Rue de la Trilhe

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Rue de la Trilhe
Situation
Coordonnées 43° 35′ 45″ nord, 1° 26′ 56″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Étienne
Début no 13 rue Espinasse
Fin no 16 rue Vélane
Morphologie
Type Rue
Longueur 115 m
Largeur m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L9294466Ville (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Rue de la Trilhe-Montoulieu (XVe siècle)
Rue Affabilité (1794)
Nom actuel XIIIe siècle
Nom occitan Carrièra de la Trilha
Histoire et patrimoine
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315556953602
Chalande 276
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue de la Trilhe
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de la Trilhe

La rue de la Trilhe (en occitan : carrièra de la Trilha) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se situe au cœur du quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 - Centre.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue de la Trilhe est une voie publique, longue de 115 mètres. Elle naît perpendiculairement à la rue Espinasse et suit un cours relativement rectiligne, orienté au nord-est. Elle se termine au carrefour de la rue Vélane et elle est prolongée au nord-est par la rue Montoulieu-Vélane qui aboutit à la place Montoulieu, puis par la rue Montoulieu-Saint-Jacques, qui débouche sur la place Saint-Jacques et les allées Forain-François-Verdier.

La chaussée compte une voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Vélane vers la rue Espinasse. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue de la Trilhe rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue Espinasse
  2. Rue Vélane

Transports[modifier | modifier le code]

La rue de la Trilhe n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve en revanche à proximité des allées Forain-François-Verdier, parcourues par les lignes de Linéo L9 et de bus 29, et des allées Jules-Guesde, par les lignes de bus 4466, tandis que la rue Théodore-Ozenne est également desservie par la navette Ville. La station de métro la plus proche est la station Carmes sur la ligne Ligne B du métro de Toulouse.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches sont les stations no 45 (10 rue Théodore-Ozenne), no 66 (rue du 8-Mai-1945) et no 67 (35 allées Jules-Guesde).

Odonymie[modifier | modifier le code]

Il existe, au Moyen Âge, plusieurs rues de la Trilhe. La plus importante s'étend entre la place Rouaix et la place de la Trinité – elle était parfois désignée comme la rue de la Trilhe-de-Rouaix (actuelle rue de la Trinité)[1]. Une autre rue se trouve dans le faubourg Saint-Cyprien (actuelles rues Piquemil et du Chapeau-Rouge)[2]. La troisième, enfin, connue comme la rue de la Trilhe ou de la Trilhe-Montoulieu. Toutes ces rues devaient probablement leur nom aux déplacements de l'auberge à l'enseigne de la Trilhe ou de la Treille (trilha en occitan)[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Hôtel de Pennautier[modifier | modifier le code]

Logo monument historique Classé MH (1997)[3]

Un vaste hôtel particulier est élevé au milieu du XVIIe siècle pour Henri Reich de Pennautier, conseiller aux requêtes au parlement et frère de Pierre Louis Reich de Pennautier. Il est acheté en 1712 par Jean-Mathias de Riquet (1638-1714), président à mortier au parlement, fils de Pierre-Paul Riquet. C'est son fils, Alexandre de Riquet (1709-1791), qui fait remanier l'hôtel au milieu du XVIIIe siècle. Il passe ensuite à sa fille, Gabrielle de Riquet (1744-1809), épouse de Jacques d'Avessens de Saint-Rome. En 1815, l'hôtel est vendu à Joseph de Villèle (1773-1854), maire de Toulouse et président du Conseil des ministres pendant la Restauration[4].

Immeubles[modifier | modifier le code]

no  1 : immeuble (deuxième moitié du XVIIIe siècle)[5]. no  8 : immeuble (fin du XVIe siècle ; deuxième moitié du XVIIIe siècle)[6]. no  12 : immeuble (première moitié du XIXe siècle)[7]. no  16 : immeuble (XVIIIe siècle)[8]. no  18 : immeuble (XVIIIe siècle)[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 11e série, tome VI, Toulouse, 1918, p. 216-226.
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]