Kinoshita Chōshōshi

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Kinoshita Chōshōshi
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
木下勝俊Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Conjoint
Мориумэ (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Munechika (d)
智光院 (山崎家治の継室) (d)
木下勝俊の娘 (阿野公業の妻) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Kinoshita Chōshōshi (木下 長嘯子?, né en 1569 dans la province d'Owari-) est un samouraï et poète waka japonais[1]. Chōshōshi est son nom de plume tandis que son nom véritable est « Kinoshita Katsutoshi » (木下 勝俊).

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du seigneur de guerre Kinoshita Iesada, il se range au service de Toyotomi Hideyoshi, marié à sa tante Kōdai-in, et connaît une rapide carrière militaire. En 1587, il reçoit le domaine de Tatsuno dans la province de Harima. En 1590, il prend part à la bataille de son oncle contre le clan Hōjō à Odawara et deux ans plus tard, dirige une force de 1 500 hommes au cours de l'invasion de la Corée. À propos de ces deux campagnes, il écrit deux journaux : Azuma no michi no ki et Kyūshū michi no ki (九州道之記).

En considération de ses services, Toyotomi Hideyoshi lui attribue en 1594 le domaine d'Obama qui lui assure un revenu de 80 000 koku. À la bataille de Sekigahara, alors qu'il est chargé par Torii Mototada de défendre la forteresse de Fushimi, il s'enfuit devant les forces de Ishida Mitsunari près de Kyōto et perd ses biens en conséquence.

Avec le soutien de sa tante Nene, il passe les quarante années qui suivent en tant que poète et enseigne dans une villa à Higashiyama-ku. Il dépeint cette période dans son Kyohakushū. Depuis 1641, il réside à Oshioyama à l'ouest de Kyoto, peut-être forcé par des difficultés financières. Comme poète, il est à Kyoto en concurrence et en conflit avec Matsunaga Teitoku.

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ja) « 木下長嘯子 », Kodansha (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Kendall H. Brown, The Politics of Reclusion: Painting and Power in Momoyama Japan, University of Hawaiʻi Press, (ISBN 0-8248-1913-6), p. 163-164.
  • Louis Frédéric et Käthe Roth, Japan Encyclopedia, Harvard University Press, (ISBN 0-674-00770-0, lire en ligne), p. 524.
  • Scott Alexander Lineberger, « The Politics of Poetics: Socioeconomic Tensions in Kyoto Waka Salons and Matsunaga Teitoku’s Critique of Kinoshita Chōshōshi », The Ohio State University (éd.), Early Modern Japan, vol. 18, 2010 (ISSN 1940-7955), p. 103-125. Texte complet.

Liens externes[modifier | modifier le code]