Bataille de Bambui

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Bataille de Bambui

Informations générales
Date -
Lieu Bambui
Issue Victoire camerounaise
Belligérants
Drapeau du Cameroun Cameroun Ambazonie
Commandants
Drapeau du Cameroun Bouba Dobekreo « Général Rasta »
« Colonel John »
Forces en présence
Drapeau du Cameroun Forces armées camerounaises Forces de défense de l'Ambazonie (FDA)
Pertes
11 blessés (selon le Cameroun) 15 morts (selon le Cameroun)

Crise anglophone au Cameroun

Batailles

Batailles et opérations


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Massacres


Coordonnées 6° 03′ 00″ nord, 10° 14′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
(Voir situation sur carte : Cameroun)
Bataille de Bambui
Géolocalisation sur la carte : région du Nord-Ouest
(Voir situation sur carte : région du Nord-Ouest)
Bataille de Bambui

La bataille de Bambui est livrée les 28 et lorsque l'armée camerounaise lance une offensive localisée dans la localité de Bambui, contrôlée par les groupes séparatistes, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, déclenchant des affrontements avec les Forces de défense de l'Ambazonie (FDA).

Contexte[modifier | modifier le code]

La crise anglophone au Cameroun débute en septembre 2017 par l'insurrection de groupes armés séparatistes qui déclarent un mois plus tard l'indépendance des deux régions anglophones du pays – le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qu'ils nomment la République fédérale d'Ambazonie en marge des manifestations de 2016-2017[1]. À l'origine, il s'agissait d'un conflit de basse intensité, mais l'armée prend le contrôle des principales villes, tandis que les rebelles séparatistes contrôlent la majeure partie de la campagne et quelques villages en 2020[2].

En 2022, les deux parties lancent régulièrement des raids. En juillet 2022, des tensions éclatent dans la région du Nord-Ouest, près de la capitale régionale Bamenda, après que l'armée ait tué Oliver Lekeaka, commandant de la milice séparatiste Red Dragon[3].

Bataille[modifier | modifier le code]

Le 28 juillet, les médias locaux déclarent que l'armée prépare une incursion dans la région du Nord-Ouest du pays[4]. Un jour plus tard, l'armée traverse les villages d'Enyoh, d'Ewai et de Bessom[4]. Lors de leur passage à Bambui, le 31 juillet, des éléments de la brigade de la gendarmerie nationale de Tubah et des forces spéciales de la gendarmerie nationale tendent une embuscade à un groupe de séparatistes, déclenchant un échange de coups de feu[4],[5]. Selon les médias locaux, quinze séparatistes sont tués dans l'affrontement, tandis que onze soldats sont blessés[4],[5]. L'opération est planifiée par le général Bouba Dobekreo[5].

Deux commandants séparatistes, le « général Rasta », également connu sous le nom de Roy Angafor Asenjo, et le « colonel John », sont capturés[6].

Le Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique déclare que le « général Rasta » et le « colonel John » ont tous deux été torturés avant leur mort et ont fait l'objet d'une exécution extrajudiciaire[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Cameroon: Who makes up the Ambazonian government and diaspora? », sur The Africa Report, (consulté le )
  2. (en) Justice Nwafor, « Financing The Ambazonian Dream », sur HumAngle, (consulté le )
  3. (en) « War in Anglophone regions: Chris Anu officially announces death of brother, Oliver Lekeaka », sur Cameroon News Agency (consulté le )
  4. a b c et d (en) « Two Ambazonia forces killed in Bambui, 15 killed and hideouts ransacked in Batibo-Security sources », sur Cameroon News Agency (consulté le )
  5. a b et c (en) Chief Bisong Etahoben, « Cameroon Army Kills Ten Separatist Fighters », sur HumAngle, (consulté le )
  6. a et b (en) « Anglophone Crisis in Cameroon: Joint Flash Report on Extrajudicial Killing of Two Alleged Separatist Fighters in Bambui, North West Region » (consulté le )