Pascal Blanchard (historien)

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Pascal Blanchard
Pascal Blanchard
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Chercheur-associé au CRHIM (UNIL)
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Pascal Blanchard, né le , est un historien (docteur en histoire de l’université Panthéon-Sorbonne), documentariste, essayiste et co-directeur d'agence française de communication-muséographique. Il est spécialisé dans l'Empire colonial français, les études postcoloniales et l'histoire de l'immigration. Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment contribué à une meilleure connaissance du phénomène des zoos humains et de l'histoire des imaginaires coloniaux.

Formation[modifier | modifier le code]

Après des études en génie civil à l'École du bâtiment et des travaux publics (EBTP) de Vincennes, il décide de suivre des études d'histoire.

Auteur d'une thèse sur le « Nationalisme et colonialisme : Idéologie coloniale, discours sur l’Afrique et les Africains de la droite nationaliste française, des années 30 à la Révolution nationale », à la suite de ses recherches au Centre de recherches africaines de la rue Mahler à Paris, Pascal Blanchard est titulaire d'un doctorat en histoire[1] obtenu en 1994 à l'université Panthéon-Sorbonne.

Membres du jury de la thèse (Mention Très Honorable, Félicitations du Jury) : directeur de thèse-rapporteur le professeur Jean Devisse (spécialiste de l’Afrique) ; Annie Rey Goldzeiguer présidente de jury, professeure à l’université de Reims (spécialiste du Maghreb colonial et de l’Algérie), Gilles Boëtsch, directeur de recherches au CNRS, anthropologue, directeur de l’UMR 221 (spécialiste de l’anthropologie biologique et du racisme), Marc Lagana, professeur à l’université de Montréal (spécialiste du parti colonial et de l’histoire coloniale), Jean-François Sirinelli, professeur à l’université de Lille-III (spécialistes des droites nationalistes et des idées politiques au XXe siècle en France) ; Daniel Rivet, professeur à Paris I (spécialiste du Maghreb colonial et du Maroc).

Allocataire de recherche (université Panthéon-Sorbonne) du ministère de la Recherche et de la Technologie, université Paris-I-Sorbonne - Rectorat de Paris, 1990-1993. Rattaché au centre de recherches africaines (rue Malher), (dirigé par Jean Boulègue et Jean Devisse).

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière en tant que a été chercheur-associé au Laboratoire CERSOI (Centre d'études et de recherche sur les sociétés de l'océan Indien) (Aix-en-Provence) GDR 015 CNRS / Aix-en-Provence), 1995-2000 (dirigé par Hubert Gerbeau).

Puis il a été chercheur-associé au GDR 2322 et UMR 6578 du CNRS Anthropologie des représentations du corps, Groupe de recherche Anthropologie des représentations du corps (Marseille), Faculté de médecine de Marseille (La Timone), 2000-2008 (dirigé par Gilles Boëtsch).

Il est ensuite de 2008 à novembre 2020, chercheur associé au Laboratoire Communication et Politique du CNRS[2](dirigé par Isabelle Veyrat-Masson).

Depuis 2019, Pascal Blanchard est membre du Comité d'orientation[3] du Club XXIe siècle, une association loi de 1901 dont l'objectif est la promotion positive de la diversité et de l'égalité des chances[4].

Depuis décembre 2020, il est chercheur-associé au Centre d'histoire internationale et d'études politiques de la mondialisation (CHRIM)[5] à l'université de Lausanne (UNIL).

Fin 2020, il est chargé par Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville de conduire un comité scientifique paritaire comprenant 18 personnes au total, des historiens dont Pascal Ory, des responsables associatifs (Aïssata Seck, directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage), les écrivains Leïla Slimani et David Diop, l'actrice-écrivaine Rachel Khan et la journaliste Isabelle Giordano. Ce comité doit établir un recueil de noms de 300 à 400 fiches biographiques concernant des personnalités « qui ont contribué à notre Histoire mais n'ont pas encore trouvé leur place dans notre mémoire collective », mis à disposition des collectivités territoriales en vue de renouveler les noms de rues ou d'établissements publics. Il devait être rendu public en janvier 2021[6]. Il a été remis le à Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et à Nadia Hai, et publié le même jour, sous le nom de Portraits de France[7],[8],[9].

Travaux[modifier | modifier le code]

Spécialisation en études coloniales et post-coloniales & dans l'histoire de l'immigration[modifier | modifier le code]

Le domaine d'intervention de Pascal Blanchard est le « fait colonial », les immigrations « des Suds » et les immigrations européennes en France, l'imaginaire colonial, l'histoire des présences combattantes et sportives en France et l'histoire du corps.

Pascal Blanchard est avec Eric Deroo à l'origine de la publication d'une série de huit ouvrages intitulée Un siècle d’immigration des Suds en France (XIXe – XXe siècles) publication qui s'échelonne entre 2001 et 2010[10].

Groupe de recherche Achac[modifier | modifier le code]

En 1989, avant la fin de ses études d'histoire, il fonde, avec Nicolas Bancel et des chercheurs, le Groupe de recherche Achac qui se fixe l'objectif de travailler « sur les représentations et les imaginaires coloniaux et postcoloniaux ».

Co-réalisation de documentaires[modifier | modifier le code]

En 2014, avec Rachid Bouchareb, il co-réalise une série de 50 films Frères d'armes. Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle[11], suivi de la série de 45 films Champions de France en 2015-2016. En 2017, il propose, en coréalisation avec Lucien Jean-Baptiste, une troisième série de 42 portraits, toujours pour France télévisions, intitulée Artistes de France.

Le documentaire Décolonisations: du sang et des larmes, réalisé avec David Korn-Brzoza en 2020 propose des images d'archives peu connues[12] et des témoignages de descendants de victimes de la décolonisation[13],[14]; il prend appui sur un ouvrage, Décolonisations françaises. La chute d'un Empire, aux éditions de la Martinière, également publié en 2020[15] ; il évoque« le travail forcé, les croix marquées au rasoir sur les visages, les mauvaises pommes de terre données « aux colonisés et aux cochons » »[16] et montre ce que les livres scolaires ont longtemps passé sous silence[17]. Le documentaire, vu par deux millions et demi de téléspectateurs[18], a le mérite, Selon El Watan, de porter à la connaissance du grand public des pratiques coloniales telles que « la torture, le massacre de populations civiles, l’élimination des opposants et jusqu’à l’utilisation du napalm » qui entrent en contradiction avec les valeurs humanistes[19]. Les représentations des colonies par le discours officiel français sont confrontées aux paroles des témoins[20]. Le documentaire se distingue par la qualité du travail de contextualisation historique selon Le Nouvel Observateur[21], le contexte étant d'abord celui de la Seconde Guerre mondiale puis celui de la Guerre froide ; il attire l'attention sur des responsabilités toujours « non assumées »[22]. Parmi les intervenants, certains sont célèbres comme des membres du groupe Zebda, Manu Dibango, la journaliste Mélanie Wanga, l’ex-footballeur Lilian Thuram, et « permettent d’incarner au présent les blessures de l’histoire » selon Jeune Afrique[23].

Il a participé à la réalisation de plusieurs documentaires télévisés :

  • Les Zoos humains, Arte, 2002
  • Paris couleurs[24], France 3, 2005
  • Des noirs en couleur. L’histoire des joueurs afro-antillais et néo-calédoniens en équipe de France de football[25], Canal+, 2008
  • Noirs de France (en trois parties), France 5, 2012
  • Les Bleus, une autre histoire de France, France 2, 2016
  • Sauvages, au cœur des zoos humains, Arte, 2018
  • Décolonisations. Du sang et des larmes (en 2 parties), France 2, 2020
  • Collaboration à plus d'une dizaine de films de fiction ou documentaires.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Pascal Blanchard a publié ou codirigé plus d'une soixantaine d'ouvrages (hors traductions) et revues sur les thèmes de la colonisation, la décolonisation et de l'immigration, notamment :

Concepteur réalisateur de musées et expositions[modifier | modifier le code]

Pascal Blanchard a réalisé plusieurs expositions sur le thème de la colonisation et de l'immigration, dont Images d'empire (1996), L'appel à l'empire (1997) et Images et Colonies (1993). Ainsi que l'exposition Zoos humains[29] à l'AfricaMuseum (Bruxelles, Belgique). En 2012, il a été le co-commissaire d'exposition avec Nanette Snoep et Lilian Thuram[30] de Exhibitions. L'invention du sauvage[n 1] au Musée du quai Branly[31], prix de la meilleure exposition 2012 aux Globes de cristal Art et Culture[32].

En 2016, il a réalisé l'exposition Champions de France suivie, en 2017, de l'exposition Artistes & Diversités en France. En 2021, il conçoit et anime l'exposition Histoire, Sport & Citoyenneté sur le thème des Jeux olympiques « Des Jeux olympiques d'Athènes 1896 aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 » pour la CASDEN Banque populaire. Il a été aussi en 2021 co-commissaire de l'exposition au musée de l'Homme Portraits de France[33].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Il s'est attaché à la notion d'« idéologie coloniale » et à celle des héritages post-coloniaux, autour de la notion de « mémoire coloniale » afin de mesurer l'impact de ces questions dans les enjeux de citoyenneté contemporains dont l'ouvrage collectif La Fracture coloniale. La société française au prisme des héritages coloniaux (2005), qui regroupe les contributions de 23 historiens, sociologues, politologues et ethnologues, propose une première synthèse. En 2015, Sonya Faure, journaliste au journal Libération, reviendra sur cet ouvrage et mentionnera que le livre « avait agité le monde universitaire et le débat public. Dix ans après, le sillon du postcolonialisme est mieux connu, il nourrit des recherches, structure la pensée d'une partie du monde militant. Mais les espoirs des auteurs, qui pensaient encore que l'histoire des immigrations entrerait peu à peu “dans le récit de la nation”, ont été douchés. “De la fracture coloniale, écrivent-ils aujourd'hui, nous sommes passés à la fracture identitaire”[34]. »

En 2010, Pascal Blanchard publie avec Lilian Thuram, Rokhaya Diallo, Marc Cheb Sun et François Durpaire un Appel pour une République multiculturelle et post-raciale[35].

Réception critique[modifier | modifier le code]

Il est rejeté par Houria Bouteldja et ses partisans comme étant un « intellectuel blanc », qui se serait « emparé du postcolonial, l'aurait débarrassé de sa radicalité et de fait rendu acceptable »[36].

Pour Jean-Pierre Chrétien, au sujet du livre La Fracture coloniale, « la thèse nous paraît réductrice à plus d'un titre », mais « la question est importante et mérite d'être discutée. » Selon l'anthropologue Jean Copans, l'ouvrage est d'une lecture « bénéfique » mais fait « l'impasse sur les dynamiques sociales et les configurations économiques et politiques de l'évolution postcoloniale de la société française »[37]. L'historienne Catherine Coquery-Vidrovitch souligne pour sa part que « l'accueil brutal parfois réservé par les spécialistes au présent ouvrage confirme un choc frontal entre « visions idéologiques obstinées et concurrentes » de la colonisation, des traites négrières ou des guerres coloniales […] c'est un phénomène nouveau, né d'un amalgame de mémoires travaillées par des affrontements politiques qui refusent de reconnaître la complexité inhérente aux processus historiques. »[37]

Pour l'historien Gérard Noiriel, en conflit depuis de nombreuses années avec Pascal Blanchard sur la manière d'appréhender l'histoire de l'immigration en France, auteur du Creuset français, la démarche des « Bâtisseurs de mémoire » (dont l'objet est de travailler à destination des grandes marques pour concevoir des musées), qui se distingue de celle du Groupe de recherche Achac, relève d'une « conception publicitaire de l'histoire » fondée sur les archives images dans la perspective de l'« histoire-mémoire »[38]. Deux appréhensions de l'histoire de l'immigration en France opposent Pascal Blanchard et Gérard Noiriel, l'un distingue les différentes immigrations et leurs histoires propres (et imaginaires), l'autre fédère dans un tout ce récit au cœur du Creuset français[réf. souhaitée]. Pascal Blanchard répond a ces critiques point par point dans plusieurs articles[39],[40].

Pour l'historien Michel Renard (auteur entre autres, avec Daniel Lefeuvre Faut-il avoir honte de l'identité nationale ?, souvent associé au courant dit de « l'anti-repentance »), les thèses de Pascal Blanchard sur la « fracture coloniale » et la « postcolonialité » qui expliqueraient le vécu et le langage de secteurs de la population française stigmatisés, ethnicisés, déréalisés, etc., ne s'appuient sur aucun travail historique. Il soutient que «[Pascal Blanchard] utilise une image militante du passé colonial qui altère gravement la réalité historique de la colonialité. En la schématisant à l'extrême[41]».

Plusieurs historiens proches de l’Observatoire du décolonialisme, collectif « potache » créé en 2021 qui se réclame de l'universalisme républicain et cherche à « discréditer les travaux sur les questions de race »[42], sont très critiques de ses travaux.

Controverses[modifier | modifier le code]

Plusieurs critiques publiés dans la revue Agone reprochent à Pascal Blanchard son double profil d'historien et de co-directeur d'agence[43],[44]. En réponse à cet article, Gilles Boëtsch, président du Conseil scientifique du CNRS[45], critique la méthode employée d'un texte sous pseudonyme. Pour Vincent Chambarlhac dans un article paru dans Dissidences, Nicolas Bancel et Pascal Blanchard auraient joué « une stratégie de challenger dans l’espace académique qui participe, par le biais de l’agence de communication qu’ils ont créé (Les Bâtisseurs de mémoire) de l’History Business »[46].

À l'automne 2017, dans un numéro spécial de la revue Cultures & Conflits, la professeure de lycée d'histoire-géographie Laurence de Cock reproche à Pascal Blanchard de « mêler stratégie entrepreneuriale et démarche académique »[47].

Publications[modifier | modifier le code]

Directions et codirections[modifier | modifier le code]

  1. Culture coloniale. La France conquise par son empire, 1871-1931, 2002.
  2. Culture impériale. Les colonies au cœur de la République, 1931-1961, 2004.
  3. Culture post-coloniale. Traces et mémoires coloniales en France, 1961-2006, 2006[52].

Préfaces et éditions critiques[modifier | modifier le code]

  • Paul Colin, Le Tumulte noir (avec Daniel Soutif), Arcueil : Anthèse, 2011. Édition originale du portfolio 1927.
  • Dominic Thomas, Noirs d'encre (postface avec Nicolas Bancel), Paris : La Découverte, 2013.
  • Crime de guerre. Rouen 9 juin 1940, de De Guillaume Lemaitre, Laurent Martin et Jean-Louis Roussel, L’Echo des vagues, 2022

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Concept de films publicitaires pour Cointreau Gastronomie, Les Bâtisseurs de mémoire, 1999. Réalisés par Éric Deroo et Éric Lange.
  • Réalisation avec Éric Deroo de Zoos humains, Zarafa films, 2002[n 2].
  • Réalisation avec Éric Deroo de Paris couleurs, Images et Compagnie, 2005.
  • Réalisation avec Morad Aït-Habbouche et texte avec Christophe Mamus de Des noirs en couleur, EBLV/Les Bâtisseurs d'images, 2010.
  • Auteur avec Juan Gelas de Noirs de France de 1889 à nos jours, Compagnie des phares et balises, 2012 (qui a reçu de nombreux prix dont une étoile à la SCAM et le prix du meilleur documentaire télévisuel[61],[62]).
  • Auteur avec Rachid Bouchareb de Exhibitions, 3B Productions, 2010.
  • Auteur avec Rachid Bouchareb de Frères d'armes, série de 50 films, Tessalit Productions, 2014.
  • Auteur avec Rachid Bouchareb de Champions de France, série de 45 films, Tessalit Productions, 2015.
  • Auteur-réalisateur avec Sonia Dauger et David Dietz, Les Bleus. Une autre histoire de France, documentaire, Blackdynamique/France 2, 2016.
  • Auteur avec Lucien Jean-Baptiste d'Artistes de France, série de 42 films, Bonne Pioche production, 2017.
  • Réalisation avec Bruno Victor-Pujebet de Sauvages, au cœur des zoos humains, documentaire, Bonne Pioche production, 2018[63].
  • Co-auteur avec David Korn-Brozza de Décolonisations. Du sang et des larmes, film documentaire (en 2 parties de 80 minutes), Cinétévé Productions, 2020[64],[65].

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L’exposition Exhibitions. L‘invention du sauvage met en lumière l‘histoire de femmes, d‘hommes et d‘enfants, venus d‘Afrique, d‘Asie, d‘Océanie ou d’Amérique, exhibés en Occident à l‘occasion de numéros de cirque, de représentations de théâtre, de revues de cabaret, dans des foires, des zoos, des défilés, des villages reconstitués ou dans le cadre des expositions universelles et coloniales.
  2. Ce film d'Eric Deroo retrace l'histoire des zoos humains, symboles inavouables de l'époque coloniale et du passage du XIXe au XXe siècle, qui ont été totalement refoulés de notre histoire et de la mémoire collective.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nationalisme et colonialisme : Idéologie coloniale, discours sur l'Afrique et les Africains de la Droite nationaliste française, des années 30 à la Révolution Nationale (1994) sous la direction de Jean Devisse, 3 vol. 717 pp.
  2. « Communication et Politique », sur lcp.cnrs.fr (consulté le ).
  3. « Le Club XXIe Siècle se dote d'un comité d'orientation », sur Club XXIe siècle, (consulté le )
  4. « Le Club », sur Club XXIe siècle (consulté le )
  5. « Le CRHIM », sur www.unil.ch (consulté le )
  6. article du figaro.fr du 16 décembre 2020 : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/comment-le-gouvernement-veut-diversifier-les-noms-de-rue/ar-BB1bZ1M7
  7. Conseil scientifique, Ministère chargé de la ville, « Portraits de France » [PDF], sur www.cohesion-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  8. Noms de rues : une liste de 318 personnalités pour promouvoir la diversité, Vie publique, 23 mars 2021
  9. 318 personnalités de la diversité pour des noms de rues : "Choisissez !", lance Pascal Blanchard aux maires, France Inter, 14 mars 2021
  10. Stéphanie Binet, «Quand la France imaginait ses immigrés», Libération le 26 février 2010, reproduit dans Histoire coloniale et postcoloniale, « “Un siècle d’immigration des Suds en France”, par l’Achac », sur histoirecoloniale.net, (consulté le )
  11. « "Frères d'armes" : ces étrangers qui se sont battus pour la France », sur Le Point, (consulté le )
  12. « Télévision. La décolonisation, une histoire de cohérence », sur L'Humanité, (consulté le )
  13. « « Décolonisations, du sang et des larmes » : la souffrance et l’amertume en héritage », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Sur France 2, “Décolonisations, du sang et des larmes” fait entendre les voix meurtries d’une histoire occultée », sur Télérama, (consulté le )
  15. Malick Diawara, « Docu télé – France 2 : « Décolonisations, du sang et des larmes » », sur Le Point, (consulté le )
  16. « « Décolonisations, du sang et des larmes », une soirée pour panser les décolonisations françaises », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  17. Malika El Kettani, « "Décolonisations, du sang et des larmes" : la parole aux décolonisés », sur lecourrierdelatlas, (consulté le )
  18. « Décolonisations en « prime time » : phénomène éditorial et médiatique de 2020 », sur RFI, (consulté le )
  19. « Décolonisations : du sang et des larmes sur France 2 : Le documentaire-événement de la rentrée | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
  20. « La décolonisation autrement », sur www.lhistoire.fr (consulté le )
  21. « « Décolonisations, du sang et des larmes », le déclin annoncé de l’Empire français », sur L'Obs, (consulté le )
  22. Myriam Attaf, « « Décolonisations : du sang et des larmes » : un documentaire pour assumer la violence du passé colonial français », sur SaphirNews.com | Quotidien d’actualité sur le fait musulman en France (consulté le )
  23. « Décolonisations : la télévision française pose enfin des images sur l’horreur – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  24. « site du Groupe de recherche achac »
  25. « Africultures »
  26. «La France noire a suscité un fort intérêt et donné lieu à des éloges multiples [...] Depuis novembre 2011, date de parution de l’ouvrage, les interviews de Pascal Blanchard et les articles de presse au sujet de La France noire se multiplient sur France Culture, France Inter, RFI, Libération, Le Monde, Le Figaro, etc. », DE LA SOUCHèRE Muriel, BARTHéLéMY Pascale, PEIRETTI Delphine et al., « Images, lettres et sons », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2012/3 (No 115), p. 161-180. DOI : 10.3917/vin.115.0161. URL : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2012-3-page-161.htm
  27. Corinne Delmas, « Pascal Blanchard, Naïma Yahi, Yvan Gastaut, Nicolas Bancel (dir.), La France arabo-orientale. Treize siècles de présences du Maghreb, de la Turquie, d’Égypte, du Moyen-Orient et du Proche-Orient », Lectures,‎ (ISSN 2116-5289, lire en ligne, consulté le )
  28. Jean-Paul Salles, « Pascal Blanchard, Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire, La fracture coloniale. La société française au prisme de l'héritage colonial, Paris, La Découverte/Poche, 2006, 315 p. », Dissidences,‎ (ISSN 2118-6057, lire en ligne, consulté le )
  29. « Zoo humain. Au temps des exhibitions coloniales » Accès libre, sur Africa Museum (consulté le )
  30. Site de la Fondation Lilian Thuram - Éducation contre le racisme
  31. Présentation de l'exposition au Musée du Quai Branly
  32. « Exhibitions. L'invention du sauvage : Prix de l'exposition de l'année 2011 », sur Africultures.
  33. Par Christophe Levent Le 30 novembre 2021 à 14h08, « «Portraits de France», l’exposition qui célèbre les immigrés de l’Histoire au Musée de l’Homme », sur leparisien.fr, (consulté le )
  34. Sonya Faure, « France invisible contre minorités visibles » (consulté le ).
  35. « Thuram et quatre personnalités lancent un appel à une "République multiculturelle et post-raciale" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. « Un credo pour les antiracistes », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. a et b Autour d'un livre, Politique africaine, 2006/2 (No 102)
  38. Gérard Noiriel, Dire la vérité au pouvoir. Les intellectuels en question, Agone, coll. « Éléments », 2010, p. 201.
  39. Nicolas Bancel et Pascal Blanchard, « La fabrique du dénigrement – sur le postcolonial », AOC,‎ (lire en ligne)
  40. Nicolas Bancel et Pascal Blanchard, « Professer le faux : il faut brûler l’histoire coloniale – sur le postcolonial », AOC,‎ (lire en ligne)
  41. « L'aphasie de Nicolas Bancel et Pascal Blanchard face aux critiques historiennes », Études coloniales, 26 janvier 2008».
  42. Thibaut Sardier, « L'observatoire qui se rit de chercheurs «décoloniaux» », sur Libération (consulté le )
  43. Camille Trabendi, « Sur la fonction de deuxième et de troisième couteau (de poche) », Agone, no 41/42, 2009.
  44. Sylvain Laurens, « Postcolonial Business (1) », sur agone.org, (consulté le )
  45. « Pascal Blanchard en "Free Lance Researcher" » par Camille Trabendi, 18 mai 2010, extrait de « Les intellectuels, la critique et le pouvoir », Agone, no 41/42, 2009, en lien avec un article de Sylvain Laurens.
    Voir l'ouvrage Ruptures postcoloniales. Les nouveaux visages de la société française (La Découverte, 2010) pour une réponse à cette critique, notamment l'introduction p. 15-16 et la note 19.
  46. Vincent Chambarlhac, « Das Unheimliche (Postcolonialisme et reconfiguration à l’extrême gauche) Autour d’une configuration, à partir de : Race et Capitalisme, Les Cahiers de l’émancipation, Syllepse, mai 2012 », Dissidences, 5, 2013, mis en ligne le 3 mai 2013, consulté le 23 janvier 2021.
  47. Laurence De Cock, « L’Achac et la transmission du passé colonial : stratégies entrepreneuriales et culturalisation de la question immigrée dans la mémoire nationale », Cultures & Conflits, no 107,‎ , p. 105–121 (ISSN 1157-996X, DOI 10.4000/conflits.19563, lire en ligne, consulté le ).
  48. Abdourahman Ali Waberi, « Pascal Blanchard, Stéphane Blanchoin, Nicolas Bancel, Gilles Boëtsch, Hubert Gerbeau (dir.) : L'Autre et Nous : «Scènes et Types», 1995 », Hommes & Migrations, vol. 1197, no 1,‎ , p. 53–54 (lire en ligne, consulté le )
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  60. Henriette Casaubieilh, « Colonisation et propagande. Le pouvoir de l'image », Historia,‎ (lire en ligne Accès libre)
  61. « respect mag »
  62. Voir sur allocine.fr.
  63. Virginie Félix, « Sauvages, au cœur des zoos humains », Télérama,‎ (lire en ligne Accès payant)
  64. Mouloud Mimoun, « Décolonisations : du sang et des larmes sur France 2 : Le documentaire-événement de la rentrée », El Watan,‎ (lire en ligne Accès libre)
  65. Marie Cailletet, « Sur France 2, “Décolonisations, du sang et des larmes” fait entendre les voix meurtries d’une histoire occultée », Télérama,‎ (lire en ligne Accès payant)

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