Tina May

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Tina May
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Stroud High School (en)
Université de CardiffVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Autres informations
Tessiture
Label
Genre artistique
Site web

Tina May, née le à Gloucester et morte le à Leighton Buzzard[1], est une chanteuse britannique de jazz. Elle a également écrit des textes pour de nombreux standards et compositions originales de jazz.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tina May passe sa jeunesse à Frampton-on-Severn et a fréquenté Stroud High School.

Elle a enregistré de nombreux albums sous son nom pour le label 33 Jazz Records. Elle a entre autres travaillé avec Tony Coe, Nikki Iles, Stan Sulzmann, Ray Bryant, Enrico Pieranunzi et Patrick Villanueva[2]. Elle se produit sur les scènes mondiales, clubs et festivals, et en particulier au Caveau de la Huchette[3] qui est son Q.G. de cœur.

Passionnée de théâtre depuis toujours, en 2007-2008, elle fait partie de la distribution, dans le rôle-titre, de Lady in the Dark de Kurt Weill, mis en scène par Jean Lacornerie[4]. Totalement bilingue et francophile, elle est connue et reconnue pour ses reprises de chansons françaises, notamment celles d'Édith Piaf qui font l'objet d'un enregistrement, Tina May sings Piaf.

Elle est emportée par la maladie quelques heures après la fin d'un concert de soutien et d'amitié où se produisent ses collègues britanniques et internationaux au Jazz Club Pizza Express de Dean Street : Norma Winstone, Jacqui Dankworth, Ian Mc Kenzie, Ian Shaw, Peter Churchill, Nikki Isle, Karen Sharp, Pauline Atlan, Patrick Villanueva, etc[5]. C'est un hommage à une personnalité lumineuse, une chanteuse hors norme, une musicienne à l'esprit ouvert, une pédagogue chaleureuse, une parolière subtile, et une artiste aussi à l'aise avec tous sur scène que dans la vie[6].

Discographie[modifier | modifier le code]

En tant que leader[modifier | modifier le code]

Tina May publie notamment sous le label 33 Jazz Records.

  • Never Let Me Go (33 Records, 1992)
  • Fun (33 Records, 1993)
  • It Ain't Necessarily So (33 Records, 1994)
  • Time Will Tell (33 Records, 1995)
  • Jazz Piquant avec Tony Coe (33 Records, 1998)
  • Change of Sky avec Nikki Iles (33 Records, 1998)
  • One Fine Day (33 Records, 1999)
  • Live in Paris (33 Records, 2000)
  • The Ella Fitzgerald Songbook Revisted avec Lee Gibson, Barbara Jay (Spotlite, 2000)
  • I'll Take Romance (Linn, 2003)
  • Early May (33 Records, 2004)
  • More Than You Know avec Tony Coe, Nikki Iles (33 Records, 2004)
  • A Wing and a Prayer (33 Records, 2006)
  • Sings the Ray Bryant Songbook (33 Records, 2006)[7]
  • Out of the Blue avec Ray Guntrip (rayguntripmusic.com, 2008)
  • I Never Told You (33 Records, 2009)
  • Tina May Sings Piaf (33 Records, 2011)
  • Where You Belong avec Ray Guntrip (rayguntripmusic.com, 2011)
  • No More Hanky Panky (33 Records, 2011)
  • Troubadours avec Dylan Fowler (33 Records, 2013)
  • My Kinda Love (Hep, 2014)
  • Home Is Where the Heart Is avec Enrico Pieranunzi (33 Records, 2015)
  • Telling Jokes avec Steve Plews (ASC, 2016)
  • Cafe Paranoia: Tina May Sings Mark Murphy avec Andy Lutter (33 Records, 2017)
  • 52nd Street: Tina May Sings the Songs of Duncan Lamont (33 Records, 2021)

En tant qu'invitée[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) [1], sur londonjazznews.com, 27 mars 2022
  2. (en) Ian Carr, Digby Fairweather, Brian Priestley et Ian Jazz Carr, The rough guide to jazz, New York ; Londres : Rough Guides, (ISBN 978-1-84353-256-9, lire en ligne)
  3. « TINA MAY 14/14 | Artistes étrangers 2 », sur www.caveaudelahuchette.fr (consulté le )
  4. « Lady in the dark », sur Opéra National de Lyon (consulté le )
  5. (en) « Pizza Express Live », sur www.pizzaexpresslive.com (consulté le )
  6. (en) « Tina May: 30/3/1961 – 26/3/2022 », sur Jazzwise (consulté le )
  7. (en) « The Ray Bryant Songbook | jazzleadsheets.com by Second Floor Music », sur jazzleadsheets.com (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • The Penguin Jazz Guide. The History of 1001 Best Albums, Brian Morton, Richard Cook
  • The Jazz Singers. The Ultimate Guide, Scott Yanow, Backbeat Books (Hal Leonard)
  • Jazz Writings, Nathan Davis

Articles[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]