Walid Bennani
Cet article est une ébauche concernant un homme politique tunisien.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Walid Bennani | |
 Portrait de Walid Bennani. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député de la circonscription de Kasserine | |
| – (4 ans, 11 mois et 11 jours) |
|
| Élection | 26 octobre 2014 |
| Législature | Ire |
| Groupe politique | Ennahdha |
| Constituant de la circonscription de Kasserine | |
| – (3 ans et 10 jours) |
|
| Élection | 23 octobre 2011 |
| Groupe politique | Ennahdha |
| Président d'Ennahdha | |
| – (1 mois) |
|
| Prédécesseur | Noureddine Arbaoui |
| Successeur | Rached Ghannouchi |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Kasserine (Tunisie) |
| Nationalité | tunisienne |
| Parti politique | Ennahdha |
| Diplômé de | ENA |
| Profession | Avocat |
modifier  |
|
Walid Bennani (arabe : وليد البناني), né le à Kasserine, est un homme politique et avocat tunisien, membre de l'assemblée constituante puis de l'Assemblée des représentants du peuple.
Biographie[modifier | modifier le code]
Diplômé de l'École nationale d'administration en 1976, il travaille en tant que directeur de service au sein du ministère du Transport[1]. Il poursuit ensuite ses études en Belgique, où il obtient un diplôme en gestion des entreprises[1].
Il est l'un des fondateurs du Mouvement de la tendance islamique, devenu Ennahdha[1], dont il est le président en 1991, ainsi que membre de son bureau exécutif.
En 1981, il est condamné à cinq ans de prison en raison de son appartenance au mouvement islamiste, puis à cinquante ans de prison et enfin par contumace à la prison à vie, en 1992[1]. En effet, il quitte la Tunisie pour s'installer en Belgique, où il obtient l'asile en ; son extradition est demandée en vain par le régime de Zine el-Abidine Ben Ali sur la base d'accusations de terrorisme[2],[3]. Il rentre d'exil après la révolution de 2011 pour reprendre ses activités politiques[1]. Il fait alors partie des candidats à l'élection de l'assemblée constituante, qui lui permet d'être élu comme représentant de la circonscription de Kasserine[1].
En 2013, il est accusé par le journal belge La Meuse d'être « un dangereux islamiste » et d'avoir coûté 324 000 euros au contribuable belge durant ses 18 ans passés dans le pays[4].
Il est marié et père de trois enfants[1].
Références[modifier | modifier le code]
- (ar) « وليد البناني » [« Walid Bennani »](Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur marsad.tn.
- « Avis favorable pour l'islamiste candidat réfugié », sur archives.lesoir.be, (consulté le ), p. 8.
- Agnès Gorissen, « Pour l'opposant tunisien, le juge Ben Ayed soumet la Belgique à un chantage », sur archives.lesoir.be, (consulté le ), p. 19.
- Gaspard Grosjean, « Exclusif : la Belgique a entretenu un dangereux islamiste tunisien », sur lameuse.be, (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
- Walid Bennani sur Commons
