Conquête de la Sibérie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Expansion territoriale de la Russie entre 1300 et 1945.

La conquête de la Sibérie est le processus de colonisation, par des populations majoritairement d'origine russe européenne, et encouragé par le gouvernement du tsarat de Russie puis de l'Empire russe, entre le XVIe et le XXe siècle, sur d'immenses territoires jusque-là habités par des peuples sibériens.

De la fondation de la grande-principauté de Moscou en 1328 à sa disparition en 1547 pour former le tsarat de Russie, Moscou conquiert d'abord les principautés slaves voisines, en établissant d'abord une protection à l'ouest. À partir du règne d'Ivan IV le Terrible, les attentions se dirigent désormais vers l'est, où aucun pays européen ne peut se dresser face au nouvellement formé tsarat de Russie, proclamé par Ivan IV. Ce dernier reste d'abord en Europe, soumettant tour à tour le khanat de Kazan avec la prise de Kazan en 1552, les Maris en 1585 avec l'achèvement de la troisième guerre des Maris. En parallèle, Ivan IV pousse vers le sud, en annexant le khanat d'Astrakhan en 1556. La Russie ressemble alors à la Russie européenne, confinée entre le Caucase au sud, la mer Blanche au nord et la chaîne de l'Oural à l'est.

Histoire de la conquête[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

Quelles que soient les origines des populations et des langues proto-slaves, c'est seulement aux Ve et VIe siècles, à l'époque des grandes migrations qu'apparaissent, sur les territoires actuels de la Russie, de la Biélorussie, et de l'Ukraine, les Slaves orientaux, parlant des langues slaves orientales, et quel que soit le sort des populations antérieures non-slaves (chassées, asservies, assimilées).

La Rus' de Kiev (882-1240), la plus ancienne entité politique commune à l'histoire des trois États slaves orientaux modernes (Biélorussie, Russie et Ukraine), christianisée (christianisme orthodoxe) entre 900 et 1000, prospère en partie grâce à l'optimum climatique médiéval, puis se désagrège en une multitude de principautés avant de disparaître formellement du fait de l’invasion mongole de la Rus' de Kiev (1223-1240). Les principautés slaves de l'Est issues de cet éclatement parlent le slave oriental commun, dit vieux russe, celui de la Chronique des temps passés, compilée vers 1111-1118, et qui évoque aussi Varègues, Tchoudes, Mériens, et autres peuples finno-ougriens.

Dès avant l'arrivée des civilisations turco-mongoles, la Rus' de Kiev accorde progressivement certaine autonomie aux boyards de la principauté de Polotsk (987–1504), de la principauté de Smolensk (1054–1404), de la principauté de Riazan (1097-1521), de la république de Novgorod (1136–1478), ou de la principauté de Vladimir-Souzdal (1168–1389), pour la partie Nord-Est.

Parmi les principautés slaves médiévales, la république de Novgorod est une des plus performantes dans la colonisation slave du nord-est de la Russie (500-1400), en compagnie des peuples baltes, caréliens, puis varègues, avec le développement de routes commerciales (seigle, lin, houblon, poissons, bétail, fourrures, minerais) par voies d’eau (Volga, Neva, Don), et à l'international avec la Hanse grâce à l'accès à la mer Baltique.

L'accès à la mer Blanche est réalisé par les Pomors (d’ascendance norvégienne, éventuellement viking), qui continuent l'exploration : Dvina septentrionale, Biarmie, Arkhangelsk. Plus tard, dès le XIe siècle, les Pomors découvrent et maintiennent la route maritime entre Arkhangelsk et la Sibérie. Grâce à leurs navires, les koches, les Pomors pénètrent les régions de l'Oural du Nord et de la Sibérie, où ils fondent le poste de Mangazeïa (1600-1601, incendié en 1662, interdit en 1672), à l'est de la péninsule de Yamal, le plus extrême de leurs établissements marchands (postes d’échange ou de traite). Ces comptoirs permettent d'explorer les voies navigables de Sibérie (en). Cette route commerciale (fourrures et ivoire (défenses de morses)) est interdite en 1619 (non-paiement de taxes, risque d’intrusions commerciales étrangères non contrôlables).

Dès 1223-1240, le monde slave oriental devient dans son ensemble une puissance secondaire, vassale, soumise à tribut, de l'empire mongol (1206-1243/1294), puis de la Horde d'or (1243-1502), dirigée par des descendants de Djötchi (1182-1227), fils aîné de Gengis Khan. La principauté de Vladimir-Souzdal (1168-1389, Suzdalia, Vladimir / Suzdalian Rus), qui fonde vers 1200 Gleden et Veliki Oustioug, éclate en plusieurs principautés dont la plus importante, la Principauté de Moscou (1263-1328), qui devient la grande-principauté de Moscou (1328-1547). Alexandre Nevski (1220-1263), prince de Novgorod, est le dernier prince russe à recevoir l’investiture du khan Batu de la Horde d'or pour la principauté de Kiev en 1249, et premier prince des Riourikides à ordonner à ses peuples de se soumettre à la Horde d'or, inaugurant trois siècles de domination de la Horde d’or sur la Moscovie, avec paiement d’un tribut et de taxes commerciales.

À l'Ouest et au Sud-Ouest, le grand-duché de Lituanie (~1236–1253, 1263–1569), en pleine expansion, se fait pressant, motivant la campagne lituanienne d'Alexandre Nevski (1245), puis les guerres lituano-moscovites (1487-1537). Au Nord-Ouest, les pressions scandinaves, surtout suédoises, puis baltes et finnoises, suscitent des conflits durables : guerres novgorodo-suédoises (997-1411), campagnes danoises contre Novgorod (en) (1241), guerres finno-novgorodiennes (en) (~1042-~1240).

À l'Est et au Sud-Est, se mettent en place des khanats post-mongols, héritiers du khanat couman-kiptchak (~850-1240) : khanat de Kazan (1438-1552), khanat d'Astrakhan (1466-1556), khanat de Sibir (Sibérie occidentale), khanat de Crimée (1441-1783).

Vassili II (1415-1462), grand-prince de Moscou, pris dans la guerre de Succession moscovite (1425-1463), est fait prisonnier à la bataille de Souzdal (1445), et libéré seulement contre une énorme rançon. Novgorod devient, sous Ivan III (1462-1505), vassal de la Grande-principauté de Moscou (1328-1547), qui annexe définitivement la république de Novgorod en 1478, et le grand-duché de Tver en 1485. Dès 1480, la dépendance de la Moscovie à la Horde d’or prend fin.

La Moscovie cherche à développer l’accès maritime (Dvina, Arkhangelsk) à la Mer Blanche, à l’Océan Arctique, à la route maritime du Nord (passage du Nord-Est). Ainsi, la Compagnie de Moscovie (1555-1917), britannique, obtient d’Ivan le Terrible, faute de débouché maritime sur la mer Baltique, le monopole du commerce Angleterre-Moscovie jusqu’en 1698, par le port d’Arkhangelsk.

Le khanat de Kazan (1438-1552), dirigé par Yadiger Mohammed, prince tatar, dernier khan de Kazan (quelques mois en 1552), est pris en 1552, et annexé par Ivan IV, Ivan le Terrible (1530-1584). Le khanat d'Astrakhan (1466-1556), sur le cours inférieur et le delta de la Volga, est réduit à son tour. Les Cosaques du Don sont, à partir de ces succès, reconnus comme "cosaquerie", troupe militaire officielle : musée des cosaques du Don (1886).

Le cas du khanat de Crimée (1441-1783) est plus compliqué, jusqu'à la défaite russe dans la guerre de Crimée (1853-1856).

Conquête du khanat de Sibir[modifier | modifier le code]

Le khanat de Sibir (1405/1428-1598, Sibérie), actuel oblast de Tioumen (capitale administrative : Tioumen), dans la région économique de Sibérie occidentale, est un État turcique musulman, héritier de la Horde d'or, multiethnique (Tatars de Sibérie (en)}, Khantys, Mansis, Nénètses, Selkoupes), situé à l'Est des montagnes moyennes de l'Oural. La capitale est Qashliq, forteresse tatare ; une autre ville est Chimgi-Tura (en) (Tumen, Tioumen).

La famille Stroganoff est à la tête du plus puissant empire commercial de la Russie d'alors, bâti sur le commerce du sel et des fourrures. Un ancêtre Stroganoff aurait versé la rançon de 200 000 roubles destinée au rachat du grand-duc de Moscou Vassili II retenu prisonnier par les Tatars (1445). Le 4 avril 1558, Anika et Grigori Stroganovo obtiennent d'Ivan le Terrible, Ivan IV (1530-1584), d'importantes concessions de terres sur la Kama et à l'ouest de l'Oural, avec pour mission d'y installer des colons, d'y aménager des établissements, et de lever une armée privée pour les protéger des incursions des Tatars de Sibérie, ou Turco-Tatars : région de Perm, vallée de la Kama.

L’ataman cosaque Ermak Timofeïévitch (1532/1542-1585), profitant des dissensions internes au khanat, en quelques années, le démantèle, et repousse la frontière de la Russie de l'Oural à l'Irtych, avec sa troupe de Cosaques (entre 540 et 900, Slaves de la steppe pontique à l'origine : conquête du Khanat de Sibir.

Tobolsk est fondée en 1585-1586 par les Cosaques de première capitale historique de la Sibérie russe, cathédrale Sainte-Sophie de Tobolsk (1683-1686), kremlin de Tobolsk (1699-1712/1717), Gouvernement de Tobolsk (1799-1919), Oblast de Tioumen.

Parmi les ostrogs : Obdorsk (1595, actuelle Salekhard, Iamalie).

Expansion vers la Léna[modifier | modifier le code]

Création des Cosaques de Sibérie[modifier | modifier le code]

La troupe d'Ermak Timofeïévitch est reconnue comme Cosaques de Sibérie (1582-1917), troisième plus ancienne armée cosaque, désormais fer de lance de l'expansion russe en Sibérie : langue, église orthodoxe, commerce, colonie.

Ce qui va devenir la route de Sibérie réinvestit les voies empruntées en sens inverse par la plupart des migrations turco-mongoles. La Vladimirka est son premier tronçon médiéval (190 km) de Moscou à Vladimir et Nijni Novgorod (foire de Nijni Novgorod).

La construction d'ostrogs pour le Iassak[modifier | modifier le code]

Un ostrog est un fort cosaque, en bois, servant de caserne, de relais de l'administration, d'entrepôt d'État, de lieu d'étape, de poste frontalier. Il remplace généralement un premier campement d'hiver.

Chaque fortification est supposée comprendre à terme un comptoir commercial (intermédiaire entre producteurs-vendeurs et clientèle, et motiver la constitution d'une agglomération, susceptible de devenir une ville.

Le iassak est un impôt légal, ou tribut, d'origine turco-mongole, essentiellement en fourrures animales. Son établissement impérial, dès la Conquête par les Cosaques jusqu'aux princes, administrateurs, gouverneurs et autres relais locaux, est le levier qui permet à l'État russe de prendre pied dans les territoires à l'Est de l'Oural : principalement la Sibérie et l'Extrême-Orient russe, mais aussi le Nord de l'Asie centrale. Le paiement est versé selon une table de valeurs selon les pelisses ou fourrures déposées par les tributaires auprès des collecteurs. Le travail de collecte du tribut auprès des populations (villages, campements) est du ressort des troupes militaires, ici cosaques.

La russification contribue à la construction d'un Empire russe, empire colonial.

Bassin du Iénisséï[modifier | modifier le code]

En 1619, sur demande de Michel Ier (tsar de Russie), par un détachement cosaque venu de Tobolsk, mené par Piotr Albytchev, fils d'un boyard, et par le streltsy Tcherkas Streltsy Roukine, fondation de l'ostrog d’Ienisseïsk, qui devient rapidement une ville (monastère d'Iveron de Ienisseïsk (1623), monastère de la Transfiguration du Sauveur de Ienisseïsk (1642) , cathédrale de l'Épiphanie de Ienisseïsk (1647)), puis un centre commercial et administratif majeur, jouant un rôle important dans la colonisation russe de la Sibérie orientale. Au XVIIe siècle, ce sont ses cosaques qui fondent Krasnoïarsk (1628), Bratsk (1631), Irkoutsk (1651) et Nertchinsk (1658).

Bassin de la Léna[modifier | modifier le code]

Extrême-Orient russe[modifier | modifier le code]

Daourie et Priamourié[modifier | modifier le code]

Le conflit frontalier sino-russe (1652-1689) s'achève avec le traité de Nertchinsk (1689) : la Russie abandonne l'accès à la mer du Japon et à la forteresse d’Albazino, la Chine accepte d’établir des relations commerciales sino-russes. Cette conférence marque également les débuts du thé en Russie et donc du samovar, grâce au monde mongol.

Tchoukotka et Kamtchatka[modifier | modifier le code]

Mandchourie-Extérieure[modifier | modifier le code]

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Et aujourd'hui ?[modifier | modifier le code]

De nombreuses régions sibériennes, particulièrement en Extrême-Orient, sont très peu développées. Bien que représentant 17 % du territoire, l'Extrême-Orient russe ne concentre que 6 % de la population du pays. Chaque année, elle perd en moyenne 17 000 habitants avec l'exode rural, mais le président russe Vladimir Poutine souhaite transformer la région en un El dorado, en ayant dit que pour lui, développer l'Extrême-Orient, c'est sa priorité pour le XXIe siècle. Il a mis en place la loi sur l'hectare extrême-oriental pour encourager les gens à venir s'y installer, et investit dans les infrastructures[1].

Chronologie[modifier | modifier le code]

XVIe siècle : Khanat de Sibir[modifier | modifier le code]

Ermak Timofeïevitch.
  • 1581 (automne) - 1585 (été) : Campagne sibérienne de Ermak Timofeïevitch[2] ;
  • 1582 : Conquête du Khanat de Sibir par Ermak Timofeïevitch[3];
  • 1585 (été) : Mort de Ermak Timofeïevitch et de ses hommes lors d'une embuscade par les Tatars[4];
  • 1586 : Vassili Soukine (ru) fonde Tioumen (la première ville russe de Sibérie), sur le site de l'ancienne capitale du Khanat de Sibir[4] ;
  • 1587 : Tobolsk est fondée sur l'Irtych, qui deviendra plus tard la « capitale de la Sibérie »[4] ;
  • 1590 : Premier décret sur la colonisation de la population russe en Sibérie (35 « personnes arables » de l'ouïezd de Solvytchegodsk « avec leurs femmes et leurs enfants et avec tout le domaine » ont été envoyées pour s'installer en Sibérie)[5] ;
  • 1593 : Fondation de Beriozovo[6] ;
  • 1594 : Fondation de Sourgout et de Tara[7],[4] ;
  • 1595 : Création d'Obdorsk[7] ;
  • 1598 : Conquête de la Horde pie (en), fondation de Narym (ru)[4], fondation de Verkhotourié[8] ;
  • 1598 : Bataille d'Irmen, conquête définitive du Khanat de Sibir[9].

XVIIe siècle : Vers l'est[modifier | modifier le code]

Carte de Mangazeïa et de ses environs vers la fin du XVIIe siècle, établie par Semion Oulianovitch Remezov.

XVIIIe siècle : Kamtchatka, Tchoukotka, Alaska[modifier | modifier le code]

XIXe siècle : Vers la mer du Japon[modifier | modifier le code]

XXe siècle : Jusqu'aux extrémités[modifier | modifier le code]

Les problématiques liées à la conquête[modifier | modifier le code]

La question de la colonisation[modifier | modifier le code]

Y-a-t-il eu des génocides ?[modifier | modifier le code]

Son traitement en Russie actuelle[modifier | modifier le code]

La conquête de la Sibérie dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages français[modifier | modifier le code]

Ouvrages anglais[modifier | modifier le code]

Ouvrages traduits depuis le russe[modifier | modifier le code]

Vladimir Arseniev
  • 1921 : La Taïga de l'Oussouri - Mes expéditions avec le chasseur gold Derzou (По Уссурийскому Краю), 1er livre de la trilogie Dersou Ouzala
    Première publication en France en 1939[52] - Traduit du russe par le prince Pierre P. Wolkonsky ; Paris : Éditions Payot, 313 p.
  • 1923 : Vladimir Arseniev, Dersou Ouzala : la Taïga de l'Oussouri (Дерсу Узала Из воспоминаний о путешествиях по Уссурийскому краю в 1907 г. Владивосток) Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Première publication en France en 1977, traduit par Pierre P. Wolkonsky, Paris : Éditions Pygmalion, 313 p. la réédition en 2007 est la réédition de l'ouvrage de 1939, présentation, glossaire, bibliographie et cartographie par Michel Jan, Paris : Éditions Payot & Rivages, collection : Petite bibliothèque Payot : voyageurs no 624, 395 p. (ISBN 978-2-228-90177-2), la traduction de Yves Gauthier remportant le Prix Russophonie 2021 (Editions Transboréal) (ISBN 2361573040)
  • 1937 : Aux confins de l'Amour (В горах Сихотэ-Алиня), œuvre posthume, troisième livre de la trilogie Dersou Ouzala
    Première publication en France 1994[53], traduit par Antoine Garcia et Yves Gauthier ; Arles : Actes Sud, collection : Terres d'aventure, 231 p. (ISBN 2-7427-0230-X).


Ouvrage russe[modifier | modifier le code]

  • (ru) Alexandre Stanislavovitch Khromykh, История Сибири (конец XVI – начало XVIII века) [« Histoire de la Sibérie (fin XVIe – début XVIIIe siècles) »], Université pédagogique d'État de Krasnoïarsk, Krasnoïarsk,‎ , 320 p. (ISBN 978-5-85981-727-6, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (ru) Nikolaï Borissovitch Vakhtine, К истории изучения Сибири и Севера в социальном аспекте [« Sur l'histoire de l'étude de la Sibérie et du Nord sous l'aspect social »], Saint-Pétersbourg, Université européenne de Saint-Pétersbourg,‎ , 68 p. (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Depuis 1688, des guerres font rage entre le Khanat Dzoungar et l'empire Qing, mettant en péril l'État Dzoungar. Les Altaïens, aux travers de leurs zaïsans (chefs de clans), demandent qu'ils soient intégrés à l'Empire russe afin d'éviter la conquête par la Dynastie Qing, ce que Catherine II accepte.
Références
  1. « Reporters - Extrême-Orient russe : la difficile conquête », sur France 24, (consulté le )
  2. Perrie 2006, p. 328.
  3. Perrie 2006, p. 20.
  4. a b c d e f et g Perrie 2006, p. 329.
  5. (ru) « Переселение душ в приказном порядке » [« Relocalisation des âmes sur ordre »], Kommersant, no 22,‎ , p. 93 (lire en ligne, consulté le )
  6. Khromykh 2014, p. 36.
  7. a et b Khromykh 2014, p. 37.
  8. a et b Perrie 2006, p. 301.
  9. Khromykh 2014, p. 166.
  10. Khromykh 2014, p. 38.
  11. Khromykh 2014, p. 39.
  12. Khromykh 2014, p. 18.
  13. Khromykh 2014, p. 41.
  14. Khromykh 2014, p. 40.
  15. a b c d et e Khromykh 2014, p. 42.
  16. a b c et d Perrie 2006, p. 527.
  17. a et b Khromykh 2014, p. 49.
  18. Khromykh 2014, p. 47.
  19. a b c et d Khromykh 2014, p. 48.
  20. a b c et d Khromykh 2014, p. 50.
  21. Courant 1920, p. 35.
  22. a b c d et e Khromykh 2014, p. 51.
  23. Lincoln 2007, p. 77.
  24. a et b Courant 1920, p. 34.
  25. Lincoln 2007, p. 78.
  26. Perrie 2006, p. 549.
  27. a b et c Vakhtine 2020, p. 9.
  28. Khromykh 2014, p. 52.
  29. a et b Perrie 2006, p. 528.
  30. Khromykh 2014, p. 43.
  31. « Иван Толстоухов », sur www.navy.su (consulté le )
  32. a b c d e f et g Khromykh 2014, p. 45.
  33. Khromykh 2014, p. 222.
  34. Semionov 1938, p. 180-188.
  35. Clements Markham, Les Abords de la région inconnue, 1876, p. 203
  36. Brian Landers, Empires Apart: A History of American and Russian Imperialism, New York, NY, Pegasus Books, (ISBN 9781605981062), « To the Little Bighorn and Anadyrsk »
  37. (ru) Guide historique et archivistique de Gorny-Altaï (Site officiel des Archives d'État de la république de l'Altaï), « Вхождение Горного Алтая в состав России » [« Adhésion de Gorny-Altaï à la Russie »], sur visit-altairepublic.ru (consulté le )
  38. « Русско-чукотские переговоры 1778 года и принятие чукчей в подданство России », sur cyberleninka.ru (consulté le )
  39. Lieven 2006, p. 34-35.
  40. (ru) A.P. Piragis, « Никольская сопка в Петропавловске-Камчатском », Neizvestnaïa Kamchatka, Petropavlovsk-Kamtchatski,‎ , article no 3 (lire en ligne)
  41. a b et c Lieven 2006, p. 561.
  42. Encyclopædia Universalis, « KHABAROVSK », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  43. Thierry Mormanne, « Le problème des Kouriles : pour un retour à Saint-Pétersbourg », in : Cipango, No 1, Paris, p. 58-89, 1992. ISSN 1164-5857.
  44. a et b Lieven 2006, p. 22.
  45. (en-US) « Russian Arctic Ocean Hydrographic Expedition (1910-1915) », sur Beaufort Gyre Exploration Project (consulté le )
  46. « Terre du Nord - Severnaya Zemlya », (consulté le )
  47. Éditions Larousse, « passage du Nord-Est - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  48. « Tuva, April 1914: Incorporation as a Russian Protectorate », sur www.academia.edu (consulté le )
  49. (ru) « История строительства Транссибирской магистрали », sur РИА Новости,‎ 20130714t0945 (consulté le )
  50. « Зачем РФ военная база на Земле Франца-Иосифа », sur ukrrudprom.ua (consulté le )
  51. (ru) Russian Centre of Vexillology and Heraldry, « Республика Тыва », sur vexillographia.ru
  52. Notice n°: FRBNF31734359 de la Bibliothèque nationale de France
  53. Notice n°: FRBNF35723947