Michele Cortegiani

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Michele Cortegiani
Biographie
Naissance
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TunisieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Autres informations
Mouvement
Genre artistique

Michele Cortegiani, né le à Naples et mort le à Tunis, est un peintre italien, auteur de paysages marins de sa Sicile natale, puis de vues de la Tunisie, de portraits féminins et de sujets de genre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michele Cortegiani naît le à Naples[1]. Certaines sources insistent sur les origines napolitaines de l'artiste tout en confirmant sa formation purement palermitaine. Élève de Francesco Lojacono, avec qui il s'installe à Paris entre 1877 et 1881[2].

Il collabore à la décoration du plafond du Teatro Massimo de Palerme, aux côtés de Luigi Di Giovanni et de Ettore De Maria Bergler, sous la direction de Rocco Lentini, de 1893 à 1897. L'idée de Lentini pour le plafond est celle d'une grande roue dont les rayons dorés contrastent avec le fond bleu. À l'intérieur de chaque rayon, des panneaux appelés pétales, sont représentés des anges et des personnages féminins avec des instruments de musique peints sur toile, tandis que le grandiose tondo central représente l'allégorie du Triomphe de la musique[3].

En 1902, il est appelé par la communauté italienne de Tunis, qui le tient en haute estime et participe aux expositions de beaux-arts du Salon Tunisien. Son séjour est caractérisé par une brillante carrière locale, au cours de laquelle il réalise les fresques du Casino de la ville et du Théâtre Municipal, œuvres aujourd'hui malheureusement recouvertes de peintures murales[4],[5].

En Sicile, avec Lojacono, De Maria Bergler, Michele Catti et d'autres peintres de leur école, le groupe est connu sous le nom de "maîtres de la couleur" en raison de la manière dont ils capturent la lumière des ports et des villages endormis de Sicile[6].

Les obsèques civiles en tant que franc-maçon ont lieu le 27 janvier 1919 au domicile du 15 rue Es-Sadikia à Tunis.[réf. nécessaire]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • ?, Jeune tunisienne à la jarre, Huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Narbonne[7].
  • ?, Popolana con spilloni, olio su tela, autografo.
  • ?, Scorcio di villa,
  • ?, Chiostro del duomo di Monreale, olio su cartone.
  • ?, Tunisienne.
  • ?, Strada di Tunisi.
  • ?, Due papere.
  • ?, Nudo di donna.
  • ?, Vue de Tunis.
  • ?, Animation sur une place à Tunis.
  • ?, Le café des Nattes à Sidi Bou Saïd.
  • ?, Quattro scene orientaliste.
  • ?, Portrait de femme aux boucles d'oreilles ....
  • ?, Veduta costiera.
  • ?, Scène de rue animée à Tunis.
  • ?, Arabes sous la porte de la ville, Tunis.
  • ?, Marabout devant la baie, Djerba.
  • ?, Devant la porte de la ville, Tunis.
  • ?, Rue animée à Tunis.
  • ?, Barca alla punta
  • ?, Paesaggio alberato.
  • ?, Strada per Monreale, olio su tela.
  • ?, Zisa.
  • ?, Pesca del granchi.
  • ?, Barche alla punta nel Porto di Palermo, olio su tela, due dipinti firmati e dedicati a Gioacchino di Marzo.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1883, Società Promotrice di Belle Arti de Gênes.
  • 1884, Esposizione Generale Italiana, in seguito Esposizione internazionale d'arte decorativa moderna di Torino.
  • 1891, Société Nationale des Beaux-Arts de Paris.
  • 1892, Exposition nationale à Palerme.
  • 1896, Società Promotrice di Belle Arti de Gênes.
  • 1902, Esposizioni presso il Salon Tunisien.

Honneurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Giuseppe Luigi Marini, Il valore dei dipinti italiani dell'Ottocento e del primo Novecento : l'analisi critica, storica ed economica, U. Allemandi, , 885 p. (ISBN 9788842215219, lire en ligne), p. 272
  2. « Copia archiviata » [archive du 15 ottobre 2018]
  3. Lynn, C.K., Italian Opera Houses and Festivals, Scarecrow Press, 2005, p. 309.
  4. De Gubernatis et Matini 1889, p. 143-144.
  5. (it) Gottardo Garollo, « Cortegiani, Michele », dans Dizionario biografico universale, Editore Libraio della Real Casa, Milan, (lire en ligne), p. 585
  6. Quatriglio, G., Sicily: Island of Myths, Legas/Gaetano Cipolla, 2011, p. 11.
  7. « Oeuvre : Précisions - Jeune tunisienne à la jarre », sur webmuseo.com (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • "Pittori Italiani di Tunisia", Finzi editore, Tunisi, 2000.
  • [De Gubernatis et Matini 1889] (it) Angelo De Gubernatis et Ugo Matini, « Cortegiani (Michele) », dans Dizionario degli Artisti Italiani Viventi, Le Monnier, (lire en ligne), p. 143-144. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]