Xie Daoyun

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Xie Daoyun
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
謝道韞 ou 谢道韫Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Xiè (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Xie Yi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Xie Xuan (en)
Tạ Du (d)
Tạ Tĩnh (d)
Xie Kang (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Wang Ningzhi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Xie Daoyun (謝 道 韞), née avant 340, morte après 399, est une femme de lettres et calligraphe chinoise, à l’époque de la dynastie Jin de l'Est.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est née dans ce qui est maintenant la province du Henan, et appartient à la famille Xie dont plusieurs membres ont tenu des rôles politiques et militaires importants. Elle est la fille de Xie Yi (谢奕) et une sœur du général Xie Xuan (謝玄), un des vainqueurs de la bataille de la rivière Fei. Sa mère a donné naissance à au moins cinq enfants. Elle est également la nièce préférée du premier ministre et lettré Xie An. Son oncle Xie An aimait passer du temps avec ses nièces et neveux et discuter avec eux de littérature et de philosophie[1]. Sa production littéraire est marquée par des influences taoïstes et confucianistes[1],[2]..

Elle épouse Wang Ningzhi, fils d'un célèbre calligraphe. Ils ont eu plusieurs enfants ensemble. Xie Daoyun et ses enfants accompagnent Wang Ningzhi à Jiangzhou, quand il est devenu inspecteur régional. Ils sont confrontés à des mouvements sociaux et des rébellions. Son mari et ses fils sont tués. L’apprenant, elle constitue une petite troupe qui entre en contact avec les rebelles. Elle dit en avoir tué plusieurs avant d'être faite prisonnière ainsi que son petit-fils. Lorsque le chef rebelle, Sun En (en), envisage de tuer son petit-fils ainsi, elle lui demande de la tuer en premier. Admiratif de son comportement, Sun En les laisse repartir sain et sauf. Xie Daoyun retourne vivre dans la famille Wang, et se consacre à l’écriture de poèmes.[3],[4].

Le Livre des Jin lui consacre une biographie, affirmant la popularité de sa production littéraire. Elle a été considérée comme un symbole de talent féminin[5],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Lily X. Lee, « Xie Daoyung », dans Biographical Dictionary of Chinese Women: Antiquity Through Sui, 1600 B.C.E.-618 C.E., M.E. Sharpe, (lire en ligne), p. 359-363.
  • Lily Xiao Hong Lee et A. D. Stefanowska, 中國婦女傳記詞典 [Biographical dictionary of Chinese women: antiquity through Sui], M.E. Sharpe,‎ .
  • Han Qian, « Xie, Daoyun [Shaoxing v.346 – v.415] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 4637-4638.
  • (en) DRK, Ancient and Early Medieval Chinese Literature, vol. 3&4, Brill, , 2490 p. (lire en ligne), p. 1574-1576.