Révolution bolivarienne

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Révolution bolivarienne
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Milice nationale bolivarienne du Venezuela, à Caracas, Venezuela, le 5 mars 2014, à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'Hugo Chávez.
Autre nom Revolución bolivariana
Date
Lieu Venezuela
Résultat Fin du pacte de Punto Fijo
Mise en place de la Constitution de la république bolivarienne du Venezuela

La Révolution bolivarienne est un processus politique au Venezuela dirigé par le président vénézuélien Hugo Chávez, fondateur du Mouvement de la Cinquième République et plus tard du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV). La Révolution bolivarienne doit son nom à Simón Bolívar[1], un leader révolutionnaire vénézuélien et latino-américain du début du XIXe siècle, important dans les guerres d'indépendance hispano-américaines pour obtenir l'indépendance de la majeure partie du nord de l'Amérique du Sud de la domination espagnole.

Selon Chávez et d'autres partisans, la Révolution bolivarienne cherche à construire une coalition interaméricaine pour mettre en œuvre le bolivarisme, le nationalisme et une économie dirigée par l'État ; modèle politico-économique baptisé « socialisme du 21e siècle »[2].

Les détracteurs ont qualifié le mouvement de chavisme et ses partisans de chavistes, les opposants étant anti-chavistes[3]. L’idéologie, à l’instar de son patron Bolívar, vise également à unir les peuples hispanophones d’Amérique du Sud pour former une grande confédération panaméricaine[1]. Le concept du bolivarisme a été exporté en Bolivie, le président de l'époque, Evo Morales, déclarant organiser « sa révolution bolivarienne ». Le président équatorien Rafael Correa a également déclaré publiquement qu'il était bolivarien « comme Chávez »[4],[5].

Selon Chávez, le Venezuela doit « transcender le capitalisme » par le socialisme[6]. L'une de ses premières mesures a été d'approuver, par référendum, la Constitution de 1999. Le jour de son 57e anniversaire, en annonçant qu'il suivait un traitement contre le cancer, Chávez a déclaré qu'il avait changé le slogan de la Révolution bolivarienne de « Patrie, socialisme ou mort » à « Patrie et socialisme. Nous vivrons et en sortirons victorieux »[7].

Après la mort de Chávez en 2013, la révolution a connu un déclin social et la situation politique et économique du Venezuela s'est rapidement détériorée[8].

Historique[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1980 et au début des années 1990, l’Amérique du Sud se remettait de la crise de la dette latino-américaine du milieu des années 1980 et de nombreux gouvernements ont adopté des politiques d’austérité et de privatisation pour financer les prêts du Fonds monétaire international (FMI). Après la fin de la guerre froide et la chute des dictatures militaires au Brésil, en Argentine, au Chili et en Uruguay, les mouvements sociaux, y compris les mouvements ouvriers et indigènes[9], qui se sont opposés à l'austérité et ont appelé à l'annulation de la dette, entraînant parfois des affrontements avec l'État ; comme cela s'est produit à Caracazo et lors du coup d'État équatorien de 2000. C’est dans ce contexte que Chávez et le MBR-200 (en tant que Mouvement de la Cinquième République) ont remporté les élections de 1998[10] et ont entamé le processus constituant qui a abouti à la Constitution vénézuélienne de 1999.

Légitimation du pouvoir[modifier | modifier le code]

En 1996, quatre ans après être sorti de prison, Hugo Chávez se rend compte qu’il doit changer de stratégie politique afin d’accomplir la réforme qu’il espère pour le Venezuela. À ce moment s’enclenche une série de stratégies communicationnelles afin d’embellir l’image de la révolution.

Pour commencer, Chavez comprend que s’il désire légitimer son idéologie, il doit d’abord battre ses adversaires politiques lors des prochaines élections. Il se tourne donc vers la classe ouvrière et les moins nantis, auprès de qui il dénonce vivement l’impérialisme des États-Unis, la corruption, la confiscation du pouvoir par les élites vénézuéliennes et blâme l’ancienne classe politique d’avoir fait sombrer 80 % de la population dans la pauvreté[11]. Bien vite, grâce à ses discours populistes, il réussit à se tailler une place de choix dans la sphère politique et renforce la dynamique qui le place comme l’image du changement politique et ses adversaires comme les défenseurs de l’ancien régime[12]. Cette stratégie s’avère fructueuse puisqu’il remporte les élections de 1998 avec 56 % des votes, appuyé principalement par la tranche plus pauvre de la population[13].

Dans cette même lancée de légitimation de son pouvoir, plusieurs réformes seront soumises à des consultations populaires. Ce sera notamment le cas de la loi sur la constituante ou du vote sur la constitution. Chaque fois, il sera possible de noter une importante participation de la population vénézuélienne[11].

Bolívar comme symbole[modifier | modifier le code]

Collage de plusieurs œuvres mettant en vedette Simón Bolívar, œuvre de Tito Salas.

Simón Bolívar a laissé une marque durable dans l'histoire du Venezuela en particulier et de l'Amérique du Sud en général, célébrée sous le nom de « El Libertador »[14],[15]. Le début du culte de Bolívar s'est produit avec le transfert de la dépouille mortelle de Bolívar, alors à Santa Marta, vers la capitale Caracas, avec un enterrement en grande pompe[16]. Cette cérémonie était le résultat de la campagne du général José Antonio Páez, qui obtint l'approbation par décret de la glorification de Bolívar en 1842.

En tant qu'élève militaire, Hugo Chavez était « un célébrant de l'histoire de la passion bolivarienne »[17]. Chávez s'est appuyé sur les idées de Bolívar et sur Bolívar comme symbole populaire plus tard dans sa carrière militaire lors de l'assemblage de son mouvement MBR-200 qui allait devenir un véhicule pour sa tentative de coup d'État de 1992[18].

Un peu comme Simón Bolívar, Chavez espère que son rêve bolivarien s’étendra sur l’ensemble de l’Amérique Latine. Pour ce faire, comme les États-Unis l’avaient fait au Chili en 1973, il finança divers politiciens partageant une vision qui concorde à la sienne. Ce sera notamment le cas d’Evo Morales en Bolivie ou encore de Daniel Ortega au Nicaragua. En 2005, avec l’aide de Fidel Castro, il créa l’Alliance bolivarienne pour les Amériques. Ce regroupement aura pour mission de réunir en un seul bloc les idéaux politiques, culturels et sociaux de l’Amérique Latine et des Caraïbes. À ce jour, cette union regroupe 14 pays dont le Nicaragua et la Bolivie. De plus, il fonde et finance différentes organisations supportant sa révolution, afin de favoriser l’étalement de son idéologie. Elles se retrouveront notamment en Argentine, en Bolivie, au Brésil et en Équateur. La création de diverses alliances sur les échanges pétroliers favorisera également la diffusion de son idéologie en Amérique Latine. En effet, comme les autres pays bénéficient de cette alliance pétrolière, ils deviendront beaucoup plus enclins à ne pas s’opposer au mouvement bolivarien et au contraire vont même y adhérer[12].

Le bolivarisme trouvera même écho de l’autre côté de l’Océan Atlantique, notamment en Espagne avec le parti de gauche Podemos, dont plusieurs haut placés auraient passé de longues périodes au sein de diverses nations bolivariennes[12]. De plus, en 2013, le parti de gauche est pris dans un important scandale médiatique. En effet, l’ALBA est accusée d’avoir versé pas moins de 425 000 euros au parti espagnol[19].

Idéologie[modifier | modifier le code]

Hugo Chávez lors d'un rassemblement en 2012.

Selon l'historien Alberto Garrido, auteur de 12 livres sur le sujet, la Révolution bolivarienne mélange des éléments historiques et politiques de différentes époques, essayant de concilier une démocratie participative avec un parti civilo-militaire de gauche. Il affirme également que les grandes inspirations de l'idéologie d'Hugo Chávez sont le bolivarien Douglas Bravo, le péroniste de gauche Norberto Ceresole et le cubain Fidel Castro[20]. Hugo Chávez vénérait Fidel Castro et considérait la révolution cubaine comme un modèle pour le Venezuela[21]. Le système bolivarien est populiste et divise la société en camps opposés et irréconciliables[22]. Cela crée une barrière dichotomique entre les défavorisés et le pouvoir insensible, responsable du statut de « handicapé » des défavorisés[22]. Dans le bolivarisme, les Latino-Américains font face à « l’impérialisme » des États-Unis[21]. Comme l’explique Ernesto Laclau, le populisme se définit ainsi[22] :

« Le populisme implique la division de la scène sociale en deux camps. Cette division suppose la présence de quelques signifiants privilégiés qui condensent en eux le sens de tout un champ antagoniste (le « régime », l'« oligarchie », les « groupes dominants », etc., pour l'ennemi ; la « nation », la « majorité silencieuse », etc., pour les opprimés sans défense - ces signifiants acquièrent ce rôle d'articulation en fonction, évidemment, d'une histoire contextuelle). »

Le président du Venezuela, aujourd'hui décédé, Hugo Chávez, se disait depuis ses débuts en tant que président de la république un bolivarien et un adepte des idées de Simón Bolívar[1]. Parmi ses actions inspirées par ladite idéologie figurent la modification de la Constitution du Venezuela de 1961 en la Constitution dite bolivarienne de 1999, qui a changé le nom de l'État en République bolivarienne du Venezuela, et d'autres actes tels que la création et la promotion d'écoles et d'universités avec l'adjectif bolivarien, tout comme les écoles bolivariennes et l'université bolivarienne du Venezuela[23]. Les forces armées ont également été rebaptisées, ce qui en fait les Forces armées bolivariennes du Venezuela[24]. Son élément principal, l’armée[25], est passée de l’Armée nationale du Venezuela à l’Armée nationale de la République bolivarienne du Venezuela ; étant simplement connue sous le nom d’Armée bolivarienne (espagnol : Ejército Bolivariano, EB)[26].

Chavisme[modifier | modifier le code]

Le chavisme est le nom donné à l'idéologie politique de gauche basée sur les idées, les programmes et le style de gouvernement associés à l'ancien président du Venezuela, Hugo Chávez[3].

Le chavisme, communément considéré comme un aspect populiste du caudillismo laïc latino-américain, est composé de trois sources fondamentales : les idées de Simón Bolívar, Ezequiel Zamora et Simón Rodríguez, ainsi qu'un socialisme révisé qui est défini comme le « socialisme du xxie siècle »[2]. De même, le chavisme s'inspire des idées d'Ernesto "Che" Guevara, Fidel Castro, Augusto César Sandino, Camilo Cienfuegos, entre autres. Plusieurs partis politiques au Venezuela soutiennent le chavisme. Mais le principal parti, directement lié à Chávez, est le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV). Parmi les autres partis et mouvements soutenant le chavisme figurent Pátria para Todos et Tupamaros.

Contrôle des médias[modifier | modifier le code]

Une fois au pouvoir, l’aspect central de la diffusion de l’idéologie bolivarienne fut le contrôle des médias. Rapidement, Chavez s’assure d’avoir la mainmise sur l’information circulant dans le pays et contrôle 64 % des chaînes télévisuelles[12]. Il va même jusqu’à créer sa propre émission « Aló Presidente » dans laquelle il s’adresse au peuple chaque dimanche. Dans celle-ci, il annonce diverses politiques, chante des chansons populaires et parle du rêve bolivarien. On le retrouve aussi fréquemment à la radio et dans les journaux. Le président Chavez, selon l’opposition à son régime, use même d’interprétations douteuses de lois en matière de télécommunication afin de faire taire ou même fermer les médias qui s’opposeraient à ses réformes[12]. Il est notamment possible de penser au mandat d’arrêt émis contre Guillermo Zuloaga, propriétaire de la chaîne Globovision.

Les médias vénézuéliens restent cependant très majoritairement privés et hostiles au gouvernement d'Hugo Chávez. La plupart ont encouragé le coup d’État d'avril 2002 en diffusant délibérément une fausse information selon laquelle des militants socialistes avaient ouvert le feu sur une foule d'opposants. En direct sur la chaine de télévision Venevisión, le vice-amiral Victor Ramírez Pérez, acteur du putsch, a déclaré au cours de ces événements : « On a eu une arme capitale : les médias. Et, puisque l’occasion se présente, je tiens à vous en féliciter »[27].

En , Chávez adopte le décret d’application de la loi de responsabilité sociale de la radio et de la télévision. Le texte impose des quotas minimums de programmes nationaux et place le Venezuela en conformité avec la convention américaine relative aux droits de l'homme en encadrant la programmation d’images à caractère sexuel ou violent (interdites entre 7 et 23 heures) et proscrit la publicité pour l’alcool et le tabac. Enfin, il prohibe les messages qui « promeuvent la haine et l’intolérance religieuses, politiques, de genre, racistes ou xénophobes », ceux qui « suscitent l’angoisse au sein de la population » ainsi que les informations « fausses »[27].

Une étude réalisée en 2010 par le Centre for Economic Policy Research (CEPR) sur l’audience des chaînes de télévision vénézuéliennes indique que la part des chaînes publiques est de 5,4 %, celle des chaînes privées de 61,42 % et celle de la télévision à péage de 33,14 %[28],[29].

Analyse communicationnelle du discours chaviste[modifier | modifier le code]

Chavez utilise des références historiques pour légitimer sa place de président. Il invoque les acteurs de l’Indépendance du Venezuela, et particulièrement Simón Bolívar. Il cherche ainsi à rassembler le peuple autour d’une histoire et de valeurs communes [30].

Lors de ses discours, Chavez diffuse et relate les paroles de Bolivar. Il prononce un discours rapporté : il évoque les dires de Bolivar à travers un discours indirect, mais aussi un discours direct, grâce à l’emploi du verbe « dire » à la troisième personne du singulier (« decia », et « dijo » [30]). Selon le modèle de Shannon et Weaver, Chavez peut être vu comme un canal de diffusion entre Bolivar (émetteur) et le peuple (récepteur). De cette manière, le projet chaviste est assimilé à un passé glorieux, représenté par la figure de Bolivar.

Bien que le bolivarisme soit au centre de l’idéologie d’Hugo Chavez, celui-ci n’utilise que rarement ce mot. Il y a une volonté de non-idéologisation des idées de Bolivar pour garantir à Chavez la place d’acteur principal dans cette révolution[30]. Ce dernier préfère appliquer abondamment les adjectifs qualificatifs « bolivarien » et « bolivarienne » aux composantes de son régime (ex : le peuple bolivarien, la démocratie bolivarienne[30]). Il colore ses actions d’une teinte bolivarienne, tout en prenant garde à ne pas les dissimuler derrière le « bolivarisme ».

Chavez souhaite ainsi assimiler son projet aux valeurs bolivariennes, mais pas dans la totalité. L’analyse du discours permet d’observer clairement que les références à Bolivar et ses dérivés ne sont pas égales selon les domaines.

Alors que les références sont largement appliquées au niveau social dans le domaine de l’éducation par exemple, elles sont quasi inexistantes en ce qui concerne l’économie. Quand Chavez évoque la thématique économique, elle n’est clairement pas associée au champ lexical bolivarien. En revanche, le rêve bolivarien d’une Amérique supranationale est repris dans une alternative initiée par Chavez : l’ALBA [30].

Dans le discours chaviste entre 1999 et 2006, les invocations du personnage de Bolivar ne sont pas faites de manière régulière. Elles ont varié dans le temps, selon le contexte socio-politique du Venezuela. Hugo Chavez a su orienter son discours en fonction de ses objectifs (rassurer, séduire, convaincre, rassembler) . On note une surutilisation durant l‘année de sa prise de pouvoir en 1999, une diminution significative des évocations entre 2000 et 2002, et une fréquence en nette augmentation de 2003 à 2006. En 2002 a eu lieu une tentative de coup d’État contre Chavez (cet évènement par exemple peut expliquer une intensification du discours chaviste[30]).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hugo Chávez Frias et Luis Bilbao (trad. de l'espagnol), Chavez et la révolution bolivarienne : entretiens avec Luis Bilbao, Pantin, le Temps des cerises, , 203 p. (ISBN 2-84109-501-0).
  • Olivier Compagnon (dir.), Julien Rebotier (dir.) et Sandrine Revet (dir.) (postface Yves Sintomer), Le Venezuela au-delà du mythe : Chávez, la démocratie, le changement social, Ivry-sur-Seine, éd. de l'Atelier, , 238 p. (ISBN 978-2-7082-4054-4, lire en ligne).
  • Alain Couturier, Venezuela : an I de la révolution : journal d'un bourgeois de Caracas sous la révolution, Paris, Publibook, , 259 p. (ISBN 978-2-7483-4424-0, lire en ligne).
  • Jean-Marc Fournier, L'Autre Venezuela de Hugo Chavez : boom pétrolier et révolution bolivarienne à Maracaibo, Paris, éd. Karthala, coll. « Hommes et sociétés », , 289 p. (ISBN 978-2-8111-0310-1, lire en ligne).
  • Patrick Guillaudat et Pierre Mouterde, Hugo Chávez et la révolution bolivarienne : promesses et défis d'un processus de changement social, Ville Mont-Royal, M éditeur, coll. « Mouvements », , 280 p. (ISBN 978-2-923986-53-1, 2-923986-53-9 et 2-923986-53-9).
  • Rafael Uzcátegui (trad. de l'espagnol par Jean-Michel Kay, postface Octavio Alberola), Venezuela, révolution ou spectacle ? : une critique anarchiste du gouvernement bolivarien, Paris, Spartacus, coll. « Spartacus / Série B » (no 181), , 271 p. (ISBN 978-2-902963-63-8).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

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  3. a et b (es) Joel Pozarnik, « Politics & Culture: An anthropological perspective on Venezuela's political confrontation » [archive du ], sur VHeadline.com, (consulté le )
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