Utilisateur:Miguel Da Silva/Light and Space

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Light and Space, désignant «Lumière et Espace» est un mouvement artistique américain basé en Californie à l'ouest États-Unis d'Amérique. Il apparait parallellement au mouvement minimaliste des années 60, qui se situe lui à l'est de l'Amérique, raison pour laquelle Light and Space porte aussi l'étiquette «West Coast Minimalism» ou «California Minimalism»[1]. Les deux apparaissent en réaction au lyrisme pictural de l'Expressionisme abstrait et en opposition à la tendance figurative et sa popularité du Pop Art. Le mouvement se rapproche beaucoup de l'Op Art, et du minimalisme.

Le courant ayant connu ses origines dans les années 60 ne connait sa fondation officielle [a] qu'en 1971 suite à une exposition portant le nom «Transparency, Reflection, Light, Space»[b][2] à la galerie de l'Université de Los Angeles (UCLA). Entre les exposants étaient les artistes Craig Kauffman, John McCracken et Larry Bell, Peter Alexander et Robert Irwin qui se proclamment fondateurs du groupe, mais aussi du mouvement Light and Space[c]. Un artiste qui d'ailleurs n'est pas à écarter est James Turrel, qui n'appartenant pas à leur groupe, suite à une querelle avec Robert Irwin[3], joue néanmoins un rôle primordial. Il va agir indépendamment et va contribuer beaucoup au mouvement Light and Space.

The Light Inside de par James Turrell, interprétation par Miguel Da Silva

Caractéristiques et concept[modifier | modifier le code]

Le minimalisme californien consiste en réduire l'objet à sa forme la plus minimaliste, en travaillant avec l'interaction de la lumière et de l'espace. En réduisant l'objet à l'éphémère, l'œuvre ne consiste plus en elle même, mais à la perception visuelle. Il y a donc aussi une intention d'interaction avec le public, qui devient un participant de leurs œuvres puisque chacun va les interpréter de façon différente, dépendant de leur perception. Les œuvres sont souvent «site-specific»[d] puisqu'elles sont adaptées au lieu et ne peuvent donc pas être transférées vers d'autres galeries ou musées, ce que les rend uniques. Il y a d'un côté les artistes intéressés aux nouvelles technologies et d'autres par ceux qui s'intéressait à la psychologie de la perception.

John McCracken spécifit «J'étais toujours intéressé par la forme, après pour créer une telle forme, il faut qu'elle soit constitué d'une matière. La couleur me semblait une matière naturelle à utiliser, car elle est abstraite. En effet quand on crée une forme composée de couleur, on construit un objet qui est abstrait. La forme seule serait bien évidemment plus abstraite, puisque c'est une image mentale, , mais du coup il y a rien sur quoi on peut saisir nos perceptions, voilà pourquoi il nous faut de la matérialité. Par contre si c'est fait à partir de métal, pierre ou bois, ou autre, alors on va avoir avez quelque chose qui, à mon avis, peut trop insister sur l'aspect physique de la forme et donc être difficile à percevoir comme purement mental. Une chose importante derrière ceci c'est que toutes les choses à la base sont mentales bien que réelles d'une part, elles sont d'autre part composées d'énergie et, à son tour, d'une pensée pure »[4]

Artistes[modifier | modifier le code]




Expositions collectives[modifier | modifier le code]

  • 1971: Transparency, Reflection, Light, Space, à l'UCLA, Los Angeles
  • 1976: Ambiente/arte dal futurismo alla body art, à la Biennale de Venise, Venise
  • 2010: Primary Atmospheres (Works From California), David Zwirner Gallery, New York
  • 2011: Phenomenal: California Light, Space, Surface, au MCASD, San Diego

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]

James Turell, Light and Space

Rachel Rivenc, Made in Los Angeles: Materials, Processes, and the Birth of West Coast Minimalism

Mike Kelley, Thomas Kellein, Kunsthalle Basel

Robin Clark, Phenomenal: California, Light, Space, Surface

Notes[modifier | modifier le code]

  • a  1971 est la date officielle de leur proclamation en tant que groupe
  • b  en français «Transparence, Réflection, Lumière, Espace»
  • c  à ne pas confondre avec le mouvement
  • d  spécifié et adaptée pour le lieu d'exposition (contraire de «non-site-specific»)

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Light and Space Movement », sur Artsy, c. 2010 (consulté le )
  2. (en) « How the Light and Space Movement Prefigured Today's Merger of Art and Tech » [archive du ], sur Art Space (consulté le )
  3. (en) Jori Finkel, « Shining a light on Light and Space art » [archive du ], sur Los Angeles Times (consulté le )
  4. (en) Rachel Rivenc, Made in Los Angeles : materials, processes, and the birth of West Coast Minimalism, Los Angeles, The Getty Conservation Institute, (ISBN 9781606064658, lire en ligne), p. 114