Mort d'Abdel Benyahia

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Manifestation à Paris contre les violences policières en décembre 1986.

La mort d'Abdel Benyahia est une affaire de violence policière survenue le à Pantin.

Faits[modifier | modifier le code]

Le à 22 h 30, le policier Patrick Savrey, alors qu'il était alcoolisé, tire avec son arme de service au café Tout va bien dans le quartier des Quatre-Chemins à Pantin sur Abdel Benyahia, âgé de 19 ans[1]et vivant à La Courneuve[2]. Selon les témoignages, Abdel Banyahia séparait alors deux personnes qui s'invectivaient[3].

Sa mort survient le même soir que celle de Malik Oussekine à Paris, mais elle n'est rendue publique que deux jours plus tard[1].

Procès[modifier | modifier le code]

Le , la cour d'assises de Seine-Saint-Denis condamne Patrick Savrey pour homicide volontaire commis avec un taux d'alcoolémie de 1,84 gramme ou 1,87 gramme d'alcool par litre de sang à 7 ans de prison[1].

Postérité[modifier | modifier le code]

L'affaire est relatée dans le film Nos frangins centré sur Malik Oussekine qui est réalisé en 2022 par Rachid Bouchareb, mais la famille Benyahia critique le portrait donné d'elle[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Le procès d'un policier meurtrier en Seine-Saint-Denis Conversation de bistrot à la cour d'assises », sur lemonde.fr, (consulté le )
  2. « L’histoire d'une mobilisation », sur radiofrance.fr, (consulté le )
  3. « L'histoire d'Abdel Benyahia, tué par un policier le même jour que Malik Oussekine », sur ina.fr, (consulté le )
  4. Marie-José Sirach, « Abdel, notre frangin. L'autre mort du 5 décembre 1986 », sur humanite.fr, (consulté le )