Jean Balduwel

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Jean Balduwel
Image illustrative de l’article Jean Balduwel
L'entrée de l'abbatiale photographiée en 2009, à l'abbaye de Parc.
Biographie
Nom de naissance Baldurbel, Barduwel, Joannes de Namurco, Joannes Baldewel alias de Namurco
Naissance XIVe siècle
Namur
Ordre religieux Ordre des Prémontrés
Ordination sacerdotale
Décès
Abbé de l'Église catholique
23e abbé de Parc

Blason

Jean Balduwel fut chronologiquement le 23e abbé à la tête de l'abbaye de Parc. Il administra cet établissement de religieux prémontrés de 1391 jusqu'à sa mort, en 1414. Cette abbaye fondée en 1129 existe toujours en 2021. Elle est située à Heverlee, en Belgique, dans le Brabant flamand.

L'abbé Jean Balduwel obtint les dîmes de Heverlee réclamées par son prédécesseur Henri van Overbeke auprès du seigneur de ce village.

Chronologie[modifier | modifier le code]

Jean Balduwel naît à Namur. Il devient profès vers 1373, prêtre en 1375, prieur en 1383, puis abbé de Parc du jusqu'au , date de sa mort. Il est enterré au chœur de l'abbatiale, à droite du maître-autel[1],[note 1],[2].

Abbatiat[modifier | modifier le code]

Intendance[modifier | modifier le code]

Durant l'abbatiat de Jean Balduwel, 32 religieux comprenant dix convers sont acceptés à l'abbaye de Parc[1].

Comme tous les religieux de l'abbaye de Parc de cette époque, il possède de l'argent et en dispose librement, c'est ce qu'on appelle la division entre les biens abbatiaux et conventuels[1]. Dans une bulle datée de 1475, le pape Sixte IV proclame clairement, sur ce sujet, que « la division des biens existe »[1]. Cette division a perduré à l'abbaye de Parc jusqu'au XVIe siècle et a été ensuite supprimée par l'abbé Louis Van den Berghe, car elle pouvait conduire à des abus[1].

En 1399, il acquiert, de la part du seigneur de Heverlee Henri et de son épouse Jacqueline, les dîmes de ce village[3]. Ces dimes avaient été réclamées par son prédécesseur l'abbé Henri van Overbeke[1].

Générosité de cet abbé[modifier | modifier le code]

L'abbé Jean Balduwel donna une fois, à chaque frère, six couronnes de France en or[1]. Au couvent, lors de son anniversaire, il donna cent couronnes de France en or, deux florins de Hollande héréditaires, un muid de seigle et un petit pré[1].

Postérité[modifier | modifier le code]

Indication posthume[modifier | modifier le code]

Dans son ouvrage cité dans la section Bibliographie de cette page, J.E. Jansen[note 2] accompagne la chronologie de l'abbé Jean Balduwel d'une indication en latin le concernant et qu'un outil informatique traduit par « Un gouvernement de longue durée et égale à celle de son prédécesseur. Qualité de l'apprentissage et vaillance. Il est célèbre pour sa clairvoyance dans le bien de la communauté, ainsi dûment représentée. »[note 3].

Armes de l'abbé[modifier | modifier le code]

Armes des abbés de Parc (1724).

Le blasonnement des armes de l'abbé Jean Balduwel s'énonce : « d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, au bâton du même brochant »[note 4].

Les armes de cet abbé sont empruntées aux comtes de Namur. Elles apparaissent sur le tableau des armes des abbés de Parc qui existe à l'abbaye de Parc. Elles figurent aussi dans l'armorial des abbés de Parc.


Notes[modifier | modifier le code]

  1. Édouard van Even écrit pour sa part, dans la Biographie nationale de Belgique, que Jean Barbudel serai mort le 7 mai 1414.
  2. J.E. Jansen est chanoine de l'abbaye de Parc, archiviste de la ville de Turnhout et membre titulaire de l'Académie royale d'Archéologie de Belgique.
  3. L'indication en latin qui figure dans l'ouvrage de Jansen est Vir in diuturnitate regiminis praedecessori suo aequalis, et genere, doctrina, ac virtute clarus bono communitatis suae debite invigilans.
  4. Le blasonnement d'origine pour les armes de l'abbé Jean Balduwel, tel qu'il est énoncé dans l'ouvrage de J.E. Jansen, est : « d'or au lion rampant de sable (couronné) et lampassé de gueules et un bâton brochant de gueules ». C'est un blasonnement incorrect car, principalement, la supposée « couronne » est absente du blason de cet abbé dans le tableau des armes des abbés de Parc.

Référence[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • J.E. Jansen (chanoine et archiviste), L'abbaye norbertine de Parc-le-Duc - Huit siècles d'existence - 1129-1929, Malines, H. Dessain, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • F.J. Raymaekers (professeur et chronologiste), « Recherches historiques sur l'ancienne abbaye de Parc », Revue catholique - Recueil religieux, philosophique, scientifique, historique et littéraire, Louvain, P.J. Verbiest, sixième, vol. premier,‎ année 1858, p. 401-418, 481-490, 527-541, 588-598, 661-676 et 712-722. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Biographie nationale de Belgique : Volume 8, Bruxelles, 1884-1885, 926 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Article connexe[modifier | modifier le code]