Jules Montels

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Jules Montels (né à Gignac (Hérault) le et mort à Sfax le ) est un militant anarchiste, colonel de la Douzième légion fédérée de la Commune de Paris, délégué à Béziers et à Narbonne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Commandant du 173e bataillon de la Garde nationale, il est élu officier par ses hommes le . Le lendemain, il proclame la formation de la légion des Fédérées, une unité militaire de femmes armées pour chasser les réfractaires[1].

Il réussît à fuir la répression de la commune et à se réfugier en Suisse.

En 1877 il se rend en Russie où il devint précepteur des enfants de Léon Tolstoï.

Il meurt le en Tunisie, où il avait travaillé comme rédacteur en chef du Tunis Journal (Journal de Tunis) et commissaire-priseur. En tant que rédcateur en chef il mena plusieurs polémiques virulentes contre le cardinal Lavigerie[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France, de 1914 à nos jours, tome 2, Paris, Gallimard, 1992.
  • Donato Pelayo, Jules Montels : une vie d’éternel rebelle, Montpellier, L’Agglo-Rieuse, n°430, 431, 432 du 9 au , lire en ligne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Quentin Deluermoz, « Des communardes sur les barricades », dans Coline Cardi et Geneviève Pruvost (dir.), Penser la violence des femmes, La Découverte, , 448 p. (lire en ligne), p. 106-111.
  2. La Commune de Paris, 1871: les acteurs, l'événement, les lieux, Les éditions de l'Atelier, coll. « Collection Maitron », (ISBN 978-2-7082-4596-9)

Notices[modifier | modifier le code]