Utilisateur:GloBoy93/Brouillon Ligue des électeurs pour la conservation

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La Ligue des électeurs pour la conservation (League of Conservation Voters, LCV) est fondée en tant qu'organisation à but non lucratif 501(c)(4) en 1970 par Marion Edey, inspirée par David Brower après sa démission du Sierra Club[1]. Elle est basée à Washington, D.C[2]. LCV joue rapidement un rôle dans plusieurs élections en aidant à élire des candidats écologistes et à vaincre des opposants à la conservation de l'environnement. Bien que l'organisation soit initialement liée à Friends of the Earth, elle doit en devenir indépendante pour respecter les lois sur le financement des campagnes électorales[1]. La Ligue des électeurs pour la conservation établit une évaluation annuelle des votes des membres du Congrès sur les questions environnementales[3].

Entre 2002 et 2012, elle investit plus d'un million de dollars en lobbying[2].

En 2012, elle dépense environ 36 millions de dollars dans le financement de campagnes électorales, dont 10,8 millions de dollars en publicités politiques indépendantes visant à influencer les élections fédérales, notamment en attaquant les candidats républicains opposés à la régulation environnementale et en promouvant des candidats démocrates pro-environnement[2],[4].

En 2012, ses dirigeants sont Gene Karpinski (président) et Navin Nayak (vice-président des campagnes)[2].

En 2013, elle est principalement soutenue par des dons anonymes. Elle reçoit 2,6 millions de dollars du Green Tech Action Fund et 2 millions de dollars du Advocacy Fund[4].

D'après les politologues Patrick Fisher et Michael Taylor, bien que la Ligue des électeurs pour la conservation se présente comme une organisation non partisane, ses scores révèlent des tendances partisanes marquées. Depuis les années 1990, les démocrates ont généralement des scores beaucoup plus élevés que les républicains au sein de l'évaluation annuelle des votes des membres du Congrès sur les questions environnementales par la LCV[5]. Selon le Center for Public Integrity, elle soutient principalement des candidats pro-environnementaux, en majorité démocrates[2].

En juin 2003, la Ligue des électeurs pour la conservation attribue la note « F » au président George W. Bush pour ses politiques environnementales, le qualifiant de président ayant le pire bilan environnemental de l'histoire des États-Unis. Selon leur rapport, l'administration Bush favoriserait systématiquement les intérêts industriels au détriment de la protection de l'environnement et de la santé publique. La Ligue critique le Clear Skies Act (en) et la Healthy Forests Initiative (en), les considérant comme des tentatives pour affaiblir les régulations environnementales existantes. De plus, elle dénonce le retrait des États-Unis du protocole de Kyoto et le manque de direction de Bush sur les questions environnementales internationales. L'administration Bush réfute ces accusations, les qualifiant de partisanes et affirmant que leurs politiques environnementales sont efficaces et coopératives[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Tom Turner et Bill McKibben, David Brower: the making of the environmental movement, Oakland, University of California Press, (ISBN 978-0-520-27836-3), chap. 11 (« From Archdruid to Friend of the Earth »)
  2. a b c d et e (en) Reity O'Brien, « Nonprofit profile: League of Conservation Voters Inc. » Accès libre, sur Center for Public Integrity, (consulté le )
  3. (en) Alan Neuhauser, « Grade F: Environmental Group Flunks House GOP » Accès libre, sur U.S. News & World Report, (consulté le )
  4. a et b (en) Michael Beckel, « League of Conservation Voters becoming 'dark money' heavyweight » Accès libre, sur Center for Public Integrity, (consulté le )
  5. (en) Patrick Fisher et Michael Taylor, « Do Red and Blue Make Green? An Analysis of the League of Conservation Voters Congressional Scorecards », Journal of Political Science, vol. 34, no 1,‎ (ISSN 0098-4612, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. (en) J.R. Pegg, « League of Conservation Voters Slams Bush Record » Accès libre, sur Environment News Service, (consulté le )