Mireille Montangerand
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture |
Cimetière du Villars (d) |
| Nom de naissance |
Mireille Marie Andrée Montangerand |
| Nationalité | |
| Formation |
École des beaux-arts de Nice |
| Activité |
| Mouvement | |
|---|---|
| Distinction |
Prix Othon-Friesz |
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Mireille Montangerand est une artiste peintre française née le à Saint-Maurice-en-Rivière (Saône-et-Loire). Elle vécut au 26 bis, rue Jouvenet dans le 16e arrondissement de Paris, s'y partageant avec Le Villars (Saône-et-Loire) et est morte à Saint-Rémy (Saône-et-Loire) le [1]. Elle repose au cimetière du Villars.
Biographie[modifier | modifier le code]
Parce que le père de Mireille Montangerand est administrateur des colonies, elle découvre dès son plus jeune âge l'Afrique continentale et Madagascar, dont les marchés colorés constitueront l'un de ses thèmes récurrents.
Elle suit successivement les cours d'arts plastiques de l'École des beaux-arts de Nice (1936) et les cours d'art dramatique de Charles Dullin à Paris, rencontrant chez ce dernier Norbert Pierlot qui devient son mari en 1944. En 1946, elle entre à l'École supérieure de dessin, boulevard du Montparnasse, où elle obtient un premier prix de dessin et un premier prix d'aquarelle, puis se lie d'amitié avec Jacques Hébertot, par qui le monde du théâtre va devenir un autre de ses thèmes majeurs.
Expositions personnelles[modifier | modifier le code]
- Galerie de Seine, Paris, 1947.
- Rétrospective Mireille Montangerand, dans le cadre du Salon des indépendants, Paris, [2].
- Rétrospective Mireille Montangerand, Abbaye Saint-Philibert de Tournus, .
- Cellier des moines, Tournus, juin-, septembre-, , .
- Centre des monuments nationaux, Carnac, .
- Salle Malgouverne, Cluny (Saône-et-Loire), [3].
- Galerie Mary-Ann, Mâcon, [4].
Expositions collectives[modifier | modifier le code]
- Salon des indépendants, Paris, à partir de 1940[5].
- Expositions non datées : Salon de la Société nationale des beaux-arts, Salon d'automne, Salon des artistes français, Salon des Français d'Outre-Mer, Salon populiste,
- Mireille Montangerand, Annick Dumarchey et Patrick Auberger, Salle pour tous, Lessard-en-Bresse, [6].
Réception critique[modifier | modifier le code]
- « Elle pratique une peinture robuste - natures mortes, fleurs, portraits et compositions à personnages - nourrie d'une pâte généreuse. » - Dictionnaire Bénézit[7]
Prix et distinctions[modifier | modifier le code]
- Prix des Vikings, 1955.
- Prix Othon-Friesz.
- 3e prix de la Société des amateurs d'art et collectionneurs.
- Médaille d'argent de la ville de Paris.
Musées et collections publiques[modifier | modifier le code]
- Fonds national d'art contemporain, dont dépôt au Conseil économique et social (palais d'Iéna), Paris.
- Musée Sainte-Croix, Poitiers[8].
Références[modifier | modifier le code]
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Jean-Pierre Léonardini, Les indépendants raisonnent sur catalogue, « L'Humanité », 28 octobre 2000
- Mireille Montangerand, un grand peintre à Cluny, « Le journal de Saône-et-Loire », 7 juin 2012
- Marc Bonnetain Mireille Montangerand exposée à titre posthume, « Le journal de Saône et Loire », 6 novembre 2014
- Ouvrage collectif, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984.
- Michel Chevalier, Un nombreux public s'est émerveillé devant les œuvres de Mireille Montangerand, « Info Chalon », 16 décembre 2015
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 9, page 775.
- Mireille Montangerand, « Les amis de musée de Poitiers », bulletin trimestriel, no 18, .
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, René Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, André Parinaud, Pierre Roumeguère et Michel Seuphor, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
