Jérôme Doménech
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Jerónimo Doménech |
| Nationalité |
Espagnol |
| Activité |
Fondateur de collèges, recteur |
| Ordre religieux |
|---|
Jean Jérôme Doménech, né à Valence en 1516 et mort dans la même ville le , est un jésuite espagnol du XVIe siècle, fondateur de collèges et confesseur du vice-roi de Sicile.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils de commerçant, il est prêtre et chanoine de la cathédrale de Valence lorsqu'il monte à Paris en 1535 pour y poursuivre des études. Lors d'un voyage à Bologne en 1538 il rencontre François Xavier qu'il choisit comme son confesseur[1].
Ayant vaincu l'opposition de ses proches, il entre le 24 septembre 1539 à Parme dans la Compagnie de Jésus naissante. Dès son noviciat fini, Ignace de Loyola l'appelle à Rome et l'envoie à Paris avec Pedro de Ribadeneyra pour y compléter sa formation[1]. Sa carrière de fondateur de collèges commence alors. Tout d'abord il supervise la fondation du collège de Louvain. En 1546 il est envoyé pour établir un nouveau collège à Bologne[1].
Il s'installe à Palerme en 1547 et devient confesseur du vice-roi de Sicile Juan de Vega. En même temps qu'il occupe la charge de provincial des Jésuites de la région, il participe à la fondation des collèges de Messine, le premier en Italie où enseignaient aussi les Jésuites[2], et de Palerme[1].
De 1568 à 1571, il est recteur du Collège romain[1]. En 1577, il retourne à Valence comme recteur du collège de la ville. En 1581, il participa à la IVe congrégation générale de l'ordre en tant que représentant du provincial d'Aragon[3].
Vers la fin de sa vie il se consacre à la mission auprès des morisques (musulmans convertis de force au catholicisme) du territoire de Valence. Il encourage l'apprentissage de l'arabe et souhaite que les missionnaires envoyés pour les évangéliser plus profondément aient une vraie compréhension de leur culture et de leur langue[1].
A sa mort en 1592, il était le membre le plus âgé de la Compagnie de Jésus et avec Nicolas Bobadilla l'un des derniers jésuites de la première génération[3].
Références[modifier | modifier le code]
- Philippe Rabaté, Les Jésuites. Histoire et dictionnaire, Paris, Bouquins éditions, , 631 p. (ISBN 978-2-38292-305-4)
- J.W. O'Malley, Les premiers Jésuites 1540-1565, Paris, Desclée de Brouwer, , 291 p. (ISBN 2-89007-851-5)
- (es) Charles E. O'Neill et Joaquin M. Dominguez, Diccionario histórico de la Compañía de Jesús, Madrid, Universidad Pontificia Comillas, (ISBN 84-8468-038-X), vol. II, p. 1135.
