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Samiasly, de son vrai nom Samia Slimani, née en 1999 à Lyon, dans le département du Rhône est une productrice, et comédienne française d’origine Algérienne et Tunisienne venant du quartier de Bron Terraillon à Bron.

Biographie

Enfance et débuts (1999-2010)

Samia naît le 4 octobre 1999 à Lyon, en Auvergne-Rhône-Alpes d’un père français d’origine Algérienne et d’une mère française d’origine Tunisienne. Elle grandit dans la cité de Bron Terraillon dans la commune de Bron avec ses deux parents. Elle est l’aînée d’une fratrie de cinq enfants, avec trois petites sœurs et un petit frère. Elle commence à écrire des nouvelles à l’âge de 8 ans et se lance dans l’écriture de scénarios à l’âge de 17 ans en 2017 pour réaliser des films.

Jordanie (2000-2006)

Samia passe la première partie de son enfance à Amman en Jordanie, où sa famille s’installe à partir de la fin des années 2000. La religion musulmane étant prépondérante dans la scolarité du pays, elle y apprend l’écriture, la lecture de la langue arabe et le Coran à Al Haddi Al Muhammadi School à Amman. Elle y reçoit une éducation très stricte. Samia suit en plus de ses cours entièrement en arabe, le programme scolaire Français par correspondance, pour retourner en France à l’âge de 6 ans.

Retour en France (2006-2010)

En 2006, n’ayant pas connu d’art visuel ou musical en Jordanie dû à l’éducation strictement religieuse locale et n’ayant pas eu de télévision à Amman, elle se passionne pour la littérature et le cinéma dès son retour en France.

En 2008, à ses 8 ans, motivée par l’ascension de la chanteuse barbadienne Rihanna, elle écrit des nouvelles inspirées de sa vie et remplit des cahiers entiers : « Je n’écoutais pas de musique à ce moment de ma vie. Mais quand je suis rentrée de Jordanie, peu de temps après, Rihanna pétait tous les records à l’international. Quand j’entendais des titres comme Umbrella ou Only Girl, en accompagnant mon père faire les courses, je me sentais très puissante, comme si rien ni personne pouvais m’arrêter. Je voulais atteindre son niveau dans un domaine qui me passionne, et peut être toucher quelqu’un de la même manière qu’elle m’a marqué. Au delà de la célébrité, de l’argent, je sentais sa passion et sa détermination pour ce qu’elle faisait plus forte que tout ça, et c’est contagieux… Je voulais cette liberté. »

Samia s’ouvre doucement à la culture cinématographique et littéraire, et est de plus en plus passionnée jusqu’à ses 10 ans. Elle se plonge dans les livres et les films, mais le cinéma reste un rêve lointain pour elle.

Collège (2010-2016)

Samia intègre le collège-lycée privé musulman Al-Kindi à Lyon en 2010, dans la commune de Décines. Elle pense d’abord devenir vétérinaire, aimant beaucoup les animaux. Mais se rendant compte que la filière scientifique n’était pas pour elle, ses notes en mathématiques toujours basses, elle abandonne l’idée. Néanmoins, elle impressionne certains professeurs par la qualité de ses rédactions, et arrive à avoir des bonnes notes en Français. Son talent pour l’écriture ne passe pas inaperçu.

En 2015, elle obtient son Brevet des collèges.

Samia décide de passer au lycée dans un établissement public, fatiguée d’être toujours encadrée de manière stricte: « Je suis fière d’avoir eu une éducation musulmane aussi longtemps, ça a fait de moi la femme que je suis aujourd’hui, mais j’avais beaucoup trop d’ambition pour vivre une vie rangée. L’Islam occupe quand même toujours une grande place dans mon cœur. C’est parce que j’ai la foi que je fais des trucs de fou sans avoir peur. »

Sa classe de collège à Al-Kindi n’étant pas subventionnée par l’État, Samia est obligée de passer un test d’admission pour pouvoir être intégrée dans un lycée qui n'est pas privé. Sa note en mathématiques étant trop basse, elle n’est pas admise.

Elle décide donc de redoubler sa dernière année de collège dans un établissement publique, pour pouvoir passer dans son lycée de secteur.

En 2015, elle fait sa rentrée au Collège Lamartine à Villeurbanne et obtient une nouvelle fois son brevet des collèges en 2016, cette fois-ci avec une mention. Ses qualités rédactionnelles sont flattées par la directrice de l’établissement.

Apprentissage de l'Anglais (2016)

Samiasly se passionne pour la langue Anglaise, grâce à Rihanna et son affection pour la culture Afro-Américaine, admirant des figures que son père lui présente : Bob Marley, Mohamed Ali, Malcom X... Mais elle n’a jamais eu de bonnes notes en Anglais. Elle se lance le défi de savoir parler Anglais avant sa rentrée au lycée. Pendant les vacances d’été, elle ne sort pratiquement pas de chez elle pour apprendre cette langue.

Son actrice préférée étant Taraji P. Henson, elle découvre la série Empire: "J'ai suivi le parcours de cette actrice, que je trouvais trop mise de côté. J'étais contente de la voir dans une série, parce que c'est plus long. Je ne savais même pas que ça se passait dans le milieu du Rap, c'était une bonne surprise. Et ça a lancé sa carrière, j'étais au top." Samia regarde en sous-titré la première saison, puis la revoit sans les sous-titres deux fois. Elle apprend par cœur certaines scènes en version originale et se met à imiter le personnage de Cookie Lyon devant sa glace.

Elle s’interdit pendant deux mois de regarder ou d'écouter du Français, ne regarde que des interviews entièrement en Anglais et entame la lecture anglophone en lisant How to be a Bawse de la Youtubeuse Indienne Lily Singh. Arrivée à la rentrée au lycée, elle parle aussi bien l'Anglais que le Français.

Lycée (2016-2018)

En 2016, Samiasly fait sa rentrée au lycée Jean Paul Sartre à Bron. Elle s’oriente vers une filière littéraire, consciente de la valeur de sa plume.

Fin 2017, après avoir assisté au tournage d’un clip du rappeur marseillais Elams, et au spectacle de l’humoriste belge Nawell Madani, elle est convaincue qu’elle veut faire carrière dans le cinéma en tant que réalisatrice.

Elle obtient en 2018 son Baccalauréat Littéraire.

Faculté (2018-2019)

L'année 2018-2019, Samia fréquente le campus de l’Université Lumières Lyon 2 sur le Campus de Bron, et suit un programme de Langues étrangères appliquées (Arabe, Espagnol, Anglais). Suite au conseil d’un des réalisateurs du film Les Déguns, elle prend une option théâtre, qu’elle pratique plusieurs mois. Elle prend aussi une option montage vidéo, et adhère à une association étudiante de cinéma: "J'étais tellement investie dans ces cours du soir qu'il m'arrivait de rentrer de la Fac à 22H00, alors que le campus est à côté de chez moi."

Elle ne peut plus suivre ses options de cinéma en raison d’un changement d’emploi du temps au deuxième semestre. Samia ne se sent plus à sa place à l’Université, et une professeure lui conseille de ne pas se forcer à venir si elle ne peut plus suivre, apercevant Samia pleurer durant son cours. Elle décide de ne plus retourner à la fac après les partielles de fin d’année. Samia valide des modules, mais ayant séché trop de cours, elle ne valide pas son année.

Carrière

Culture urbaine, Rap Français (2017-2019)

Entre 2017 et 2018, Samiasly crée un site d’actualités Rap Français : FRAP. Elle y publie des articles sur les dernières sorties de clips, donne son avis sur les sorties d’albums Rap de l’année, et met en avant les artistes de sa région sous le pseudonyme La S. Elle pense à une carrière dans le journalisme urbain: "C'était cool, j'écrivais… Mais plus j'écrivais sur d'autres artistes plus je me rendais compte que j'en étais une. Et je suis une femme, je me voyais pas diriger les interviews des rappeurs que j'écoutais sans d'abord me faire respecter comme il se doit." Elle arrête un an après, à 17 ans, sûre que le cinéma est sa voie.

En février 2017, Samia assiste au tournage du clip Le son qui fout le Darwa du rappeur marseillais Elams, à Vénissieux.

Le 7 décembre 2017, elle se rend au spectacle C’est moi la plus Belge de Nawell Madani à Vaulx-en-Velin, une semaine après avoir vu au cinéma son film C’est tout pour moi : « Quand j’ai vu Nawell sur scène, avant même qu’elle commence son spectacle, je savais que je pouvais faire ce que je voulais de ma vie.».

Début 2018, Samiasly participe à l’avant première du film Les Deguns, adapté de la web-série éponyme Les Déguns en présence de l’équipe du film à Brignais. Avant de prendre une photo avec Karim et Nono à la fin de la séance, elle imite Karim et laisse les Déguns morts de rire derrière elle. Le réalisateur Claude Zidi Jr. l’arrête alors pour lui demander ce qu’elle a pensé du film. Elle en profite pour lui poser des questions sur le métier. Il lui conseille de se lancer, et de faire du théâtre pour pouvoir diriger les acteurs.

En septembre 2018, à la fin de ses 18 ans, elle sèche un cours à la Fac pour assister au tournage du clip Pas Pareil du rappeur marseillais YL, en featuring avec le rappeur parisien Timal. D’autres rappeurs venant de Lyon étaient présents comme LaFamax et Vrax: « Malgré ce qui a pu être dit dans les journaux sur le tournage de ce clip à Vénissieux, l'ambiance était agréable. Il y a eu un peu d'agitation quand les caméras sont arrivées, ce qui est normal. Je nous sentais unis, forts, semblables. Je me sentais à ma place, même avec l’adrénaline. Personne n'a sorti d'arme, il faut que les médias arrêtent de raconter n'importe quoi sur nous. On est des artistes, pas des animaux.», déclare-t-elle.

Production (2019-2020...)

Début 2019, Samiasly crée à 19 ans Samsprod, sa boîte de production. Elle développe sa structure depuis, pour pouvoir légalement sortir ses projets de fiction.

En avril 2019, Samsprod devient aussi une marque de vêtements, que Samia continue de développer. Elle vend une édition limitée de T-shirts et de casquettes pour annoncer le lancement de la marque. Elle étend doucement son influence depuis son quartier à Bron.

Début février 2020, elle diffuse tous les jours des vidéos d'humour d'elle sur Snapchat pour agrandir son audience, une de ses premières vidéos atteint 40 000 vues en trois mois sur l'application Instagram.

Marathon des 40 vidéos (2020)

Fin mai 2020, à 20 ans, Samiasly sous-titre 40 extraits d'interview en deux semaines pour promouvoir sa marque. Elle choisit des extraits d'interviews d'artistes urbains Américains qu'elle écoute comme DaniLeigh, Saweetie, Cardi B, Nipsey Hussle, Roddy Rich ou DaBaby. Elle en diffuse trois fois par semaine de juin à août 2020 sur ses réseaux sociaux et la chaîne YouTube de sa production. Samia choisit des extraits qui exposent sa vision sur le quartier, l'argent, la célébrité, le Rap et le show business.

Elle se fait approcher pour du créer du sous-titrage Français de vidéos anglophones.

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