Karim Skik

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Karim Skik
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

Karim Skik, né en 1967 à Tunis[1], est un homme d'affaires tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Durant ses études, il passe par l’Institut des hautes études commerciales de Carthage puis par HEC Montréal, avant d'obtenir un doctorat en économie internationale à l'Université La Salle[2] en 1998[3].

Il s'engage ensuite dans une carrière de sept ans à la Republic National Bank of New York[4]. En 1997, il fonde le site web Bab-El-Web.net et l'hébergeur web CyberServeurs.com basé à New York[4]. En 1999, il rejoint une start-up de la Silicon Alley de New York spécialisée dans la création de portails web pour les pays en développement[2], Orientation.com, où il travaille durant un an comme directeur régional pour le Moyen-Orient et l'Afrique[4].

De retour en Tunisie, Karim Skik fonde Équinoxes, l’une des premières startup tunisiennes spécialisées dans l'intégration des progiciels de gestion[2], qu'il dirige jusqu’en 2003[3]. Le , il rejoint Microsoft Tunisie comme directeur[5], poste qu’il quitte après quelques mois seulement[2] pour reprendre en 2005 ses fonctions à la tête d'Équinoxes, qui obtient un prix lors de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l'information organisée à Tunis[2],[6]. À partir de 2009, il dirige Venture and Capital, une société de conseil et d'entrepreneuriat dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC)[3].

Après la révolution de 2011, il occupe le poste de directeur de campagne de la liste du Pôle démocratique moderniste engagée dans la deuxième circonscription de Tunis pour l'élection de l'assemblée constituante du 23 octobre 2011, avant de s’éloigner de la politique[7].

Désigné ministre des Technologies de la communication et de l'Économie numérique le dans le premier gouvernement de Habib Essid[8], son engagement dans le secteur privé le conduisant à renoncer le pour éviter tout conflit d'intérêts[9]. Cette décision semble appréciée pour l'intégrité qu'elle démontre[10].

Karim Skik est marié et père de trois enfants[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Tunisie : qui est Karim Skik, nouveau ministre des Technologies de la communication ? », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  2. a b c d et e « Karim Skik : PDG d’Équinoxes en Tunisie », sur lesafriques.com, (consulté le ).
  3. a b et c « Biographie de Karim Skik, nouveau ministre des Technologies de l’information et de la Communication », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  4. a b et c (en) « Mr. Karim Skik », sur zoominfo.com (consulté le ).
  5. « Karim Skik à la tête de Microsoft Tunisie », sur webmanagercenter.com, (consulté le ).
  6. Abdelaziz Barrouhi, « Le multimédia récompensé », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  7. « Karim Skik, nommé au poste du ministre des TIC et de l’Économie numérique », sur thd.tn, (consulté le ).
  8. « Composition officielle du nouveau gouvernement Essid », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  9. « Pourquoi Karim Skik refuse-t-il le poste du ministre des TICs dans le gouvernement Essid ? », sur tekiano.com, (consulté le ).
  10. « Conflit d'intérêts », sur libe.ma, (consulté le ).