Rue Castellane
La dernière partie de la rue Castellane. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 36′ 19″ nord, 1° 27′ 01″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 1 - Centre |
Quartier(s) | Saint-Aubin |
Début | no 48 boulevard Lazare-Carnot |
Fin | no 16 rue des Sept-Troubadours |
Morphologie | |
Longueur | 197 m |
Largeur | 7 m |
Odonymie | |
Anciens noms | Rue Castellane (1825-1845) Rue du Cirque (1845-1860) |
Nom actuel | 1860 |
Nom occitan | Carrièra Castelana |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1825 |
Notice | |
Archives | 315551504034 |
modifier |
La rue Castellane (en occitan : carrièra Castelana) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
La rue Castellane est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Aubin, dans le secteur 1 - Centre.
La chaussée compte une voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Gabriel-Péri vers le boulevard Lazare-Carnot dans sa première partie, et de la rue Gabriel-Péri vers la rue des Sept-Troubadours dans sa deuxième partie. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable sur toute sa longueur.
Voies rencontrées[modifier | modifier le code]
La rue Castellane rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
Odonymie[modifier | modifier le code]
La rue est nommée en hommage à Joseph Léonard, marquis de Castellane (1761-1845), issu de la branche d'Esparron de la maison de Castellane, installée à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Élève au collège de Juilly, il fait une carrière militaire comme sous-lieutenant au régiment du Roi en 1778, puis major en second en 1788. En 1780, il épouse Marie d'Andrieu de Moncalvel et ils occupent le château de Scopont et l'hôtel particulier de la rue Croix-Baragnon, à Toulouse (actuel no 10). Pendant la Révolution française, il émigre entre 1791 et 1801. Fidèle à la monarchie lors de la Restauration, il est fait maréchal de camp par Louis XVIII, puis conseiller municipal entre 1818 et 1830. Il s'intéresse également aux lettres – il est mainteneur des Jeux floraux – et à l'histoire – il fonda en 1831 la Société archéologique du Midi de la France[1],[2]. Entre 1845 et 1860, la rue prit le nom du rue du Cirque, à cause de la proximité du Cirque toulousain (emplacement de l'actuel no 80 boulevard Lazare-Carnot), mais elle ne le conserva pas[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]
- no 15 : hôtel Joseph Ducuing (1919, Antonin Ducuing)[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Salies 1989, vol. 1, p. 241.
- Auguste d'Aldéguier, « Joseph Léonard, marquis de CASTELLANE (1761-1845) », Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, t. V, 1841-1847, p. 297-316.
- Salies 1989, vol. 1, p. 284-285.
- Notice no IA31111264, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Notice no 315551504034 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).