Kum Back
| Sortie | |
|---|---|
| Enregistré |
janvier 1969 |
| Durée | 38:33 |
| Genre | rock, folk, blues |
| Producteur | Glyn Johns |
| Label | Trademark of Quality |
Kum Back est le premier album de type bootleg des Beatles, sorti en . L'album, tiré de la diffusion à la radio d'un disque acétate de démonstration, est une ébauche du producteur du groupe, Glyn Johns, de ce qui deviendra plus tard dans l'année l'album Let It Be.
Historique[modifier | modifier le code]
Les séances dites Get Back de janvier 1969 maintenant terminées, le producteur et ingénieur de son, Glyn Johns, a pour mandat de réaliser un album à partir des nombreuses heures d'enregistrement qui dorment chez Apple. En mars, basée sur une ébauche déjà présentée au groupe durant les séances qui veut des chansons enregistrées en direct sans montage de post-production, il effectue un mixage qui mêle des chansons complètes à d'autres qui ne le sont pas et rajoute des improvisations ainsi que des discussions entre les membres. Malgré avoir répondu aux attentes, son album est unanimement rejeté. Gravé sur un disque acétate, on avance que John Lennon le donne à un journaliste américain qui le remet à un DJ et celui-ci diffuse l'album sur les ondes de sa station de radio. Par conséquent, il est enregistré par des fans et un de ces enregistrements est publié sur le marché gris sous le nom Kum Back[1],[2]. Il s'agit d'un des premiers bootlegs de rock commercialisé, le premier étant Great White Wonder de Bob Dylan, sorti deux mois plus tôt en juillet[réf. nécessaire].
En janvier 1970, Johns remanie son travail afin de créer la bande originale qui accompagnera la sortie du film qui prendra maintenant le nom Let It Be[1]. Sur cette version, il remplace la reprise The Walk (en) par des extraits improvisés de Rocker (alias I'm Ready) et Save the Last Dance for Me. Comme ils sont vus dans le montage du réalisateur Michael Lindsay-Hogg, il inclut la chanson One After 909[3] ainsi qu'un extrait du bœuf Dig It[4]. Une version informelle et partielle de la chanson traditionnelle Maggie Mae est aussi rajoutée[5]. Encore un fois, son concept d'entendre des prises incomplètes des titres principaux est rejeté[1]. En 2021, cette ébauche avec sa pochette calquant celle de l'album Please Please Me sera remixée et incluse dans l'édition Deluxe de la réédition de l'album Let It Be[6].
C'est Phil Spector qui héritera finalement de la tâche de produire et de mixer le douzième album des Beatles mais, avec ses ajouts orchestraux, il s'éloignera du concept d'origine d'avoir des prises brutes et un son live[1]. Il conservera par contre l'idée d'y inclure des dialogues entre certaines chansons[7].
Liste des chansons[modifier | modifier le code]
L'astérisque dénote une chanson qui sera omise de la seconde ébauche de Johns et ou de la version officielle de Let It Be.
Toutes les chansons sont écrites et composées par Lennon/McCartney, sauf où indiqué.
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kum Back » (voir la liste des auteurs).
- (en) Jordan Runtagh, « Getting Back to 'Get Back': The Long and Winding Saga of Glyn Johns' Lost Beatles Album », People, (lire en ligne, consulté le )
- Kum Back: The Beatles Source
- (en) Dave Rybaczewski, « One After 909 », sur Beatles Music History, DKR Products Toledo, Ohio. (consulté le )
- (en) Dave Rybaczewski, « Dig It », sur Beatles Music History, DKR Products Toledo, Ohio. (consulté le )
- (en) Dave Rybaczewski, « Maggie Mae », sur Beatles Music History, DKR Products Toledo, Ohio. (consulté le )
- (en) Mark Smotroff, « The Beatles Let It Be Super Deluxe Editions: Part 2, Glyn Johns’ Get Back Album », Audiophile Review, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Dave Rybaczewski, « Two of Us », sur Beatles Music History, DKR Products Toledo, Ohio. (consulté le )
