Martin John Spalding
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| Biographie | ||||||||
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| Naissance | à Rolling Fork (Kentucky) |
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| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Décès | (à 51 ans) Baltimore |
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| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | par Benoît-Joseph Flaget |
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| Dernier titre ou fonction | Archevêque de Baltimore | |||||||
| Archevêque de Baltimore | ||||||||
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| Évêque de Louisville | ||||||||
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| Évêque coadjuteur de Louisville | ||||||||
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| Évêque titulaire de Lagania (de) | ||||||||
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| « Auspice Maria » « Sous la protection de Marie » | ||||||||
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Martin John Spalding, né le à Rolling Fork (Kentucky) et mort le à Baltimore (Maryland) est un homme d'Église américain. Il fut évêque de Louisville et archevêque de Baltimore.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Martin John Spalding est né à Rolling Fork dans le Kentucky, dans une famille d'origine britannique qui avait émigré dans le Maryland au cours du XVIIe siècle, puis dans le Kentucky en 1790[1].
Martin Spalding intègre le collège St. Mary à Lebanon en 1821. Il en sort diplômé en 1826 et poursuit ses études des philosophie et de théologie au séminaire de Bardstown[2].
En 1830, il part à Rome suivre des cours au collège pontifical urbanien de Propagande Fide, où il obtient un doctorat de théologie.
Prêtre[modifier | modifier le code]
Martin Spalding est ordonné prêtre à Rome le [3]. À son retour à Bardstown, il devient recteur de la cathédrale et éditeur d'un journal catholique.
Après le transfert du siège épiscopal de Bardstown à Louisville, il est nommé vicaire général du diocèse en 1844[1].
Ses relations avec l'évêque du diocèse, Guy Ignatius Chabrat, coadjuteur de l'évêque Benoît-Joseph Flaget, sont mauvaises et lui rendent ces tâches difficiles[4].
Évêque de Louisville[modifier | modifier le code]
Il est nommé évêque coadjuteur de Louisville le et évêque titulaire de Lagania (de), un ancien siège épiscopal situé dans l'ancienne Galatie en Asie mineure.
Il est consacré évêque le par Benoît-Joseph Flaget, et lui succède après sa mort sur le siège de Louisville le .
En 1852, il joue un rôle majeur au cours du premier concile de Baltimore (en)[4].
Après la fin de la construction de la cathédrale de Louisville en 1852, il se rend en Europe. Au cours de son voyage, il invite les religieux xaviériens à rejoindre son diocèse pour créer de nouvelles écoles catholiques pour les garçons[4]. Il participe également à la création du Collège américain de Louvain[5],[6].
Durant la Guerre de Sécession, Martin Spalding manifeste de la sympathie pour la Confédération et dénonce auprès des autorités romaines l'archevêque de Cincinnati John Baptist Purcell, partisan déclaré de l'Union[7],[4]. Spalding défend toutefois une position de neutralité de la part de l'Église durant le conflit[8].
Archevêque de Baltimore[modifier | modifier le code]
Martin Spalding est nommé archevêque de Baltimore le [3].
Il participe au premier concile œcuménique du Vatican. Il prend position en faveur de la doctrine de l'infaillibilité pontificale et du Syllabus[1],[9].
Décès[modifier | modifier le code]
Il meurt le et est enterré dans la cathédrale de Baltimore.
Œuvres[modifier | modifier le code]
- General Evidences of Catholicity (1847)
- Life, Times and Character of Benedict Joseph Flaget (1852)
- The History of the Protestant Reformation (2 volumes) (1860)
- Pastoral Letter of the Most Rev. Martin John Spalding, D. D., Archbishop of Baltimore, to the Clergy and Laity of the Archdiocese, Promulgating the Jubilee (1865)
Références[modifier | modifier le code]
- (en) O'Donovan, L., The Catholic Encyclopedia, New York, Robert Appleton Company, (lire en ligne), « Martin John Spalding »
- (en) John Lancaster Spalding, The life of the Most Rev. M.J. Spalding, D.D., archbishop of Baltimore, (ISBN 978-1407749761, lire en ligne)
- (en) « Archbishop Martin John Spalding † », sur Catholic-hierarchy.org (consulté le )
- (en) « Most Rev. Martin John Spalding », sur Archidiocese of Baltimore (consulté le )
- (en) R. M. Miller, Dictionary of Christianity in America, Intervarsity Pr, , 1305 p. (ISBN 978-0830817764, lire en ligne), « Spalding, Martin John (1810–1872). »
- T.P. Osborne, « Le 125e anniversaire de la Fondation du Collège américain de Louvain », Revue Théologique de Louvain, , p. 260-263 (lire en ligne)
- (en) Carl C. Creason, « United, Yet Divided: An Analysis of Bishops Martin John Spalding and John Baptist Purcell during the Civil War Era », American Catholic Studies, vol. 124, no 2, , p. 49-69 (lire en ligne)
- (en) David Spalding, « Martin John Spalding's "Dissertation on the American Civil War" », The Catholic Historical Review, vol. 52, no 1, , p. 66-85 (lire en ligne)
- (en) Paul K. Hennessy, « The Infallibility of the Papal Magisterium as Presented in the Pastoral Letters of the Bishops of the United States after Vatican I », Horizons, vol. 23, no 1, , p. 7-28 (lire en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) John Lancaster Spalding, The life of the Most Rev. M.J. Spalding, D.D., archbishop of Baltimore, (ISBN 978-1407749761, lire en ligne).
- (en) Richard Henry Clarke, Lives of the Deceased Bishops of the Catholic Church in the United States Volume 1, Hardpress Publishing, , 560 p. (ISBN 978-1290477796, lire en ligne).
- (en) O'Donovan, L., The Catholic Encyclopedia, New York, Robert Appleton Company, (lire en ligne), « Martin John Spalding ».
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
