Transport ferroviaire en Ouzbékistan

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Transport ferroviaire en Ouzbékistan
Description de l'image Talgo 250 Afrosiyob.jpg.
Caractéristiques du réseau
Longueur du réseau 3 992 km
dont électrifiés 612 km
Écartement 1 520
Acteurs
Exploitant Uzbekistan Temir Yollari

Le transport ferroviaire en Ouzbékistan repose sur réseau ferroviaire de près de 4 000 km, exploité par la compagnie nationale Uzbekistan Temir Yollari (UTY). Le transport ferroviaire joue un rôle important pour le fret et le trafic voyageur.

Une ligne à grande vitesse a ouvert en 2011 entre Tachkent et Samarcande. Elle est prolongée jusqu'à Boukhara en 2016, et des travaux sont en cours pour l'étendre jusqu'à Khiva.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le réseau ferroviaire ainsi que les infrastructures nationales sont issus de l'Union soviétique, et ont été conçus à l'époque ou l'Ouzbékistan était une République socialiste soviétique. Le transport en URSS obéissait à une logique de desserte et de construction à l'échelle de l'Union et, régionalement, de l'Asie centrale soviétique, et non à celle des républiques. À ce titre, la principale ligne (Tachkent-Boukhara-Ourguentch-Noukous) passe en partie sur le territoire du Turkménistan. L'écartement des rails est lui aussi un héritage soviétique.

En 1939, Basharat Mirbabayeva devient la première femme ouzbèke à conduire un train en tant que conducteur principal[1].

Le 14 et s'est tenu un séminaire ferroviaire franco-ouzbek dans la capitale, réunissant de grandes entreprises françaises du secteur et les acteurs ouzbeks[2].

Réseau ferré[modifier | modifier le code]

L'Ouzbékistan dispose de 3 992,6 km de chemins de fer, dont 612 sont électrifiés, ce qui est très faible rapporté à sa surface[3]. Les principales dessertes intérieures sont les villes de Tachkent, la capitale, Boukhara, Samarcande et Karchi, qui sont accessibles par des trains relativement rapides. Les autres villes restent difficile d'accès par la lenteur des rares trains. Le réseau ferré ouzbek permet de rallier le Kazakhstan au nord à Chymkent, et au nord-ouest à Beïnéou[4].

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ru) « Vogue с «Огоньком» шлют намёки РЖД. Глянцевый журнал поместил на обложку женщину-машиниста, американский », sur Vgudok,‎ (consulté le )
  2. « Séminaire ferroviaire franco-ouzbek », sur ambafrance-uz.org, (consulté le )
  3. Ambassade d'Ouzbékistan en France, « Transports », sur ouzbekistan.fr (consulté le )
  4. « Ouzbékistan - Transports », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]