Régis Bergeron

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Régis Bergeron
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
MontreuilVoir et modifier les données sur Wikidata
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A travaillé pour
Partis politiques
Membre de
Association des amitiés franco-chinoises (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Régis Bergeron, né le aux Écrennes (Seine-et-Marne) et mort à Montreuil le [2], est un journaliste, écrivain et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire d'un petit village[3] de Seine-et-Marne, où son père est maréchal-ferrant et futur maire au moment du Front populaire, Régis Bergeron, bachelier, fait deux années d'études juridiques à Paris, tout en étant surveillant d'internat. Il a 20 ans en 1943 et, refusant le STO, il rejoint les FTP. À la Libération il fait partie du Comité départemental de libération de Seine-et-Marne[4]. Il adhère au Parti communiste français en 1944.
Patronné par Laurent Casanova, un des dirigeants nationaux du PCF[5], dont il est le secrétaire particulier, Régis Bergeron commence une carrière de journaliste en 1946 à Ce soir. Il collabore ensuite à divers organes de la presse communiste :Les Lettres françaises, et L'Humanité, dont il devient chef de la rubrique culturelle avant d'en être écarté à la demande d'André Wurmser à la suite de la publication d'une critique favorable d'un ouvrage de Claude Roy.

Il appartient au comité de rédaction de La Nouvelle Critique, puis il devient rédacteur à l'hebdomadaire France Nouvelle[6].
Il effectue un séjour en Chine de 1959 à 1961, au cours duquel il enseigne la littérature française à l'université de Pékin et se lie avec quelques personnalités, dont l'écrivain Lao She.

Rédacteur en chef de France Nouvelle à son retour, en 1964[7], il crée à Paris la librairie Le Phénix qui importe des livres de Chine et diffuse de nombreux ouvrages consacrés à ce pays et à la langue chinoise.

Régis Bergeron rompt avec le PCF en 1965[8] et participe à la fondation du Parti communiste marxiste-léniniste de France (PCMLF), une des organisations se réclamant en France du Maoïsme. Il est notamment rédacteur en chef de L'Humanité nouvelle[9].

Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à l'histoire du cinéma chinois[10].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Révolution et expansion de la Chine, CAL, 1969
  • Le Cinéma chinois 1905-1949, éditions Alfred Eibel, 1977
  • Le Cinéma chinois 1949-1983 (en 3 volumes), L’Harmattan, 1983
  • Le Cinéma chinois 1984-1997, Institut de l’Image, Aix-en-Provence, 1997
  • Hier dans les yeux, Éditions des Écrivains, 2001
  • Le bâton de vieillesse, Éditions des Écrivains, 2002

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://archives.seinesaintdenis.fr/ark:/naan/a011500961923MsGRLp » (consulté le )
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. Les Écrennes comptent 244 habitants en 1910. Cf Dictionnaire des communes de France
  4. Ces renseignements proviennent de la notice rédigée par l'historien Claude Pennetier pour le volume 2 du Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier mouvement social, de 1940 à mai 1968 paru en 2006 aux éditions de l'Atelier.
  5. Laurent Casanova est « parachuté » en 1945 en Seine-et-Marne pour y être élu député
  6. Rédacteur en chef adjoint de ce journal, il y publie en octobre 1962 un article favorable au parti communiste chinois dont les positions seront attaquées dès les mois suivants par Maurice Thorez et la presse communiste française
  7. Livres Hebdo, 13 décembre 2007 [1]
  8. Signataire (la liste comprend environ 70 noms) d'une Déclaration solennelle, intitulée Pour la fidélité à l'idéal communiste, publiée dans le 12 de L'Humanité nouvelle, en décembre 1965, il fait suivre son nom de 13 lignes de présentation : « Régis Bergeron, 42 ans, journaliste communiste, vingt ans de Parti, ancien membre du secrétariat fédéral (i.e.du PCF en Seine-et-Marne, ndr)… »
  9. Interdite en 1968, cette revue reparaît sous le nom de L'Humanité Rouge
  10. La Cinémathèque royale de Belgique ouvre au public son "Fonds cinéma chinois" [2]

Liens externes[modifier | modifier le code]