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Azzedine Alaïa

Azzedine Alaïa, aux Beaux arts de Tunis.
Azzedine Alaïa, aux Beaux arts de Tunis.

Azzedine Alaïa (arabe : عز الدين عليّة), né le à Tunis et mort le à Paris 10e, est un styliste et grand couturier franco-tunisien. Durant sa jeunesse, il suit brièvement des études de sculpture mais décide de changer de voie, en abordant la couture.

Il se rend à Paris à la fin des années 1950. Hébergé en échange de petits travaux, il perfectionne alors ses techniques de la confection. Il complète son apprentissage chez Guy Laroche. Fin 1959, il rencontre Christoph von Weyhe, son compagnon durant toute sa vie. Il crée son atelier de couture rue de Bellechasse en 1964, et y développe une clientèle privée. Quatre ans plus tard, il débute une vocation de collectionneur de robes ou d'objets de design. Dans les années 1970, Azzedine Alaïa collabore avec plusieurs marques de mode. Vers la fin de cette période, il fait plusieurs rencontres décisives telles Thierry Mugler, qui l'encourage rapidement à se développer, ou Carla Sozzani, amie indéfectible de toute une vie. Michel Cressole publie en 1979 le tout premier article sur Alaïa. Par la suite, plusieurs rédactrices de mode le soutiennent. En pleine période de renouveau de la mode à l'aube des années 1980, il décide finalement de créer la marque Azzedine Alaïa. Sa première petite collection est présentée de façon intimiste en 1981. Dès septembre de l'année suivante, il rencontre le succès aux États-Unis.

Ami des plus célèbres mannequins, dont Stephanie Seymour, Veronica Webb ou Naomi Campbell, il est rapidement remarqué puis « adulé » par les magazines de mode. Connu plus largement par le public en une dizaine d'années, il déplace en 1984 ses activités dans un hôtel particulier rue du Parc-Royal. Il retourne aux États-Unis l'année suivante pour un défilé orchestré par Jean-Paul Goude devant un millier d'invités et dont la presse américaine fait l'éloge. Accompagné de Grace Jones dans une robe rose devenue célèbre, il reçoit par la suite deux Oscars de la mode à Paris. New York voit l'ouverture de la première boutique à son nom, décorée par Julian Schnabel. Ces années-là, il décide de ne plus se soucier du calendrier officiel de la mode et de créer à son rythme.

Une fois de plus, Azzedine Alaïa déménage ses appartements-ateliers et part en 1990 pour l'angle de la rue de la Verrerie et de la rue de Moussy. Il collabore avec Tati en 1991, utilisant le motif de l'enseigne à bas coûts. Vers le milieu de la décennie, Azzedine Alaïa est moins présent sur la scène de la mode, la presse se montrant critique, puis absente. Malgré tout, il présente des collections à ses clients fidèles. Une première rétrospective a lieu à Florence en 1996. Dans les années 2000, Azzedine Alaïa s'associe pour quelques années avec la marque italienne Prada, tout en conservant son indépendance de création. Il se lie au groupe Richemont sept ans plus tard. Azzedine Alaïa entre dans la très stricte haute couture en 2003. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 2008. Une rétrospective est inaugurée au Palais Galliera fin 2013, la première en France.

Azzedine Alaïa devient en un demi-siècle, sans publicité ni promotion pour ses vêtements qu'il présente le plus souvent de façon privée, internationalement reconnu pour ses robes sculpturales.

Charles-François Richard

Agrandissement d’une partie d’une héliogravure de Félix Thiollier d’après un buste de Pierre Aubert.
Agrandissement d’une partie d’une héliogravure de Félix Thiollier d’après un buste de Pierre Aubert.

Charles-François Richard, également connu sous le nom de Richard-Chambovet, né le à Bourg-Argental (province de Forez) et mort le à Saint-Chamond (département de la Loire) est un industriel de la soie français, et plus notablement l'initiateur de l'industrie du lacet.

Après une brève parenthèse militaire — due à la tourmente révolutionnaire — ses débuts de moulinier sont modestes. Puis il s’établit comme passementier orienté vers la fabrication de padous, des rubans nécessaires aux culottes ou aux catogans. Mais après une première faillite due à un marasme économique général, la mode les délaisse définitivement, ce qui met fin à cette activité. À la recherche d’une autre orientation, Richard se rend au tout nouveau Conservatoire des arts et métiers où il rencontre Joseph de Montgolfier. Il y trouve un métier à tresses rudimentaire qui produit des éléments de section ronde — jusqu'alors, les métiers à tisser ne permettent de produire que des éléments plats — et dès lors, il travaille inlassablement à l'améliorer.

Ainsi, ce pionnier ouvre la voie de la fabrication industrielle des lacets. Il innove d'une part en développant ces métiers et secondairement il leur adjoint une machine à vapeur comme force motrice. Plus tard, il reste précurseur et installe dans ses ateliers un calorifère comme chauffage central, ce qui accroît la rentabilité et permet un travail plus soigné. Enfin, il dote les ateliers d'un éclairage au gaz pour en augmenter la productivité.

Dans le courant de la révolution industrielle naissante, Charles-François Richard est à l'origine d'une industrie qui domine l'Europe et est reconnue jusqu'en Amérique. La production de lacets est en effet primordiale à cette époque : ce sont des éléments de mercerie très répandus, qui servent d'attaches diverses. De ce fait, la ville de Saint-Chamond où Richard s'est installé devient incontournable dans ce domaine.

Col roulé

Col roulé, porté déroulé.
Col roulé, porté déroulé.

Un col roulé est un type de col ajusté qui se rabat et couvre le cou, c'est aussi le nom donné au vêtement unisexe se caractérisant par son haut col roulé.

Si dans les années 1970, il est un basique du vêtement féminin, à compter des années 1980, l'introduction de l'élasthanne a permis de réaliser des versions moulantes d'un grand confort. De nouveau présent sur les podiums lors des défilés de mode depuis les années 2000, le col roulé retrouve une place capitale au sein de la garde-robe quotidienne sous les climats tempérés en Occident. Appréciés pour leur discrétion et la chaleur qu’ils procurent, ils font parfois office de hauts chics et tendance.

Minijupe

Une minijupe
Une minijupe

La minijupe (ou mini-jupe ou jupette) est une jupe très courte, droite ou plissée, « dont la longueur ne doit pas excéder 10 cm sous les fesses pour mériter cette appellation ». On distingue également la microjupe, qui est encore plus courte et dont l'ourlet se situe juste en dessous des fesses.

Le port de la minijupe, développé par la styliste anglaise Mary Quant au début des années 1960 a été très vite popularisé dans le monde occidental. Devenue un des symboles de la révolution sexuelle, la minijupe fut l'une des manifestations de l'évolution des mœurs vestimentaires féminines.

Le succès considérable de la minijupe conduisit au développement des collants, et à la quasi-disparition du port des bas. Au fil du temps, la minijupe s'est modernisée et diversifiée au gré des collections proposées par les créateurs de mode.

Histoire du Grand Uniforme de l'École polytechnique

Évolution du Grand Uniforme de l'École polytechnique de 1796 à 1874.
Évolution du Grand Uniforme de l'École polytechnique de 1796 à 1874.

L'histoire du Grand Uniforme de l’École polytechnique atteste de nombreuses évolutions, calquées sur les changements de régimes politiques, les gouvernements successifs et les guerres qui ont fait l’histoire de France depuis la fin du XVIIIe siècle. De la Convention nationale jusqu’à la Cinquième République, le Grand Uniforme est un reflet de l’évolution de l’organisation de la société.

À l’origine, la dotation des polytechniciens comprenait deux uniformes. L’un, uniforme d’intérieur destiné au quotidien, aussi appelé B.D. pour Battle Dress au XXe siècle. L’autre, uniforme de cérémonie, « grande tenue », a pris au fil des années la dénomination de Grand Uniforme. L'uniforme d'intérieur ne doit pas être confondu avec l'uniforme dit de « petite tenue » ou Petit Uniforme, qui est une tenue de sortie similaire à la grande tenue à l'exception de la coiffe.

Bien que l'uniforme d'intérieur ait disparu au XXe siècle, le Grand Uniforme a perduré. Tous les X perçoivent un Grand Uniforme — ou GU, prononcé [gy] en argot polytechnicien — qu'ils portent pour les cérémonies militaires ainsi que pour certaines manifestations liées à l’École polytechnique, comme le bal de l'X.

Depuis sa création en 1794, le port de l’uniforme est une constante qui lie l’ensemble des promotions qui se sont succédé à l’École polytechnique. Symbole de l’École, il est un signe d’appartenance à une communauté qui revendique un héritage de plus de deux siècles.