Sonate pour violoncelle et piano de Ferroud
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| Sonate pour violoncelle et piano Sonate en La | |
| Genre | sonate pour violoncelle |
|---|---|
| Nb. de mouvements | 3 |
| Musique | Pierre-Octave Ferroud |
| Effectif | violoncelle et piano |
| Durée approximative | 14 min 30 s |
| Dates de composition | 1932 |
| Dédicataire | Serge Prokofiev |
| Création | Paris, École normale de musiqueconcert Triton |
| Interprètes | Maurice Maréchal (violoncelle) et Robert Casadesus (piano) |
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La Sonate pour violoncelle et piano, ou Sonate en La, est une œuvre de musique de chambre de Pierre-Octave Ferroud composée en 1932.
Présentation[modifier | modifier le code]
La Sonate pour violoncelle et piano de Pierre-Octave Ferroud est une sonate pour violoncelle et piano en la composée en 1932[1],[2].
L'œuvre, dédiée à Serge Prokofiev, est créée le à l'École normale de musique de Paris lors d'un concert de Triton, par le violoncelliste Maurice Maréchal et le pianiste Robert Casadesus[2],[n 1].
La partition est publiée en 1933 par Durand.
Structure[modifier | modifier le code]
La Sonate pour violoncelle et piano, écrite dans un « langage résolument moderne » au sein d'une « forme [qui] renoue avec la tradition vivace et légère de la musique instrumentale ancienne[1] », est en trois mouvements[1],[2] :
- Capriccio. Allegro moderato dans lequel se dégage une « certaine fantaisie[1] » ;
- Intermezzo. Allegretto « tout en souplesse[1] » ;
- Rondo. Molto vivace, finale qui « semble guidé par un esprit malicieux[1] ».
La pièce, d'une durée moyenne d'exécution de quatorze minutes trente environ[4], constitue, selon Claude Rostand, « l'aboutissement de l'esthétique objective du musicien et aussi de ses préoccupations contrapuntiques : on observe en effet qu'à l'imitation des sonates de Bach, celle de P.-O. Ferroud est composée en contrepoint à trois parties, l'une étant confiée au violoncelle, l'autre à la main droite du piano, la dernière à la main gauche. Contrepoint souple, léger, jamais contraint et constamment animé d'une aérienne et libre fantaisie[2] ».
Discographie[modifier | modifier le code]
- Sonates françaises, avec la Sonate pour violoncelle et piano de Marcelle Soulage et la Sonate pour violoncelle et piano de Paul Viardot, Odile Bourin (violoncelle) et Geneviève Ibanez (piano), Anima Records, 2011.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Information concernant la création non corroborée par Michel Duchesneau, qui indique bien une exécution de la sonate à ce concert, mais avec comme interprètes Robert Salles (violoncelle) et Hélène Pignari-Salles (piano), sans que l'œuvre ne soit présentée comme une première audition[3].
Références[modifier | modifier le code]
- Cobbett 1999, p. 506.
- « Sonate en LA », sur Pierre-Octave Ferroud (consulté le )
- Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 331
- (en) « Sonata for cello & piano in A major | Details », sur AllMusic (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Walter Willson Cobbett (complété sous la direction de Colin Mason, traduit de l'anglais par Marie-Stella Pâris, édition française revue et augmentée par Alain Pâris), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre : A-J [« Cobbett's Cyclopedic Survey of Chamber Music »], t. 1, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 2-221-07847-0), p. 506.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
