Relations entre la France et le Tchad

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Relations entre la France et le Tchad
Drapeau de la France
Drapeau du Tchad
France et Tchad
France Tchad

Les relations entre la France et le Tchad désignent les relations diplomatiques bilatérales s'exerçant entre, d'une part, la République française, État principalement européen, et de l'autre, la république du Tchad, État africain.

Histoire[modifier | modifier le code]

Période coloniale[modifier | modifier le code]

De 1900 à 1960, le Tchad est une colonie française.

Félix Eboué, gouverneur nommé en 1939, est le premier gouverneur noir d'une colonie française, et sous son commandement, le Tchad rejoint la France libre. Des soldats tchadiens prennent part à la libération de Paris en 1944.

La marche vers l'indépendance[modifier | modifier le code]

En 1960, le Tchad acquiert son indépendance.

Au cœur de la guerre froide[modifier | modifier le code]

En dépit de l'indépendance, le gouvernement français intervient régulièrement dans les affaires intérieures tchadiennes. Le Tchad est le pays d’Afrique qui a connu le plus grand nombre d’interventions militaires depuis l’indépendance[1].

Dans les années 1960 et 1970, l'armée française mène une guerre contre-insurrectionnelle contre les troupes du Front de libération nationale du Tchad (Frolinat). Les opérations ultérieures qui se sont succédé ont privilégié des moyens aériens. L'armée française se déploie à nouveau en 1986 pour soutenir le régime d'Hissène Habré, considéré par la France et les États-Unis comme un allié utile dans la lutte contre la Libye de Kadhafi. Les troupes déployées dans ce cadre se maintiennent longtemps après la résolution du conflit tchado-libyen et la fin de la guerre froide, ne prenant fin qu'en [1].

En 1990, Idriss Déby prend le pouvoir par les armes avec le soutien de la France, mais doit faire face à plusieurs rébellions. Les rebelles sont parvenus à deux reprises jusqu’à la capitale : en , puis en . Le soutien français au gouvernement tchadien est alors plus discret : renseignement pour l’armée tchadienne, vol en basse altitude au-dessus de la colonne rebelle, coups de semonce, contrôle de l’aéroport, etc[1].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Dimension culturelle[modifier | modifier le code]

Les langues officielles du Tchad sont le français et l'arabe. Tout comme la France, le Tchad est membre de l'OIF

N'Djaména accueille l'institut français,le lycée Montaigne entre autres.

Liens économiques[modifier | modifier le code]

Le Tchad fait partie de la zone franc CFA, zone monétaire bénéficiant d'une garantie du Trésor français.

Sur le plan militaire[modifier | modifier le code]

La France dispose d'une base aérienne à l'aéroport international de N'Djaména, qu'elle utilise pour des missions humanitaires et de lutte antiterroriste.

L'état-major de l'opération Barkhane est installé à N'Djaména depuis 2014[2]. La France conseille et forme l'armée tchadienne.

Entre le 3 et le , l’armée française bombarde une colonne de rebelles tchadiens. Le nombre de victimes est inconnu[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Que fait l’armée française au Tchad ? », Libération,‎ (lire en ligne)
  2. Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Relations bilatérales », sur France Diplomatie : : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le )