Kim Kong

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Kim Kong

Type de série Série télévisée
Genre Politique
Comédie
Création Simon Jablonka et Alexis Le Sec
Réalisation Stephen Cafiero
Acteurs principaux Jonathan Lambert
Audrey Giacomini
Frédéric Chau
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine Arte
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 3
Durée 52 min
Diff. originale
Site web arte.tv/fr/videos/RC-014250/kim-kong/

Kim Kong est une série télévisée française créée par Simon Jablonka et Alexis Le Sec, réalisée par Stephen Cafiero et diffusée sur Arte le . Il s'agit d'une mini-série de trois épisodes qui s'inspire de l'enlèvement de Shin Sang-ok et Choi Eun-hee par la Corée du Nord en 1978.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Mathieu Stannis est un réalisateur de films d'action commerciaux, désabusé vis-à-vis de son métier. Kidnappé, il se réveille dans un pays asiatique, où ses ravisseurs lui annoncent qu'il va réaliser un film conçu par le dictateur local, féru de cinéma. Ce dernier, despote communiste ressemblant au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a en effet écrit un remake de King Kong à la gloire de son régime.

Devant composer avec le scénario caricatural du dictateur, des moyens techniques limités et une équipe peu qualifiée, le réalisateur français réussit peu à peu à faire sa place. Il noue des liens avec les membres de son équipe, dont il révèle les talents cachés, et finit par se plaire dans cette situation contrainte mais qui lui apporte une liberté artistique inédite.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Projet et réalisation[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

La série s’inspire d'un fait réel survenu dans les années 1980 : Shin Sang-ok, cinéaste sud-coréen, avait été enlevé sur ordre de Kim Jong-il - alors responsable des affaires culturelles de la Corée du Nord - et contraint de réaliser des films de propagande[1],[4].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage des scènes asiatiques s'est déroulé en Thaïlande[5].

Références cinématographiques[modifier | modifier le code]

De nombreuses références au cinéma de François Truffaut sont faites durant les épisodes, à propos de ses films ou de ses citations. Figure également un extrait de son film Les 400 coups[5]. Le titre de la série est un hommage au Kaïju King Kong.

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Europe 1 qualifie Kim Kong de « drôle, réussi, rythmé », avec des « dialogues, extrêmement savoureux et souvent percutants »[6]. 20 minutes voit dans la mini-série « une farce absurde et jubilatoire sur les dérives du totalitarisme, mais aussi une touchante ode au 7e art »[3]. Le Monde trouve au contraire la série « navrante » et juge qu'elle « prend ses téléspectateurs pour des buses »[7].

Lors de sa première diffusion en France sur Arte le jeudi , la série attire une audience de 568.000 personnes (2,5% du public)[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Baudouin Eschapasse, « Kim Kong, la comédie française qui défie Kim Jong-un », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  2. a b et c « KIM KONG », sur series-mania.fr (consulté le ).
  3. a et b Anne Demoulin, « «Kim Kong», la comédie politique française qui brave Kim Jong-un », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  4. « Bienvenue à Kollywood », sur lepoint.fr (consulté le ).
  5. a et b Générique de fin des épisodes.
  6. « L'hilarant voyage en absurdie de Jonathan Lambert dans "Kim Kong" », sur europe1.fr, (consulté le ).
  7. Renaud Machart, « TV : « Quadras », des amis attachants », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  8. « Audiences de la soirée du 14 septembre 2017 », sur ozap.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]