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Swiss Policy Research
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Adresse swprs.org
Langue Majoritairement en allemand et en anglais. L'article concernant la pandemie de covid-19 intitulé "Les faits sur le-coronavirus" peut être lu dans 21 langues differentes.
Siège social inconnu
Lancement 2016
État actuel en activité

Swiss Policy Research[modifier | modifier le code]

Swiss Policy Research (SPR)[1], est depuis 2016 un site internet qui se décrit comme un "projet de recherche et d'information sur la propagande géopolitique dans les médias suisses et internationaux".[2] Les éditeurs sont anonymes et le financement inconnu.

Sélection des sujets de thème[modifier | modifier le code]

Selon SPR les travaux les plus connus pour lesquesl divers études et rapports ont été publiés sur leur site Web sont[3]:

  • Une étude intitulé "Les faits sur le Coronavirus" donnant une vue d'ensemble pour aider à faire une évaluation réaliste des risques.
  • Des études sur l’objectivité de la Neue Zürcher Zeitung (abrégé NZZ), la Schweizer Radio und Fernsehen (SRF) et trois agences de presse mondiales[4].
  • La définition du concept de navigateur média pour l'orientation géopolitique des médias germanophones et anglophones par rapport à l’Otan[5].
  • Les techniques de manipulation utilisé par les médias, les cléfs de la propagande[6].
  • Infographies sur les réseaux de médias en Suisse[7], en Allemagne[8], en Autriche[9] et aux États-Unis[10].
  • Une analyse de la manipulation de Wikipedia mettant en doute la transparence de l’encyclopédie en ligne.[11]
  • Une analyse de la logique impérialiste ainsi que le rôle des médias traditionnels dans les guerres[12].
  • Un rapport d'expérience d'un journaliste[13].
  • Une analyse de la propagande russe[14].

Dans une étude, de 2018, concernant la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), SPR a souligné la forte influence des États-Unis ou de l'OTAN en ce qui concerne les reportages sur les conflits géopolitiques la qualifiant de propagande.[15] En 2017, la Schweizer Radio und Fernsehen (SRF) a également été accusée de faits similaires. Le spécialiste des médias et de la communication Vinzenz Wyss (de) estime qu'il est légitime et important d'examiner les rapports pour des récits spécifiques. Cependant, sur le plan méthodologique, comme dans le cas de la la Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), la valeur scientifique de l'étude présente des lacunes si l'analyse ne porte que sur un seul jour et un seul cas.

Le spécialiste des médias Stephan Ruß-Mohl (de) considère ces études comme de la propagande et non comme une recherche sérieuse sur la propagande. Il considère comme douteux que de prétendus scientifiques veullent rester anonymes. Il ajoute « Ce n'est pas comme ça que ça marche, du moins pas dans un pays comme la Suisse » et doute qu'il s'agisse de chercheurs[16]. Pendant la pandémie de Covid-19 une étude critique intitulé "Les faits sur le Coronavirus"[17] a été publié en citant des sources dont le but étaient de démontrer que le Covid-19 serait comparable à une grippe et que les mesures prises contre cette pandémie étaient disproportionnées[2][18]en citant un haut fonctionnaire allemand du ministère de l’intérieur qui estime que l’on ne peut pas combattre la pandémie de Covid-19 en ignorant ses effets collatéraux.[19]

Autoportrait de SPR et anonymat de ses auteurs[modifier | modifier le code]

Sur son site internet en langue allemande dans le menue déroulant « Projekt » sous « Kontakt »[20], SPR se présente comme étant une des publications les plus renommées dans le domaine de la recherche et d'information sur la propagande géopolitique dans les médias suisses et internationaux et dont plusieurs contributions ont été cité dans d’autres ouvrages et partagé par Julian Assange tout en étant reçues de manière critique par de nombreux autres médias. Les membres de SPR déclarent vouloir rester anonyme pour éviter diffamation et sanctions professionnelles à leur égard.[2] Les rapports de recherche sont également publiés de manière anonyme.[15][16]

Critiques[modifier | modifier le code]

  • Le journal télévisé allemand Tagesschau a critiqué SPR en 2017 sous le titre désinformation au lieu de recherches sérieuses. Il en déduit que le site semble sérieux mais avec des lacunes dans l'approche de l’analyse. Tageschau relève l’anonymat des auteurs des études. Selon SimilarWeb, les consultations du site proviennent pour 77 pour cent d'Allemagne et 6 pour cent de Suisse. Pour le mois de septembre 2017, le nombre de visite du site dépasse 120000.[16]
  • Le journaliste Felix E. Müller (de) a écrit dans la NZZ am Sonntag en 2018: «Nous n'avons pas à fournir une scène pour les conflits allemands» et estime que le site Web tire des revendications intenables contre les médias locaux et refuse de révéler qui est derrière cela. Quiconque veut comprendre la Suisse avec des schémas de pensée allemands se retrouvera sur la mauvaise voie. Les médias suisses sont relativement bien acceptés et il en cite plusieurs exemples. Il y voit une des raisons pour lesquelles, contrairement à l'Allemagne, il n'y a guère de biotope des médias alternatifs en Suisse. Des débats conçus en Allemagne se déroulent sur la scène suisse. De toute évidence, on n'atteint pas la grande masse du public en Suisse avec cela.[15]
  • Patrick Gensing (de) a corrigé en avril 2020 dans l'ARD-Faktenfinder (de) que l'allégation d'introduction d'une censure des coronavirus par la loi au Danemark par Swiss Propaganda Research n'est pas vraie, mais la "loi modifiant le droit pénal, judiciaire et étranger" est principalement contre Le crime dirigé en relation avec la crise du coronavirus et aucune mise en œuvre de la censure n'était reconnaissable.[22]
  • Le journaliste Andrea Haefely a critiqué en mai 2020 dans le magazine Beobachter (de): "Le site Web Swiss Propaganda Research subordonne aux médias suisses ce qu'il fait lui-même: nourrir les lecteurs avec des informations douteuses." On ne sait pas à quel point la Suisse est réellement présente sur le site. . Le fait que la lettre ß, qui n'est pas utilisée dans ce pays, apparaisse 529 fois, suggère plutôt que des cercles allemands sont à l'œuvre.[2]
  • En mai 2020, le journaliste Kurt Pelda (de) a estimé dans le Tages-Anzeiger que la crise du Coronavirus avait également rendu la recherche suisse sur la propagande beaucoup plus populaire. Les manifestants se méfient du gouvernement et de la presse, ils s'inspirent des «médias alternatifs» sur Internet, dont SPR fait partie. Le matériel correspondant a été distribué lors d'une manifestation à Zurich. Pelda accuse le site Internet de diffuser "une propagande particulièrement mauvaise sur la guerre en Syrie". Le SPR affirme que les attaques aux armes chimiques y ont été organisées, bien que les enquêtes de l'ONU aient prouvé le contraire.[23]
  • En juin 2020, le Bayerischer Rundfunk a déclaré que la plateforme se présentait comme un groupe de recherche, mais qu'elle n'était pas scientifique et dépeignait des mythes de conspiration: «Vous faites un travail de source sélective et raccourcissez les résultats de l'étude. Au lieu de cela, les auteurs collectent des liens à partir de sources diverses, parfois peu fiables, et modifient leurs déclarations sans en rendre les raisons transparentes. Cela ne correspond pas aux normes de qualité de la science ou du journalisme - tout comme les documents sur la critique des médias appelés «études».[24]

Références[modifier | modifier le code]

Ce texte est en grande partie la traduction de la version allemande.

  1. « Swiss Policy Reseach »
  2. a b c et d (de) « Swiss Propaganda Research: Anonyme Warner mit scharfem S », sur Beobachter (consulté le )
  3. « Willkommen (bienvenue en allemand) », sur swprs.org
  4. (en-US) « SRF: Die Propaganda-Analyse », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  5. (en-US) « Der Medien-Navigator 2020 », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  6. (en-US) « Der Propaganda-Schlüssel », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  7. (en-US) « Das Transatlantik-Netzwerk », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  8. (en-US) « Medien in Deutschland », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  9. (en-US) « Medien in Österreich », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  10. (en-US) « Das American Empire und seine Medien », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  11. (en-US) « Wikipedia: Eine Desinformations-Operation? », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  12. (en-US) « Die Logik imperialer Kriege », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  13. (en-US) « Erfahrungsbericht eines Journalisten », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  14. (en-US) « Russische Propaganda », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  15. a b et c Felix E. Müller, « Wir müssen keine Bühne für deutsche Streitereien bieten », sur NZZ am Sonntag (consulté le )
  16. a b et c « Desinformation in der Schweiz: Propaganda statt seriöser Forschung | tagesschau.de », sur web.archive.org, (consulté le )
  17. (en-US) « Les faits sur le Coronavirus », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  18. (de) « Alternative Ansichten », sur Schaffhauser AZ, (consulté le )
  19. Evelyn Finger et Holger Stark, « Warum ein Beamter in der Corona-Krise den Aufstand wagt. », sur www.zeit.de (consulté le )
  20. (en-US) « Kontakt », sur Swiss Policy Research, (consulté le )
  21. Daniel Vogler, « Medienstrukturen »
  22. (de) tagesschau.de, « Corona-Krise: Zensur in Dänemark eingeführt? », sur tagesschau.de (consulté le )
  23. « Wer steckt hinter den «Corona-Rebellen»? », sur https://twnews.ch/ch-news (consulté le )
  24. (de) « #Faktenfuchs: Wie glaubwürdig ist "Swiss Policy Research"? », sur BR24, (consulté le )