Jean-Paul Légaré

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Jean-Paul Légaré
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Jean-Paul Légaré, né le à Rimouski et mort le à l'Hôtel-Dieu de Québec, est un peintre et journaliste québécois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Paul Légaré naît en 1923 à Rimouski de Marie-Louise Desroches et de Jérôme-Charles Légaré[1]. Il est descendant du peintre de renommée Joseph Légaré, premier peintre paysagiste au Canada[2]. Il devient journaliste à l'Écho du Bas-Saint-Laurent, puis à CJBR Radio, travail qu'il occupe pendant 25 ans[3]. Dans les années 1940, il apprend la peinture à l'huile, à l'aquarelle et à la gouache[2]. Il prend part, outre le journalisme, à l'évolution économique de sa ville, qui passe d'environ dix mille habitants à l'époque où il devient journaliste, à plus de 40 000 habitants trente ans plus tard[4]. Il est président de la Jeune Chambre de commerce de Rimouski, puis de la Chambre de commerce, et est membre du conseil d'orientation économique du Bas-Saint-Laurent, chez qui il institue les premiers États généraux de la ville en 1964[3],[5]. Il occupe par la suite le poste de président du Comité d'aménagement[3],[6]. À l'âge de ses quarante ans, Légaré quitte sa ville natale[4]. Il fonde en 1946 les Compagnons de l'art de Rimouski, active jusqu'à 1970[7],[2],[8]. En 1962, travaillant pour l'Écho du Bas-Saint-Laurent, il effectue une campagne pour faire connaître le couvent Saint-Joseph, qui a contribué à la création du musée régional dix ans plus tard[9]. Après l'Écho du Bas-Saint-Laurent et CBJR Radio, il est directeur du journal Ensemble!, puis collabore à la revue d'art Le Collectionneur[2].

Il a organisé une quinzaine d'expositions à travers la province, notamment à Québec, à Lévis, à Trois-Rivières, à Matane et à Saguenay. En 1992 et en 1993, ses peintures figurent sur des calendriers distribués à 150 000 exemplaires à travers le Canada et les États-Unis[2]. En 1996, il organise une exposition d'une vingtaine à une trentaine de tableaux de peintures historiques pour les 300 ans de Rimouski[3]. Légaré passe les dernières années de sa vie à Québec, dans le quartier Saint-Louis-de-France. Il meurt à l'Hôtel-Dieu de Québec le et sa cérémonie funèbre a lieu le 11. Il a épousé Anita Coulombe et a eu quatre enfants; Monic, Louis, André et Madeleine[1].

Ses peintures sont de sujets historiques, principalement dépeignant les paysages et les bâtiments de Rimouski[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Pour sa série de toiles pour le tricentenaire de Rimouski, il s'est basé sur les documents qu'il a accumulé pendant sa carrière en tant que journaliste, et aussi sur des photographies d'époque, qu'il a trouvé dans des livres sur l'histoire de la ville. Il peint entre autres le Musée régional de Rimouski, le manoir Tessier, la cathédrale Saint-Germain et plusieurs scènes d'activités économiques locales, comme l'industrie du bois, l'agriculture et l'électricité. Il représente aussi le port et le phare de Pointe-au-Père, ainsi que le naufrage de l'Empress of Ireland[3],[10],[11].

Collections[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Jean-Paul Legare », sur Mes Aïeux, (consulté le ).
  2. a b c d et e Légaré et Laroque 1997, p. 10.
  3. a b c d e et f Légaré et Laroque 1997, p. 4.
  4. a et b Légaré et Laroque 1997, p. 3.
  5. Auteurs multiples 1966, p. 3.
  6. Auteurs multiples 1966, p. 1.
  7. Jean Fortin et Antonio Lechasseur, Histoire du Bas-Saint-Laurent, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, , 860 p. (ISBN 9782892241945, lire en ligne), pp. 722.
  8. a b c d e f et g Légaré et Laroque 1997, p. 11.
  9. Légaré et Laroque 1997, p. 8.
  10. Légaré et Laroque 1997, p. 5.
  11. Légaré et Laroque 1997, p. 6.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Paul Légaré et Paul Laroque, « Le Rimouski de Jean-Paul Légaré », Revue d'histoire du Bas-Saint-Laurent, vol. XX, no 2,‎ , pp. 3-11 (lire en ligne) ;
  • Auteurs multiples, « Une seule commission : celle du Développement Économique », Le Progrès du Golfe, no 20,‎ , pp. 1 et 8 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]