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Wikipédia:Sélection/France/Par région

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Alsace

L'église luthérienne d'Altdorf.
L'église luthérienne d'Altdorf.

Alteckendorf (prononcé /altɛkəndɔrf/) est une commune française du département du Bas-Rhin en région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.

Village rural d'Alsace, Alteckendorf est situé à 25,3 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir de l'Arrière-Kochersberg. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans le pays de la Zorn qui regroupe 27 localités autour de Hochfelden. En 2014, la population légale est de 861 habitants, appelés les Alteckendorfois.

Le village est issu en 1777 de l'union des communautés villageoises d'Altdorf et Eckendorf. Au cours du XIXe siècle, les deux villages, en s'étendant, se sont rejoints par la même rue principale. Eckendorf est attesté dans les textes d'archives dès le VIIIe siècle, des abbayes et monastères du Saint-Empire romain germanique y ayant des possessions agricoles. Les deux localités sont successivement la propriété des seigneurs de Lichtenberg (1332), des comtes de Hanau-Lichtenberg (1490) et des landgraves de Hesse-Darmstadt (1736). Durant la guerre de Trente Ans, les villageois ont souffert des multiples passages de troupes ainsi que des famines et des épidémies qui en ont découlé (1622, 1633-1634, 1635-1636). La population sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants suisses, Bernois pour la plupart, participent au redressement de la communauté. Les deux villages deviennent français en 1680 sous Louis XIV dans le cadre de la politique des Réunions. Comme le reste de l'Alsace, Alteckendorf redevient allemande durant la période du Reichsland (1871-1918) puis lors de l'occupation nazie (1940-1945).

Après une période d'exode vers les Amériques aux XVIIIe et XIXe siècles et de déclin démographique durant la première moitié du XXe siècle, Alteckendorf a retrouvé son dynamisme depuis la fin des années soixante grâce à la périurbanisation de l'aire strasbourgeoise. Depuis l'introduction de la Réforme protestante en 1545, la vie cultuelle est marquée par le luthéranisme et, depuis le milieu du XIXe siècle, par l'évangélisme. La paroisse luthérienne dispose de deux lieux de cultes, d'aspect austère et dépouillé, reconstruits au XVIIIe siècle. L'intérieur de l'église d'Altdorf comporte des décors polychromes d'art populaire (balustrade et autel). Le patrimoine immobilier privé est, entre autres, constitué par des constructions à pan de bois (maisons à colombages).

Aquitaine

Les vignobles du Pays basque (Euskal herriko mahastiak en basque) s'étendent, historiquement, aussi bien sur le Pays basque français (ou Iparralde) que sur le Pays basque espagnol (ou Hegoalde). Tous deux possèdent une longue tradition viticole, qui se traduit par une multitude d'appellations d'origine et des caractéristiques spécifiques à ces terroirs.

Tout commença quand les Bituriges Vivisques – peuple celte établi à l’embouchure de la Gironde un demi-siècle avant notre ère – en commerçant avec la Narbonnaise romaine, découvrirent la culture de la vigne et le vin. La volonté d'acclimater un vignoble dans leur région impliquait une sélection des plants les mieux adaptés au terroir et au climat...

Auvergne-Rhône-Alpes

Vue de la dent de Crolles depuis la montée vers le col du Coq, au sud.
Vue de la dent de Crolles depuis la montée vers le col du Coq, au sud.

La dent de Crolles est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 2 062 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Elle domine à l'est la ville de Crolles et la vallée du Grésivaudan, à moins d'une heure de Grenoble. Elle est constituée de calcaire et parcourue par un important réseau karstique, qui attire la curiosité de Henri Ferrand dès le tournant du XIXe au XXe siècle ; son exploration en fait la cavité naturelle la plus profonde connue au monde de 1944 à 1953. Il est recherché des spéléologues, avec de nombreuses traversées souterraines possibles. La source du Guiers Mort, sur le versant septentrional de la montagne, est l'exsurgence de ce réseau. L'ascension de la montagne, généralement effectuée depuis le col du Coq, ne présente pas de difficulté en randonnée pédestre. Depuis les années 1920, le nombre de voies d'escalade s'est considérablement accru.

La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse, d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique et son plateau sommital se situe en limite méridionale de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse classée Natura 2000. Le chamois, dans les parties abruptes au-dessus de la limite des arbres, et le lynx sont notamment présents.

Bourgogne

L’abbaye de Cîteaux, située dans la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux en Bourgogne, berceau et chef de l’Ordre cistercien, fut fondée par Robert, abbé de Molesmes en 1098. Maison-mère, à la tête de plusieurs centaines de monastères ayant marqué pendant plus de sept siècles la vie spirituelle, économique et sociale du monde chrétien, elle fit de Cîteaux un centre spirituel majeur de l’Europe. L’abbaye et son immense domaine furent vendus en 1791.

Les Cisterciens-Trappistes de l'Ordre cistercien de la stricte observance (O.C.S.O.) qui l’occupent depuis 1898 lui ont redonné une vie spirituelle. Elle a aujourd’hui retrouvé son rang de chef de l'Ordre des Cisterciens-Trappistes et perpétue sa tradition et sa longue histoire.

Bretagne

Bâtiment des sciences à Lorient.
Bâtiment des sciences à Lorient.

L’université de Bretagne-Sud (nom officiel : Bretagne-Sud, abrégée en UBS), est une université publique située dans le département du Morbihan en France. Créée en 1995, l’UBS est la quatrième et la plus jeune université publique bretonne après celles de Rennes-I, Rennes-II et de Bretagne occidentale. Les six composantes de l’université sont réparties sur les campus de Vannes et de Lorient. Une antenne de l’IUT de Lorient est implantée depuis 2001 à Pontivy.

L’université est pluridisciplinaire (droit, économie, gestion, arts, lettres, langues étrangères, histoire, géographie, action sociale, mathématiques, informatique, biologie, chimie). Elle forme quelque 7 800 étudiants.

Elle est membre de plusieurs pôles de recherche comme l’université européenne de Bretagne, dont elle est co-fondatrice et qui regroupe les principaux centres de recherche bretons, ou encore le réseau des universités de l’Ouest Atlantique qui regroupe les dix universités présentes dans les quatre régions de Bretagne, Limousin, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Elle dispose par ailleurs d’une fondation depuis le .

Centre

Le bâtiment Lunier, en mai 2012.
Le bâtiment Lunier, en mai 2012.

L’histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry commence avec la création, par lettre patente, d'un collège royal à Blois par Henri III en 1581 et continue jusqu'à nos jours, malgré plusieurs interruptions et changements de locaux.

Ouvert le , le premier collège de Blois est d'abord implanté dans une maison du quartier du Bourg-Neuf, situé en dehors des murailles de la ville. L'établissement est ensuite déplacé, en 1601, dans la rue Bretonnerie, sur le site de la poste centrale actuelle. Tenu par des laïcs jusqu'en 1622, le collège royal est alors confié à la Compagnie de Jésus, qui en perd la direction lorsqu'elle est expulsée de France en 1764.

Fermé en 1793 par les révolutionnaires, le collège n'est recréé qu'en 1804, sous la forme d'une école communale secondaire, promue au rang de collège en 1808. Désormais implanté dans l'ancien couvent du Bourg-Moyen, l'établissement accueille une bonne partie de la bourgeoisie blésoise. Son nom actuel lui est attribué le pour rendre hommage à l'un de ses plus célèbres élèves, l'historien blésois Augustin Thierry (1795-1856). Détruit dans un incendie provoqué par les bombardements allemands au début de la Seconde Guerre mondiale, le collège connaît alors plusieurs années d'itinérance sous l'égide de l'occupant.

En 1944-1946, l'établissement est finalement déplacé au no 13 de l'avenue de Châteaudun, dans des locaux auparavant affectés à l'asile départemental de Loir-et-Cher. Promu au rang de lycée d'État en , Augustin-Thierry connaît plusieurs décennies de forte croissance et atteint son apogée à la fin des années 1980 : il accueille alors environ 2 600 élèves et étudiants. Devenu cité scolaire avec la création d’un collège d’enseignement général (1963) et d'une section technique (1964), Augustin-Thierry joue un rôle primordial dans l'ouverture internationale de Blois, grâce à la mise en place de jumelages avec les villes britannique de Lewes et allemande de Waldshut. Il contribue également longtemps au dynamisme culturel de la préfecture de Loir-et-Cher, par l'intermédiaire de bals, de représentations théâtrales ou de comédies musicales.

Champagne-Ardenne

Vue d’Épernay depuis un champ situé en hauteur
Vue d’Épernay.

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 609 habitants en 2008, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la communauté de communes Épernay Pays de Champagne.

Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques.

Les habitants d'Épernay sont appelés les Sparnaciens.

Corse

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Franche-Comté

Portrait de Victor Hugo par Nadar (vers 1884).
Portrait de Victor Hugo par Nadar (vers 1884).

Victor HugoÉcouter est un poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français, né à Besançon le (le 7 ventôse an X selon le calendrier républicain encore en vigueur) et mort le à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle. Il occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété.

Au théâtre, Victor Hugo se manifeste comme un des chefs de file du Romantisme français lorsqu'il expose sa théorie du drame romantique dans les préfaces qui introduisent Cromwell en 1827, puis Hernani en 1830 qui sont de véritables manifestes, puis par ses autres œuvres dramatiques : Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce Borgia et Le Roi s'amuse.

Victor Hugo est aussi un poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1831) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877).

Ses romans rencontrent également un grand succès populaire, avec notamment Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862).

Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), une correspondance abondante, ainsi que de nombreux croquis et dessins à la plume et au lavis.

Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a aussi été contesté par certains auteurs modernes. Il a permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, choisissant de s'exiler pour vivre à Guernesey pendant les vingt ans du Second Empire.

Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que la Troisième République a honoré par des funérailles nationales, qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris le , dix jours après sa mort.

Guadeloupe

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane

Plan de la ville.
Plan de la ville.

Kourou est une commune française, située en Guyane. Avec 25 189 habitants en 2010, Kourou est la quatrième commune la plus peuplée de ce département et région d'outre-mer (DROM) derrière Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et Matoury.

Autrefois connue pour son bagne, elle est actuellement surtout réputée pour abriter le Centre spatial guyanais (CSG), locomotive économique de toute la Guyane.

Île-de-France

Carte des grands lacs de Seine.
Carte des grands lacs de Seine.

Les grands lacs de Seine sont un établissement public territorial de bassin créé en 1969. Officiellement, son nom est « Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » ou « IIBRBS ». Le but de cette institution est de réduire le débit de la Seine et de ses principaux affluents (l'Yonne, la Marne et l'Aube) lors des crues et de le renforcer quand les rivières sont au plus bas. Par extension, l'expression « grands lacs de Seine » évoque également l'ensemble des lacs artificiels, situés en Bourgogne et Champagne-Ardenne, construits et gérés par cet établissement. Leur superficie totale est 101 km2 ce qui équivaut à celle de la ville de Paris.

Languedoc-Roussillon

Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007
Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007

Le stade de la Mosson est un stade de football situé à Montpellier, en France. Depuis la Coupe du monde de football de 1998, son nom officiel est stade de la Mosson-Mondial 98. Inauguré en 1972, il est, depuis 1974, le stade résident du Montpellier Hérault Sport Club, la principale équipe de football de Montpellier.

Géré par la communauté d'agglomération de Montpellier, il a connu de nombreuses rénovations. L'ensemble des tribunes du stade actuel est construit entre 1988 et 1997, ce qui porte sa capacité d'accueil à 35 500 places assises et lui permet d'accueillir la Coupe du monde de football. La dernière rénovation date de 2007 pour la Coupe du monde de rugby ; sa capacité est alors ramenée à 32 939 places assises. Dixième stade français au nombre de places proposées, l'enceinte est donc également utilisée pour des matchs de rugby à XV. Situé dans le quartier de La Paillade, il doit son nom à la rivière Mosson, qui coule à proximité, et dont les crues, lors d'orages cévenols, peuvent provoquer des dégâts au stade.

Limousin

Rameurs sur la Charente
Rameurs sur la Charente

La Charente (en saintongeais Chérente, en occitan Charanta) est un fleuve français.

Prenant sa source à Chéronnac dans la Haute-Vienne à 295 mètres d'altitude , elle traverse ensuite les départements de la Charente, une petite partie de la Vienne, la Charente à nouveau, la Charente-Maritime avant de se jeter dans l'océan Atlantique entre Port-des-Barques et Fouras par un large estuaire.

Lorraine

Portrait de Jacques Callot (par Van Dyck, peint en 1625-1626)
Portrait de Jacques Callot (par Van Dyck, peint en 1625-1626)

Jacques Callot, né à Nancy en 1592 et mort dans la même ville le , est un dessinateur et graveur lorrain, dont l’œuvre la plus connue aujourd’hui est une série de dix-huit eaux-fortes intitulée Les Grandes Misères de la guerre, décrivant les ravages de la guerre de Trente Ans qui se déroulait alors en Europe.

Il est considéré comme l’un des maîtres de l’eau-forte. Son style se caractérise par la netteté du trait et la profondeur de l’encrage, qui permettent de conserver une parfaite lisibilité à ses eaux-fortes, malgré le fréquent foisonnement des scènes et des personnages, sur des gravures de surface souvent restreinte.

On doit à Callot plusieurs innovations qui permirent le plein développement de cet art, en particulier l’utilisation du « vernis dur ». C’est Abraham Bosse qui diffusa ces innovations, en publiant en 1645 le premier traité jamais publié sur la gravure des eaux-fortes, traité qui sera largement traduit en Europe.

Martinique

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Midi-Pyrénées

Le viaduc de Millau est un pont à haubans autoroutier franchissant la vallée du Tarn, dans le département de l'Aveyron, en France. Il franchit une brèche de 2 460 mètres de longueur et de 270 mètres de profondeur au point le plus haut, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h.

Dernier maillon de l’autoroute A75 permettant de relier Clermont-Ferrand à Béziers, ce projet a nécessité treize ans d'études techniques et financières. Les études ont commencé en 1988 et l’ouvrage a été inauguré le , seulement trois ans après la pose de la première pierre. Conçu par Michel Virlogeux et ses équipes pour ce qui concerne le tracé et les principes de franchissement, l’ouvrage a été dessiné par l’architecte Norman Foster. D’un coût de 320 millions d’euros, il a été financé et réalisé par le groupe Eiffage dans le cadre d’une concession, la première de ce type puisque sa durée est de 75 ans...

Nord-Pas-de-Calais

Deux rames VAL 208, l'une quittant et l'autre accédant à la station Triolo située à Villeneuve-d'Ascq.
Deux rames VAL 208, l'une quittant et l'autre accédant à la station Triolo située à Villeneuve-d'Ascq.

La ligne 1 du métro de Lille est une des deux lignes du métro de la métropole lilloise. Son parcours traverse les villes de Villeneuve-d'Ascq et Lille, reliant les stations Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy et CHU – Eurasanté.

Cette première ligne, qui est la réponse à la décentralisation de la ville de Lille envisagée dans les années 1960, est inaugurée le , entre les arrêts Quatre Cantons et République. Elle est achevée dans son tracé actuel le , le tronçon République – CHR B-Calmette étant mis en service commercial. Elle fut la première ligne du monde à utiliser la technologie du Véhicule automatique léger, créée dans les locaux de l'université des Sciences et Technologies de Lille dans les années 1970 et antérieurement appelée technologie Villeneuve-d'Ascq - Lille. Dès sa mise en service, la ligne connaît un franc succès pour atteindre les 165 000 voyages par jour en 2013.

Longue de 12,5 km, dont 9 km traversés en parcours souterrain, elle comporte dix-huit stations. À l'inauguration en 1983, le matériel roulant était exclusivement composé de VAL 206, mais, en 1999, ces derniers ont été remplacés majoritairement par des VAL 208.

Basse-Normandie

Un « clair de lune » lors de l'opération Spring.
Un « clair de lune » lors de l'opération Spring.

L’opération Spring est une opération militaire menée par les forces alliées, principalement le Canada, pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle s'est déroulée en France au sud de la ville de Caen lors de la bataille de Normandie entre le 25 et le , avec pour but de fixer les forces allemandes, principalement les divisions blindées, à l'est du front pour faciliter à l'ouest l'opération Cobra menée par les Américains qui tentent de percer le front dans le sud du Cotentin.

Cette opération est menée par le 2e Corps canadien commandé par le Lieutenant général (en France, général de corps d'armée) Guy Simonds. Elle s'oppose au gros des forces blindées allemandes, principalement le 1er Corps de SS-Panzer du SS-oberstgruppenführer (général de groupe d'armée SS) Josef Dietrich qui obtient un succès défensif certain.

Dans la nuit du 24 au , à la lueur de projecteurs anti-aériens et avec l'appui de chars et de l'artillerie, Simonds lance l'infanterie canadienne au sud de Caen, sur les trois axes de May-sur-Orne, Verrières et Tilly-la-Campagne pour atteindre en profondeur Fontenay-le-Marmion, Rocquancourt et Garcelles-Secqueville, et peut-être ouvrir la route de Falaise. À l'exception de la prise du village de Verrières par le Royal Hamilton Light Infantry du lieutenant-colonel John Meredith Rockingham (en), toutes les autres actions canadiennes échouent face à la résistance allemande de la nuit et de la matinée. Quand le commandement allié envisage de relancer de nouvelles actions en fin d'après-midi, ce sont les blindés allemands qui passent à la contre-attaque et repoussent les Canadiens sur leur ligne de départ.

Cette opération est très coûteuse en vies humaines. Au total, elle cause plus de 1 500 pertes canadiennes, dont environ 450 tués au combat. C’est, pour les forces armées canadiennes, l’opération la plus importante en pertes humaines de la Seconde Guerre mondiale, après le raid de Dieppe, qui fait, sur environ 5 000 combattants, 3 367 pertes dont 907 morts au combat.

L'opération Spring est aussi emblématique de l'incompréhension, par le commandement suprême des forces alliées, de la stratégie utilisée par le général britannique Bernard Montgomery. Le général américain Dwight D. Eisenhower veut une guerre de mouvement, avec des gains territoriaux importants. Mais Montgomery s'en tient toujours à des actions d'envergure limitée même pour la prise de Caen car il se heurte continuellement, tout au long de la bataille de Normandie, à une résistance allemande acharnée. Il s'en tient en fait à l'exposé initial de sa stratégie : attirer le gros des forces allemandes à l'est du front pour permettre la percée à l'ouest en direction de la Bretagne. Alors qu'Eisenhower veut une action décisive pour percer sur la route de Falaise, Montgomery donne des instructions verbales à Simonds de limiter l'engagement des troupes canadiennes.

L'échec de l'opération Spring et la réussite de l'opération Cobra valent à Montgomery la perte de son commandement sur les troupes américaines et à Simonds de vives critiques.

Haute-Normandie

La Bresle est un fleuve côtier du nord-ouest de la France se jetant dans la Manche au Tréport sur la Côte d’Albâtre, au terme d’un cours, long de 68 à 72 kilomètres selon les sources, qui lui fait traverser les départements de l’Oise, de la Somme et de la Seine-Maritime. Longtemps, elle servit de frontière naturelle entre des entités politiques puissantes et antagonistes.

Aujourd’hui, sa vallée verdoyante, moitié normande, moitié picarde, piquetée d’étangs, conserve une tradition verrière, remontant au Moyen Âge, qui en fait le premier pôle mondial du flaconnage de luxe. La présence de nombreuses entreprises implantées dans les petites villes ou villages qui s’égrènent le long de ses rives n’a pas compromis un environnement riche d’espèces animales et végétales. Les eaux poissonneuses de la Bresle, classée cours d’eau de première catégorie dans son intégralité, voient remonter saumons atlantiques et truites de mer en grand nombre.

Pays de la Loire

Portrait de Catherine de Parthenay.
Portrait de Catherine de Parthenay.

Catherine de Parthenay, née le au parc-Mouchamps et morte le dans le même lieu, est une humaniste française, femme d'un héroïsme antique, connue à son époque pour son engagement calviniste.

Parlant et écrivant le latin, le grec et l'hébreu, poétesse, dramaturge et mécène, elle est la descendante d'une lignée de femmes de la Renaissance, Michelle de Saubonne et Antoinette d'Aubeterre, qui alliaient l'érudition à la foi. Elle reçut vers onze ans les leçons du mathématicien François Viète, alors secrétaire de sa mère qui l'élevait. Mariée à quatorze ans au baron Charles de Quellenec, elle lui intentera (avec sa mère) un procès pour empêchement dirimant demeuré célèbre. Cependant, à la mort de son mari (lors de la Saint-Barthélemy), elle compose une élégie à sa gloire et à celle de l'Amiral de Coligny. Peu après, elle fait jouer dans La Rochelle assiégée une tragédie, Holopherne, dont il ne reste rien.

Douée pour les mathématiques et pour la littérature, elle fut mariée en secondes noces au vicomte René II de Rohan, dont elle eut six enfants. Veuve une seconde fois, elle se consacra à l'éducation de ses fils Henri II de Rohan et Soubise, et de ses filles, Anne, Catherine et Françoise, dans son château de Blain puis au parc-Mouchamps. Connue au grand siècle comme la mère des Rohan, elle reprocha son abjuration à Henri IV dans un pamphlet publié anonymement mais qui lui est unanimement attribué ; quelques années plus tard, elle déplorera sa mort dans un très beau poème. Tallement des Réaux en a laissé le portrait d'une femme lunatique et quelque peu décalée. Vers la fin de sa vie, elle combattra aux côtés de ses enfants pour faire respecter l'esprit de l'édit de Nantes, mais son parti sera vaincu à La Rochelle, après un siège héroïque, où l'on dit qu'elle et sa fille Anne mangèrent le cuir des chevaux. Emprisonnée puis exilée sur ses terres sur ordre de Louis XIII, elle mourra trois ans plus tard sur les lieux de sa naissance, âgée de soixante-dix-sept ans.

On la nomme, selon les époques de sa vie, Mlle Soubise, la baronne du Pont ou la mère des Rohan.

Picardie

La Bresle est un fleuve côtier du nord-ouest de la France se jetant dans la Manche au Tréport sur la Côte d’Albâtre, au terme d’un cours, long de 68 à 72 kilomètres selon les sources, qui lui fait traverser les départements de l’Oise, de la Somme et de la Seine-Maritime. Longtemps, elle servit de frontière naturelle entre des entités politiques puissantes et antagonistes.

Aujourd’hui, sa vallée verdoyante, moitié normande, moitié picarde, piquetée d’étangs, conserve une tradition verrière, remontant au Moyen Âge, qui en fait le premier pôle mondial du flaconnage de luxe. La présence de nombreuses entreprises implantées dans les petites villes ou villages qui s’égrènent le long de ses rives n’a pas compromis un environnement riche d’espèces animales et végétales. Les eaux poissonneuses de la Bresle, classée cours d’eau de première catégorie dans son intégralité, voient remonter saumons atlantiques et truites de mer en grand nombre.

Poitou-Charentes

Rameurs sur la Charente
Rameurs sur la Charente

La Charente (en saintongeais Chérente, en occitan Charanta) est un fleuve français.

Prenant sa source à Chéronnac dans la Haute-Vienne à 295 mètres d'altitude , elle traverse ensuite les départements de la Charente, une petite partie de la Vienne, la Charente à nouveau, la Charente-Maritime avant de se jeter dans l'océan Atlantique entre Port-des-Barques et Fouras par un large estuaire.

Provence-Alpes-Côte d'Azur

La « vieille ville » de Grasse.
La « vieille ville » de Grasse.

Grasse, « capitale mondiale des parfums », est une commune française du département des Alpes-Maritimes et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur nommée Grassa ou Grasso en provençal.

Les premières traces de présence humaine dans le pays de Grasse datent du Néolithique mettant en évidence une population plus importante qu’ailleurs. Ligures, Grecs puis Romains s'y installent, chassés successivement par les Burgondes, les Ostrogoths, les Francs et les Lombards. Lors du rattachement de la Provence au Royaume de France Grasse refuse de faire allégeance et rejoint le Royaume de Lombardie, celui de Bourgogne puis celui d’Arles qui la délivre des Arabes. Les Grassois rejètent le régime féodal et abolissent le servage. Une aristocratie de consuls se forme et prend le pouvoir. En 1171 et 1179, Grasse signe les premiers traités politiques et commerciaux avec Gênes et Pise pour l'exportation et l'importation de toiles, cuirs, blé, peaux brutes, peaux tannées, vin et bétail. Cette importance grandissante attire l’attention du Comte de Provence qui prend la ville en 1220 et la rattache au comté en lui octroyant cependant de nombreux privilèges. L’artisanat de la tannerie est la principale activité économique et commerciale. En 1482, Louis XI annexe la Provence et Grasse devient française. Pendant la Renaissance, Charles Quint pille et incendie la ville. Grasse prend position en faveur d’Henri IV et de l'édit de Nantes dans les guerres de religion. Durant le XVIIe siècle, c’est l’apogée de l’industrie de la tannerie, mais aussi le début de celle du parfum et des « gants parfumés ». Des hôtels particuliers sont construits pour la noblesse provençale. Lors de la division de la France en 83 départements par l'assemblée Constituante, en janvier 1790, Grasse fait partie du département du Var dont elle sera la préfecture de 1793 à 1795. Grasse est alors une ville de tradition opportuniste et commerçante. Une guillotine est installée où sont exécutés trente « ennemis du peuple » et de nombreux Grassois sont emprisonnés pour avoir montré leur hostilité à la Révolution. Le XIXe siècle est un siècle de prospérité. Le parfum se développe et Grasse devient « capitale mondiale des parfums ». De grandes usines apparaissent, signe d’adhésion à la Révolution industrielle. La Princesse Pauline y séjourne en 1811, de riches étrangers construisent de magnifiques villas et la ville s’enrichit. En 1860 l'arrondissement de Grasse est rattaché au département des Alpes-Maritimes. Au XXe siècle, Grasse garde sa réputation touristique et l’industrie des parfums se transforme et se modernise.

La Réunion

L'Âme de la France en bronze dans son cadre actuel à Hell-Bourg, sur fond de montagnes et entourée de fanjans.

L’Âme de la France est le nom donné par le sculpteur français Carlo Sarrabezolles à trois statues monumentales identiques qu’il a réalisées dans trois matériaux différents durant l’entre-deux-guerres, la première en plâtre en 1921, la deuxième en pierre en 1922 et la dernière en bronze en 1930. D’une hauteur de 3,20 mètres, elles représentent une guerrière aux seins nus levant les bras vers le ciel.

Réalisée à partir du premier des trois modèles, la sculpture la plus récente est actuellement installée sur un piédestal à l’entrée d’Hell-Bourg, dans les Hauts de l’île de La Réunion, département d’outre-mer de l’océan Indien. Elle a été offerte par le député Lucien Gasparin à la commune de Salazie en 1931 et a depuis lors traversé l’histoire réunionnaise d’une façon irrégulière.