Mahamat Al-Khatim
Mahamat al-Khatim, aussi connu sous le nom de Mamahat al-Hissène[1], de nationalité tchadienne, est le chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), un mouvement politico-militaire centrafricain.
Ancien mercenaire tchadien, il est un « ex-libérateur », c'est-à-dire un des hommes qui ont participé au coup d’État qui a porté François Bozizé au pouvoir en [1],[2]. Il a été nommé gouverneur militaire du palais présidentiel[2] mais, fâché avec ce dernier, rejoint la Seleka, dont il devient un des principaux piliers avant de devenir le chef militaire du FPRC puis de créer à l'été 2015 son groupe, le MPC[1] qui contrôle encore à ce jour une vaste zone dans le nord de la Centrafrique.
En , Mahamat Al-Khatim et le Mouvement patriotique pour la Centrafrique participent formation de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). La CPC s'oppose militairement au président Touadéra. En , Al-Khatim est condamné à perpétuité par contumace pour son opposition militaire au gouvernement reconnu. En , le MPC quitte la CPC pour s'engager dans un processus de dialogue avec le gouvernement reconnu[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jules Crétois, « Centrafrique : Mahamat Al-Khatim quitte la coalition dirigée par Noureddine Adam », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
- « Centrafrique: aux confins du pays, le "président" Al Khatim règne en maître absolu », Slate, (lire en ligne, consulté le ).
- « Centrafrique: la coalition de groupes armés CPC minée par les dissensions », Radio France internationale,