Pierre Brassine
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(à 78 ans) |
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Pierre Brassine, né le à Watermael et mort le à Molenbeek-Saint-Jean, est un militaire belge du Premier Empire.
Carrière militaire[modifier | modifier le code]
Le , il entre au service de la France, comme simple soldat volontaire au 2e bataillon du 112e régiment d'infanterie de ligne de l’Empire. Il est nommé caporal le . Fin 1807, son bataillon part de Grenoble pour Turin, puis Alexandrie et en , la demi-brigade est envoyée en Toscane, jointe à l’armée commandée par le prince Eugène de Beauharnais.
Campagnes d'Italie et d'Autriche (1809 et 1810)[modifier | modifier le code]
Au printemps 1809, son régiment est envoyé au Tyrol, mais attaquée en route par les Autrichiens du marquis de Chasteleer. À Trente le , Brassine sera grièvement blessé à la main gauche. Le , il sera blessé au bras gauche à la bataille de Wagram. En récompense, il est nommé sergent-major, le . Son régiment tient ensuite garnison à Sienne et à Florence.
Campagne d'Italie et d'Allemagne (1812, 1813 et 1814)[modifier | modifier le code]
Brassine est nommé Adjudant sous-officier le . En , sa demi-brigade est à Berlin.
Le , son régiment participe à la bataille de Lutzen; lors de la retraite, à celle de Bautzen; en , à la bataille de Leipzig; en , repliant vers la Vénétie, il prend part au blocus de Palmanova où il sera blessé à la jambe gauche et la cuisse droite et laissé pour mort le .
À l’abdication de Napoléon Ier, le 112e est dissous en . Brassine rentre en Belgique.
Campagne de France et de Belgique (1815)[modifier | modifier le code]
Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe, il participa comme sous-lieutenant à la bataille de Waterloo, où il sera blessé. Il sera licencié du service le .
Pays-Bas et Belgique[modifier | modifier le code]
Le , il intégra l'armée des Pays-Bas jusqu’à la révolution belge de 1830. Il participa à la campagne des 18 jours; il obtint le brevet de lieutenant-adjudant-major et fut promu au grade de capitaine de 2e classe, le .
Il termina sa carrière militaire comme commandant des places de Huy puis de Namur en 1843.
Descendance[modifier | modifier le code]
Il est l'aîné des neuf enfants (6 garçons et 3 filles) de Pierre Brassine Sr[1] et d’Anne Catherine Engels[2],[3].
Il épouse Marie Catherine Dury[4] le à Venloo. Il aura 8 enfants:
- Catherine, née le à Bruxelles et décédée le à Molenbeek-Saint-Jean;
- Jacques-Joseph né le à Namur et décédé le à Auderghem;
- Pierre-Paul, né le à Venlo et décédé le à Bruxelles;
- Jean-Joseph, né le à Venlo et décédé le à Uccle;
- Constance, née le à Alost et décédée le à Bruxelles;
- Louis-Pierre, né le à Huy et décédé le à Jette;
- Émile-François, né le à Mariembourg et décédé le à Wenduine;
- Henri-Joseph, né le à Molenbeek-Saint-Jean et décédé le à Bruxelles;
Distinction[modifier | modifier le code]
Il fut admis, par décret impérial du , dans la Légion d'honneur avec le grade de chevalier[réf. souhaitée].
Notes[modifier | modifier le code]
- né le à Watermael et y décédé le
- née le à Watermael et y décédée le
- mariés le à Watermael
- née le à Nivelles et décédée le à Molenbeek-Saint-Jean