NGC 6622

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NGC 6622
Image illustrative de l’article NGC 6622
La galaxie spirale NGC 6622.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Dragon
Ascension droite (α) 18h 12m 59,80s[1]
Déclinaison (δ) +68° 21′ 14,0″ [1]
Magnitude apparente (V) 15,0[2]
15,8 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,89 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 0,9 × 0,4[2]
Décalage vers le rouge 0,019817 ± 0,000050 [1]
Angle de position 145°[2]

Localisation dans la constellation : Dragon

(Voir situation dans la constellation : Dragon)
Astrométrie
Vitesse radiale 5 940 ± 14 km/s [1]
Distance 86,48 ± 6,06 Mpc (∼282 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie Sa[1]Sbc[2](R)SBa? pec[3]Sab[4]
Dimensions environ 13,38 kpc (∼43 600 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) Edward Swift[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 61579
UGC 11175
MCG 11-22-31
CGCG 322-36
7ZW 778
Arp 81
VV 247
KCPG 534A[2]
NGC 6621S[1]
Liste des galaxies spirales

NGC 6622 est une galaxie spirale située dans la constellation du Dragon. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 5 863 ± 16 km/s[1], ce qui correspond à une distance de Hubble de 86,5 ± 6,1 Mpc (∼282 millions d'al)[1]. NGC 6622 a été découverte par l'astronome américain Edward Swift en [3].

NGC 6622 forme une paire de galaxies en interaction avec sa voisine NGC 6621[1]. À l’origine, la désignation NGC 6621 était assignée à la galaxie du sud-est (soit NGC 6622), mais elle se réfère à présent à la galaxie du nord. La paire figurent dans l'atlas des galaxies particulières d'Halton Arp sous la cote Arp 81[3].

Classification[modifier | modifier le code]

La majorité des sources consultées classifient NGC 6622 de galaxie spirale (Sa ou Sbc[1],[2]). Mais sa morphologie se rapprocherait plus de celle d'une galaxie elliptique (E)[5].

Galaxies en interaction[modifier | modifier le code]

La paire de galaxies en interaction NGC 6621/22 est aujourd'hui observée environ 100 millions d'années après leur approche maximale[6]. Elles s'éloignent donc actuellement l'une de l'autre, ne rendant toutefois pas impossible un potentiel scénario de fusion pour un avenir lointain.

Leur rencontre a arraché une longue queue de marée à NGC 6621, queue de marré s'étant à présent enroulée au nord de la paire. La collision a également déclenché une importante vague de formation d’étoiles, principalement autour du noyau de NGC 6621. À mi-chemin entre les deux galaxies, se trouve une vaste région de formation d’étoiles où une grande population d’amas lumineux, également connus sous le nom d’amas de super-étoiles, sont observées[7]. L’emplacement de cette région de formation stellaire, la plus active de la paire, attire l’attention sur un possible rôle du seuil de stabilité de Toomre dans la formation d’étoiles au sein des galaxies en interaction[8].

Un transfert de masse a lieu entre les deux galaxies, principalement de NGC 6621 vers NGC 6622[9].

La paire de galaxies Arp 81, avec NGC 6621 (au centre) et NGC 6622 (à gauche), par le télescope spatiale Hubble.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l (en) « Results for object NGC 6622 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f g et h « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 6600 à 6699 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b c d et e (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 6622 » (consulté le ).
  4. (en) « NGC 6622 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. (en) V. P. Reshetnikov et O. K. Sil'Chenko, « A photometric and kinematic study of the interacting system VV 247 (NGC 6621/22). », Astrofizika, vol. 33,‎ , p. 157 (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « NGC 6621, NGC 6622 », sur www.spacetelescope.org (consulté le )
  7. (en) Saul Rappaport, « The X-Ray Population of the Colliding Galaxy Pair Arp 81 », Chandra Proposal,‎ , p. 4663 (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) William C. Keel et Kirk D. Borne, « Massive Star Clusters in Ongoing Galaxy Interactions: Clues to Cluster Formation », The Astronomical Journal, vol. 126,‎ , p. 1257–1275 (ISSN 0004-6256, DOI 10.1086/377482, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) « Modeling and Analysis of the Nearby Colliding Galaxy Pair NGC 6621/22 », Article,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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