Parviz Fattah

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Parviz Fattah
(fa) سید پرویز فتاح
Illustration.
Fonctions
Directeur de la fondation Mostazafan
En fonction depuis le
(4 ans, 9 mois et 15 jours)
Prédécesseur Mohammad Saeedikia (en)
Président du comité de secours de l'Imam Khomeini

(4 ans, 3 mois et 16 jours)
Directeur exécutif de la fondation Bonyad Taavon Sepah

(5 ans, 8 mois et 3 jours)
Ministre de l'Energie

(3 ans, 11 mois et 16 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Qarah Bagh, Ourmia, Iran
Nationalité iranienne
Parti politique Front de la stabilité de la révolution islamique[1]
Enfants 2[2]
Diplômé de Université de technologie de Sharif

Université de technologie d'Amirkabir (en)
Université Imam Hossein[3]


Signature de Parviz Fattah (fa) سید پرویز فتاح

Parviz Fattah (en persan : سید پرویز فتاح) est un homme politique iranien conservateur, ancien membre des gardiens de la révolution et ancien ministre de l'énergie dans le gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad, lors de son premier mandat entre 2005 à 2009. Il est l'ancien dirigeant du Comité de secours de l'imam Khomeini entre 2015 et 2019. Depuis le , il est à la tête de la Fondation Mostazafan[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et étude[modifier | modifier le code]

[source insuffisante]

Né en Urmia en 1961, il est titulaire d'une licence de Génie civil de Université de technologie de Sharif, d'une maîtrise en génie des systèmes de Université de technologie d'Amirkabir à Téhéran et d'un doctorat de Université Imam Hossein à Téhéran.

Carrière[modifier | modifier le code]

Parviz Fattah est nommé ministre de l'Énergie entre 2005 et 2009[5]. Puis il devient directeur exécutif de la fondation Bonyad Taavon Sepah, une fondation placée sous le contrôle du Corps des Gardiens de la Révolution[6],[7] Il a également été nommé commandant adjoint du corps de construction du Corps des Gardiens de la Révolution Khatam al-Anbiya[8].

En , les États-Unis instaurent des sanctions économiques contre la Fondation Mostazafan et contre Fattah en raison de la violente répression des manifestations de 2019. Les sanctions sont le gel des avoirs de la fondation et l'intediction pour tout citoyen américain d'avoir des relations commerciales avec la fondation[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « Iran political parties prepare for presidential elections », sur Iran's View, (consulté le )
  2. (fa) « زندگینامه: سید پرویز فتاح (۱۳۴۰-) », sur همشهری آنلاین,‎ (consulté le )
  3. (en) « Fattah says has no intention to contest the 2021 presidential election », sur Tehran Times, (consulté le )
  4. (en) « The Office of the Supreme Leader », sur www.leader.ir (consulté le )
  5. « Iran: 17 proposed ministers receive votes of confidence, 4 rejected » [archive], sur www.payvand.com (consulté le )
  6. « Fact Sheet: Treasury Designates Iranian Entities Tied to the IRGC and IRISL », sur www.treasury.gov (consulté le )
  7. (en-US) « Parviz Fattah: The new Ahmadinejad that may be running for president », sur Atlantic Council, (consulté le )
  8. (en) Thomas Erdbrink, « Elite force's growing role in Iran may limit U.S. options » [archive], sur Washington Post,
  9. (en) Daphne Psaledakis et Humeyra Pamuk, « U.S. imposes sweeping sanctions on Iran, targets Khamenei-linked foundation »,