Utilisateur:Mallallgamme/Brouillon

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Mallallgamme de son vrai nom : Novakovic, Andric, Radoman, Cizek ; Ivan. Né le 06/03/1983 à DUBROVNIK, en Yougoslavie, actuelle Croatie. Immigré originaire d'un peu partout de cette région d'Europe, coincé entre les Balkans et la Ragousa dalmate,arrivera en France en 1991 à l'âge de 9 ans, 6 mois après que les conflits Serbo-Croates eut commencés. Ce jeune homme, commencera par intégrer une équipe de Water-Polo de l'ONN, qui le mènera à devenir plusieurs fois champion de France, et jeune espoir FFN (INSEP) 2002. Parallèlement il étudie l'architecture au Léonard de Vinci d'Antibes, les Beaux Arts à la villa ARSON, et le design à l'ESDRA Lyon. Des écoles qu'il intègre après l'an 2000.

L'artiste débute son activité, en l'an 2000 avec notamment quelques graphitis qu'il réalise légalement dans des friches ou squattes, avec la participation de son frère. Et ce n'est véritablement qu'avec les fresques qui recouvrent les murs de sa grande chambre dans l'idée d'IN SITU qu'il créera son premier atelier  ; il y invite des grapheurs de tout horizons qui s'exerceront à peindre un pan de mur, qu'il recouvrira de son propre chef, jusqu'à arriver à l'abstraction totale. Et pour faute la fermeture de son premier atelier, le dernier coup de blanc qui l'amène à fortiori sur une autre voie, le numérique ou la peinture additive et non plus soustractive. Ayant toujours dessiné et peint étant petit, quelque chose d'autre lui aura fait changer de voie ; ce n'est qu'au cours de ses études d'architecture dans les années 1999, qu'il se rendit compte, en dessinant un trait au fusain, un soir, sur un mur de sa chambre, qu'il avait fait progresser son art, de manière imagée et virtuelle d'abord, dans son imagination.

Le processus_________________________________________________

Sans le savoir l'artiste était sur la voie un processus de fabrication, identique à celui d'un tatoueur ; dont le métier est de reproduire schématiquement les dessins de ces clients sur commande, s'approchant de leur volonté. De la même manière qu'un tatoueur est contraint par une législation esthétique et la lenteur de la réalisation d'un dessin, comparativement à la main de l'artiste pourvue d'un crayon. Il existe dans ce processus de gestation, de transfert, identique à celui d'un artiste en somme ; la réalisation sur planche d'une architecture contrainte selon une législation, est un mécanisme comparatif à celui d'un tatoueur. L'artiste contemporain lui n'a pas de contraintes il se les crée ou elles arrivent à lui malgré cette liberté, sa contrainte pendant toutes ces années aura donc été le trait régulier d'une planche architecturale ; au même titre qu'un trait régulier de la machine d'un tatoueur est la contrainte d'une exécution, le transfert d'un dessin. Il s'agit du même processus, que l'artiste aura organisé schématiquement selon ses plans, jusqu'au spiritisme. Doit-je rappeler que dans l'architecture il est également question de peau d'un bâtiment, d'articulations et de déambulations. Toutes ces choses se ressemblent ou s'assemblent, lui disait son père devant un tas de Lego.

C'est en se rendant compte, de ces nouvelles capacités, ce même soir dans sa chambre tout simplement, que l'artiste entamera cette nouvelle session ; sa dernière aura été dix ans plutôt, une tête de mort ou un bateau de pirate, un robot mi-homme pourvu de lance boulet dans la prolongation de son bras. Rien ne sera plus jamais pareil pour le jeune Mallallgamme, il avait pris, ce jour, ses libertés en recommençant un dessin sur une base qui avait mûrie, de dix ans. L'importance de rappeler que l'existence de Mallallgamme commence par hasard, ce avant d'entamer de quelconques études d'art qui n'auront durée que deux ans ; il ne s'y sent pas bien d'ailleurs, c'est une parenthèse qu'il referme assez rapidement dans sa vie, pour revenir à ces fondamentaux. On peut désormais estimer que l'art contemporain est devenu suffisamment libre pour donner accès à tout le monde, la prétention d'y dépendre.

Et pourquoi pas un enfant ? Certain se sont déjà posé cette question avant lui. Surtout que la performance à fait son entrée dans ce milieu, lui qui est un performeur avec son club depuis au moins dix ans, trouve les choses bien trop rangés, ce serrait schizoïde que de vouloir intégrer ce mouvement, il a besoin de rock, de métal, de punk, de hard core, de rap, de hop core, de hard tech, de classique, de jazz, de breakbeat, de dubstep, de jungle, néo métal, de minimal, de psychédelic, de folk, de techno, d'éléctro ; de genres "musicaux" et non d'appartenance. Il a besoin de sa chambre, son atelier, le deuxième pour le coup ; pour ce consacrer cette fois-ci au numérique, même si il prend un malin plaisir à réaliser quelques fresques dans le grand appartement de ces parents, qui l'encouragent même. Ces parents qui sont tout deux intellectuels sont, soit, architecte (DPLG), pour la réalisation de la maison plus contemporaine d'un des membres du banc Jelatcic en France, ou encore architecte pour un intérieur de la propriété de Sean Connery ou sa famille ; soit, dans le milieu de l'art et des musées , un professeur d'art pour les enfants, les ados et les grands.

Le rapprochement ________________________________________________

Après le Old school New yorkais la tradition du lettrage veut que l'on fasse abstraction du nom premier, pour exprimer d'avantage cette crise identitaire qui se cache derrière le masque du grapheur. Car rappelons le les premiers graphitis sont la pour marquer, rayer comme la traduction le dit ; communiquer depuis les cités, une façon de faire voire que l'on existe aussi. Un moyen efficace et symbolique du graphiti en est devenu le train, nous renvoyant au voyage et à la non communication, ou plus tôt à la non évolution. Car si l'on parle c'est par ce que l'on s'émancipe concrètement.

Outre le fait d'utiliser la bombe à peinture comme les grapheur, l'artiste qu'il est n'a pas grand chose avoir avec le graphiti New Yorkais ; c'est trop impersonnel que de le comparer à un style particulier, mais Mallallgamme vient d'un autre monde, il vient à peine d'apprendre à parler. Pour évoluer il ressent la nécessité de retourner à ces sources et l'enfance, c'est la comparaison qui le pousse à se rapprocher des grapheur ; la non communication et la dureté des cités sont très limitrophes des performances, assez proxémiques. Une année passé à Marseille dans une cité lors de ces études préparatoires, sont l'occasion de prendre quelques cliches en déambulant dans le ghetto.

Mallallgamme ne traverse pas de crise identitaire et ne vient pas de cité c'est pour l'heure tout le contraire, mais ressent un besoin plus fort de crée une disjonction entre l'élève modèle et sportif (INSEP) qu'il est, et ce qu'il était. Mallallgamme vient donc de mourir, car c'est un réfugié politique, un cousin d'Afrique, un gosse bobo et bourgeois, un petit garçon comme tous les autres ; qui n'a qu'une seule envie, renaître pour pouvoir se corriger et s'épanouir dans un monde qui ne demande qu'a échelonner les moins adroits vers le bas. Tout le problème étant la frontière de cette vérité que Mallallgamme recherche au travers de la sienne.

orientation_________________________________________________________

Non moins théâtral que stratégique, violent ou sensible: l'artiste développe autour et vers le numérique une moyenne étant donnée métaphysique, spirituelle ou mystique, néanmoins gommé de sens pour une quintessence des âmes. Un mot : Subversion.

Inspiré par l'activisme, le graphiti, la propagande; l'ensemble de son travail veut traiter, du copyright, de la perte d'identité du socio psychique et physique, ou encore des droits d'auteur. Sa méthode se fait de manière pragmatique, parcimonieuse afin de donner à l'acquéreur le choix de l'œuvre : précepte, percept et bien concept, ainsi que du support. Quoi de mieux que la peau comme palimpseste le medium d’un parti pris anthropique comme entropique. L'artiste se lie au tatoueur Valdeck, une collaboration qui dure depuis plus d'une dizaine d'années, afin de recouvrir son corps de ces propres dessins. Une idée que développera bien avant lui l'artiste Wim Delvoye, sans y donner plus d'importance, il s'agit littéralement là, de : non aliénation. Une idée reprise par les médias, dont le rôle de Rick Genest, dit Zombie Boy. Son professeur de dessin Jean Luc Verna, l'amène également sur cette voie de complétude. Son travail est introspectif comme rétrospectif, issue de la vague libre et gratuite, de la toile internet et des différents supports sociaux ; l'artiste y publie son travail, le change et le remanie, de manière incessante. C'est en tout cas ce qui permet à l'artiste d'exister, toujours dans le sens de non aliénation possible, sans s'éparpiller, en travaillant de chez lui.(fb).Son travail sur le passage, commencé en 2003, est totalement illustratif de cette manière de travailler ; il est de passage, ce qu'il lui rappel qu'il vient d'ailleurs, le rassure. Deux de ces expositions se déroulent dans des passages de rue, logé par les vitrines du MAMAC en 2013, et par les vitrines du palais Scala MONACO en 2012. L'artiste s'intéresse à la rue, au passage et à la foule, sa poésie traite de la rue, "Immortel" qu'il joue dans une troupe en 2012, parle de rue (ytube). Cette même année il signe une convention de partenariat avec le MUSEAAV, Nice, Garibaldi.

Une notion de plaisir et d'aimer au travers de l'art, qui est largement plus importante par sa présence et la masse, l’œil du médium est le regardeur. C'est là où se passe la magie et opère l'artiste ; il est à la fois regardé et le regardeur. Où est le regardeur rapporte le théâtre. Et s'interroge de l'origine le récit. Le médium que l'artiste recherche se trouve vraisemblablement dans la musique, qu'il mixe, qu'il écoute,qu'il compose ; il ou elle est impalpable, elle a en revanche besoin d'espace pour exister. Par ce simple concept, sans espace il n'y a pas de son et sans son il n'y a pas de musique, (information issue du GMVL de Lyon qu'il visite lors de ces études à l'Ecole nationale supérieure de design Rhône-Alpes). Paradoxalement tout le contraire de ses peintures qu'il accumule compulsivement sur la toile numérique, qui elles n'ont réellement pas besoin de plus d'espace, alors bien que l'artiste compose avec au moins 640 réalisations, en 2018.

Performances _____________________________________________

  1. 1991/2000 - 7 fois Champion de France toutes catégories confondues, Water Polo, Olympic Nice Natation, Nice-Matin
  2. 2002 - jeune espoir FFN (INSEP).

'Expositions' et réalisations____________________________________

  • Élément de la liste à puces
  1. 2012 - Palais Scala, MONACO (exposition échange, Zoïa Skoropadenko)
  2. 2012 - Volume, NICE (concert DJ,au côté de : DR OID, DJ Mad HATTER)
  3. 2013 - MUSEAAV, Garibaldi, NICE (convention de partenariat)
  4. 2013 - MAMAC, NICE (exposition temporaire)
  5. 2013 - Livre : TRANSITION, Disjonction, Origine, Passage ou Naissance.
  6. 2014 - Pigeonnier, Vieux Nice, (exposition visité dans l'entre de: Pierre Davis-Dutreix
  7. 2019 - Livre : Têtètüté - d'inspiration underground où se mêle proxémie du langage et schizoïdie du temps

artiste Anglais ; et bien d'autres)

citation ________________________________________________________

'Mon intérêt se trouve dans la théâtralité de la chose, soit, jouer de la conscience ou de l'inconscience des réalités changeantes. C'est cette bascule entre ces deux mondes qui devient intéressante et non plus ce sur quoi l'on se base ou on s'inspire ; cet instant inintelligible ou au delà de l'entendement, une métaphore de la guerre des neurones. L'émancipation de la psychanalyse freudienne qui nous berce gentiment et lentement jusqu'au psychodrame, mais nous a si bien guidé, canalisé et entretenue. Essayons désormais de voir ensemble la réalité des choses changeantes ; sociales, politiques, psychique, et artistiques.'