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Le droit du Japon médiéval semble avoir été influencé fortement par le [[droit chinois]]<ref>{{harvsp|Evans|2003|p=49}}</ref>. Le droit japonais datant d'avant le {{s-|VII|e}}, date à laquelle le [[Ritsuryō]] fut développé et codifié, est peu connu. Avant l'adoption et l'adaptation des caractères chinois pour le [[japonais]], les Japonais n'avaient pas d'écriture connue avec laquelle il enregistrait leur histoire. Les caractères chinois a rapidement été connu par les Japonais, mais le processus d'assimilation de ceux-ci dans leur langue ne commença qu'au {{s-|III|e}}. Les Japonais souhaitaient alors emprunter des aspects culturels des civilisations continentales au travers des royaumes voisins de Corée au lieu de faire des emprunts directement aux empires de Chine continentale<ref group="N">Cela peut être démontré par des références à certains évènements des relations entre le Japon et trois pays de Corée à cette période : avec [[Silla (Corée)|Silla]] en 205 avant J.-C., [[Baekje]] en 247 avant J.-C. et [[Koguryo]], à la frontière avec la Chine, en 297 avant J.-C. {{harv|Chiba|1997|p=89 et 90}}.</ref>.
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Deux des principaux systèmes philosophiques et religieux, le [[confucianisme]] (Chine) et le [[bouddhisme]] (Inde), furent officiellement importé en 284-285 et en 522 avant J.-C. respectivement, et fut assimilé par la pensée et l'éthique japonaise<ref>{{harvsp|Chiba|1997|p=90}}</ref>. David, Zweigert et Kotz considère que les anciennes doctrines chinoises de Confucius, qui mettent l'accent sur l'harmonie sociale, dans le groupe et la communauté plutôt que sur l'intérêt individuel, eut une forte influence sur la société japonaise ce qui a eu pour conséquence que les individus cherchent à éviter le conflit au profit du compromis et de la conciliation<ref>{{harvsp|Zweigert|Kotz|1987|p=367 et 370-371}}</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|David|Brierley|1978|p=479 et 500}}</ref>.
Deux des principaux systèmes philosophiques et religieux, le [[confucianisme]] (Chine) et le [[bouddhisme]] (Inde), furent officiellement importé en 284-285 et en 522 avant J.-C. respectivement, et fut assimilé par la pensée et l'éthique japonaise<ref name="p90">{{harvsp|Chiba|1997|p=90}}</ref>. David, Zweigert et Kotz considère que les anciennes doctrines chinoises de Confucius, qui mettent l'accent sur l'harmonie sociale, dans le groupe et la communauté plutôt que sur l'intérêt individuel, eut une forte influence sur la société japonaise ce qui a eu pour conséquence que les individus cherchent à éviter le conflit au profit du compromis et de la conciliation<ref>{{harvsp|Zweigert|Kotz|1987|p=367 et 370-371}}</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|David|Brierley|1978|p=479 et 500}}</ref>.
<!--It is theorized by some that the flow of immigrants was accelerated by both internal and external circumstances. The external factors were the continuing political instability and turmoil in Korea, as well as the struggle for central hegemony amongst the Chinese dynasties, kingdoms, warlords, invasions and other quarrels. These disturbances produced a large number of refugees who were exiled or forced to escape from their homelands. Immigrants to Japan may have included privileged classes, such as experienced officials and excellent technicians who were hired in the Japanese court, and were included in the official rank system which had been introduced by the immigrants themselves. It is conceivable - but unknown - that other legal institutions were also introduced, although partially rather than systematically, and this was probably the first [[legal transplant|transplantation of foreign law]] to Japan.<ref>However, Japanese legal and general historians have not overtly affirmed or denied this for two reasons: first, because there are no written records left and, second, because Japanese official history tended to devaluate, or even deny, and Korean influence, cited in Masaji Chiba, ''Japan'' Poh-Ling Tan, (ed), Asian Legal Systems, Butterworths, London, 1997 at 90.</ref>


L'import de ces traits culturels fut accéléré par des facteurs externes et internes favorisant l'arrivée de migrants. Parmi les facteurs externes se trouvaient l'instabilité politique et les troubles en Corée et la recherche de l'hégémonie au sein des dynasties, seigneuries et royaumes chinois. Du fait de ces troubles, de nombreuses personnes cherchèrent à se réfugier au Japon. Parmi ces réfugiés pouvaient se trouver les classes privilégiées, dont des officiels expérimentés et des techniciens qui furent embauchés dans les cours japonaises et furent introduit dans la hiérarchie<ref name="p90"/>.
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During these periods, Japanese law was unwritten and immature, and thus was far from comprising any official legal system. Nonetheless, Japanese society could not have functioned without some sort of law, however unofficial. Glimpses of the law regulating people's social lives may be guessed at by considering the few contemporary general descriptions in Chinese historical books. The most noted of these is The Record on the Men of Wa, which was found in the Wei History, describing the Japanese state called Yamatai (or Yamato) ruled by the Queen [[Himiko]] in the second and third centuries. According to this account, Japanese indigenous law was based on the clan system, with each clan forming a collective unit of Japanese society. A clan comprised extended families and was controlled by its chief, who protected the rights of the members and enforced their duties with occasional punishments for crimes. The law of the court organised the clan chiefs into an effective power structure, in order to control the whole of society through the clan system. The form of these laws is not clearly known, but they may be characterised as indigenous and unofficial, as official power can rarely be identified.<ref name="ReferenceB">Masaji Chiba, ''Japan'' Poh-Ling Tan, (ed), Asian Legal Systems, Butterworths, London, 1997 at 91.</ref>
During these periods, Japanese law was unwritten and immature, and thus was far from comprising any official legal system. Nonetheless, Japanese society could not have functioned without some sort of law, however unofficial. Glimpses of the law regulating people's social lives may be guessed at by considering the few contemporary general descriptions in Chinese historical books. The most noted of these is The Record on the Men of Wa, which was found in the Wei History, describing the Japanese state called Yamatai (or Yamato) ruled by the Queen [[Himiko]] in the second and third centuries. According to this account, Japanese indigenous law was based on the clan system, with each clan forming a collective unit of Japanese society. A clan comprised extended families and was controlled by its chief, who protected the rights of the members and enforced their duties with occasional punishments for crimes. The law of the court organised the clan chiefs into an effective power structure, in order to control the whole of society through the clan system. The form of these laws is not clearly known, but they may be characterised as indigenous and unofficial, as official power can rarely be identified.<ref name="ReferenceB">Masaji Chiba, ''Japan'' Poh-Ling Tan, (ed), Asian Legal Systems, Butterworths, London, 1997 at 91.</ref>



Version du 20 octobre 2014 à 17:49

Le droit japonais est l'ensemble des normes constitutionnelles et législatives s'appliquant au Japon.

Histoire du droit japonais

Période pré-moderne

Le droit du Japon médiéval semble avoir été influencé fortement par le droit chinois[1]. Le droit japonais datant d'avant le VIIe siècle, date à laquelle le Ritsuryō fut développé et codifié, est peu connu. Avant l'adoption et l'adaptation des caractères chinois pour le japonais, les Japonais n'avaient pas d'écriture connue avec laquelle il enregistrait leur histoire. Les caractères chinois a rapidement été connu par les Japonais, mais le processus d'assimilation de ceux-ci dans leur langue ne commença qu'au IIIe siècle. Les Japonais souhaitaient alors emprunter des aspects culturels des civilisations continentales au travers des royaumes voisins de Corée au lieu de faire des emprunts directement aux empires de Chine continentale[N 1].

Deux des principaux systèmes philosophiques et religieux, le confucianisme (Chine) et le bouddhisme (Inde), furent officiellement importé en 284-285 et en 522 avant J.-C. respectivement, et fut assimilé par la pensée et l'éthique japonaise[2]. David, Zweigert et Kotz considère que les anciennes doctrines chinoises de Confucius, qui mettent l'accent sur l'harmonie sociale, dans le groupe et la communauté plutôt que sur l'intérêt individuel, eut une forte influence sur la société japonaise ce qui a eu pour conséquence que les individus cherchent à éviter le conflit au profit du compromis et de la conciliation[3],[4].

L'import de ces traits culturels fut accéléré par des facteurs externes et internes favorisant l'arrivée de migrants. Parmi les facteurs externes se trouvaient l'instabilité politique et les troubles en Corée et la recherche de l'hégémonie au sein des dynasties, seigneuries et royaumes chinois. Du fait de ces troubles, de nombreuses personnes cherchèrent à se réfugier au Japon. Parmi ces réfugiés pouvaient se trouver les classes privilégiées, dont des officiels expérimentés et des techniciens qui furent embauchés dans les cours japonaises et furent introduit dans la hiérarchie[2].

Développement moderne du droit japonais

Sources du droit

Notes

  1. Cela peut être démontré par des références à certains évènements des relations entre le Japon et trois pays de Corée à cette période : avec Silla en 205 avant J.-C., Baekje en 247 avant J.-C. et Koguryo, à la frontière avec la Chine, en 297 avant J.-C. (Chiba 1997, p. 89 et 90).

Sources

Références

  1. Evans 2003, p. 49
  2. a et b Chiba 1997, p. 90
  3. Zweigert et Kotz 1987, p. 367 et 370-371
  4. David et Brierley 1978, p. 479 et 500

Bibliographie

  • Constitution du Japon, (lire en ligne)
  • Malcolm D. Evans, International Law, Oxford, (ISBN 0-19-928270-6)
  • Masaji Chiba, « Japan », Asian Legal Systems, Londres, Poh-Ling Tan, Butterworths,‎
  • K. Zweigert et H. Kotz, Introduction to Comparative Law, vol. 1, Oxford, Clarendon press,
  • R. David et J. E. C. Brierley, Major Legal Systems in the World Today, An Introduction to the Comparative Study of Law, London, Stevens and Sons,

Compléments

Articles connexes

Lien externe