Utilisateur:Berdea/Fil à plomb
Le fil à plomb est un outil constitué d'un fil lesté utilisé pour obtenir des verticales (ou du moins la direction de la pesanteur à un endroit précis).
Principe[modifier | modifier le code]
L'utilisation du fil à plomb est basée sur le principe de la pesanteur et indique constamment la direction de celle-ci. La direction du fil à plomb en un lieu déterminé s'appelle la verticale du lieu[1].
Une masse sphérique et lestée est suspendue à une ficelle par l'intermédiaire d'un « bouchon » percé et fileté. Lorsque la ficelle est débobinée, elle coulisse à travers une cale en bois d'épaisseur identique au rayon de la sphère. Sur toute la hauteur d'une maçonnerie verticale, l'équateur de la sphère doit frôler l'ouvrage.
Usage[modifier | modifier le code]
Il était déjà utilisé par les Égyptiens.
Il permet d'assurer la verticalité d'un élément de structure :
- en maçonnerie : verticalité d'un mur ;
- en charpenterie : pose d'un entrait ou d'un pan de bois ;
- pose papier peint : verticalité des lés.
Il est également utilisé en dessin et peinture afin de déterminer la présence de points d'alignements lors de la copie d'un plâtre, l'œil humain ayant tendance à se laisser facilement tromper par certaines formes.
Symbolique[modifier | modifier le code]
En franc-maçonnerie, le fils à plomb est le symbole de la recherche en profondeur, de la vérité, de l'équilibre. Il symbolise le travail sur le chantier par la force en puissance qu'il possède à son extrémité, orientée vers la terre[2].
La perpendiculaire indique la marche du travail à suivre, l'introspection et la descente en soi nécessaires pour rectifier ensuite[3].
L'outil invite à la recherche en profondeur mais aussi à trouver un équilibre et un aplomb dans le maintien de toutes les attitudes de l'être[4].
le fil à plomb symbolise par sa verticalité l'élévation, la perfection de soi, l'effort, ou encore l'envie de s'élever.
Depuis quelques décennies, il figure souvent suspendu au centre du temple maçonnique[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Larousse XXe siècle en six volumes 1930
- Mainguy, 2001, p. 334.
- Mainguy, 2001, p. 335.
- Mainguy, 2001, p. 336.
- Ludovic Marcos, Ronan Loaëc, A la découverte des Temples maçonniques de France, Paris, Dervy, coll. « L'Univers Maçonnique », , 623 p. (ISBN 979-10-242-0243-3), Glossaire, page 622
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Sur l'outil
- J.M.R. Morisot, Vocabulaire des arts et métiers en ce qui concerne les constructions, vol. 1, Paris, , 480 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
- Jean-Claude Bessac, L'outillage traditionnelle du tailleur de pierre : de l'Antiquité à nos jours, Éd. du CNRS, coll. « Supplément à la Revue archéologique de Narbonnaise » (no 14), , 319 p. (ISBN 978-2-271-05125-7, présentation en ligne).
- Sur la symbolique
- Irène Mainguy, La symbolique maçonnique du troisième millénaire, Paris, Éd. Dervy, , 3e éd. (1re éd. 2001), 640 p. (ISBN 978-2-84454-116-1), p. 350-351 et 357-358.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
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