Jean Gilliot

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Jean Gilliot
Illustration.
Fonctions
Député français

(4 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection 17 juin 1951
Circonscription Meuse
Législature IIe (Quatrième République)
Groupe politique RPF
Biographie
Nom de naissance Auguste-Jean Gilliot
Date de naissance
Lieu de naissance Hagetmau (Landes)
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Metz (Moselle)
Nationalité Française
Parti politique RPF

Signature de Jean Gilliot

Jean Gilliot, né le à Hagetmau (Landes) et mort le à Metz (Moselle) est un militaire et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Écriture et autographe extraits d’une lettre du General Jean Gilliot (1890–1972), député de la Meuse.

Entré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr immédiatement après l'obtention de son baccalauréat, en 1909, il est de la même promotion que Charles De Gaulle et Alphonse Juin. Il participe à la Première guerre mondiale au sein du 91e régiment d'infanterie, il en ressort avec le grade de capitaine.

Après son passage à l'École supérieure de guerre, où il entre en 1925, il est nommé chef de bataillon et affecté, en 1939, à l'État-major parisien. Nommé colonel au début de la guerre, il prend la tête du 152e régiment d'infanterie.

Il poursuit sa carrière après l'armistice, jusqu'au grade de général de brigade qui lui est octroyé en , lorsqu'il prend la direction des services de l'armistice.

Pendant cette période, cependant, il aide secrètement la résistance et participe à la création de l'Armée Secrète, ce qui lui vaut, lorsqu'il est découvert, d'être déporté en juin 1944 au camp de Natzweiler-Struthof. Il est par la suite transféré à la prison de Brieg (Silésie), avant de rejoindre le camp de Gross Rosen puis celui de Flossenbourg[1].

Libéré en , il rentre en France où il est promu général de division. Il commande d'abord la région militaire de Nancy, puis est gouverneur militaire de Metz jusqu'en 1949. Il prend sa retraite avec le grade de général de corps d'armée.

Il s'engage en politique derrière Charles De Gaulle. Candidat du RPF aux élections législatives de 1951 dans la Meuse, sa liste obtient 29,5 % des voix, et il est élu député. Dans la foulée, il est élu conseiller général, dans le canton de Bar-le-Duc, en octobre.

Il est un parlementaire très actif, essentiellement dans le domaine militaire. Il est notamment à huit reprises rapporteur pour la commission de la défense nationale.

Il ne se représente cependant pas aux législatives de 1956, et quitte la vie politique à l'issue de son mandat de conseiller général, en 1958.

Le général Gilliot est élevé au rang de général de corps d’armée du cadre de réserve en 1959[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « www.afmd-allier.com », sur afmd-allier.com.
  2. « Le général Gilliot est élevé au rang de général de corps d'armée du cadre de réserve », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]