MY Camelopardalis

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MY Camelopardalis
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande rouge de MY Camelopardalis, adaptée de Lorenzo et al. (2014)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 03h 59m 18,29335s[2]
Déclinaison +57° 14′ 13,7573″[2]
Constellation Girafe
Magnitude apparente 9,80[3]

Localisation dans la constellation : Girafe

(Voir situation dans la constellation : Girafe)
Caractéristiques
Type spectral O5,5V(n) + O6,5V(n)[4]
Variabilité Variable ellipsoïdale[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −47 ± 4 km/s[1]
Mouvement propre μα = +0,085 mas/a[2]
μδ = +0,566 mas/a[2]
Parallaxe 0,178 8 ± 0,034 1 mas[2]
Distance environ 4 000 pc (∼13 000 al)[1]
Caractéristiques physiques
Masse 37,7 / 31,6 M[1]
Rayon 7,60 / 7,01 R[1]
Gravité de surface (log g) 4,251 / 4,245[1]
Température 42 000 ± 1 500 / 39 000 ± 1 500 K[1]
Rotation 290 / 268 km/s[1]
Âge 2 × 106 a

Désignations

MY Cam, BD+56°864, TYC 3725-498-1, Alicante 1 NM 693[3]

MY Camelopardalis (MY Cam) est une étoile binaire à enveloppe commune située dans l'amas ouvert Alicante 1, à ∼ 13 000 a.l. (∼ 3 990 pc) dans la constellation de la Girafe. Elle est l'un systèmes d'étoile binaire les plus massifs connus[6] et c'est l'étoile la plus brillante d'Alicante 1[7].

Le système[modifier | modifier le code]

Le système est composé de deux étoiles bleues de la séquence principale de type spectral O5,5V(n) et O6,5V(n)[4], sa composante primaire ayant 38 masses solaires et la secondaire 32[8].

MY Cam est une étoile binaire à contact et une binaire à éclipses, ayant une période orbitale de 1,2 jour et une vitesse orbitale de 1 000 000 km/h[6], soit environ 270 km/s. Sa formation date de deux millions d'années[9],[1].

Évolution[modifier | modifier le code]

On prévoit que les deux étoiles s’uniront en une étoile massive d'environ 60 masses solaires, par réduction progressive de leurs orbites mutuelles par effets de marée et par radiation gravitationnelle. On présume que c'est de cette façon que les étoiles supermassives se forment[6].

Lien web[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) J. Lorenzo, I. Negueruela, A. K. F. Val Baker, M. García, S. Simón-Díaz, P. Pastor et M. Méndez Majuelos, « MY Camelopardalis, a very massive merger progenitor », Astronomy & Astrophysics, vol. 572,‎ , A110 (DOI 10.1051/0004-6361/201424345)
  2. a b c d et e (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a et b (en) BD+56 864 -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  4. a et b (en) J. Maíz Apellániz et al., « The Galactic O-Star Spectroscopic Survey (GOSSS). III. 142 Additional O-type Systems », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 224, no 1,‎ , article no 4 (DOI 10.3847/0067-0049/224/1/4, Bibcode 2016ApJS..224....4M, arXiv 602.01336)
  5. (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  6. a b et c (en) Andrew Fazekas, « Les astronomes espionnent la fusion d'étoiles monstres »,
  7. (en) Asociación RUVID, « Les astronomes observent deux étoiles qui finiront par former une étoile supermassive », ScienceDaily,
  8. (en) « Les astronomes observent deux étoiles qui finiront par former une étoile supermassive », Phys.org, (consulté le )
  9. (en) « Deux étoiles énormes entrent en collision dans l'espace », The Independent, (consulté le )