Hu Haifeng

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Hu Haifeng
Illustration.
Biographie
Nationalité Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Parti politique Parti communiste chinois
Père Hu Jintao
Mère Liu Yongqing
Fratrie Hu Haiqing
Conjoint Julia Wong
Enfants Elisabeth
Ian
Résidence Beijing

Hu Haifeng, né en novembre 1972, est un homme d'affaires chinois et le fils de l'ancien président Hu Jintao. Il est titulaire d'une maîtrise en droit, d'un EMBA et d'un doctorat de l'université Tsinghua.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hu Haifeng a obtenu un diplôme en informatique de l'université Jiao Tong de Pékin et un Executive MBA de l'école d'économie et de gestion à l'université Tsinghua. Il a été le président de Nuctech, une société liée à l'université Tsinghua créée dans les années 1990 et devenue l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'équipements de sécurité, tels que des scanners de bagages et des détecteurs de métaux pour les aéroports[1].

En 2008, Hu Haifeng est promu secrétaire du Parti communiste de Tsinghua Holdings, qui contrôle Nuctech et plus de 20 autres sociétés[2].

En , le gouvernement namibien inculpe Nuctech de corruption. La société fait l'objet d'allégations répétées de concurrence déloyale dans l'Union européenne, ainsi que de corruption et d'abus de pouvoir aux Philippines. En Afrique du Sud, des enquêtes de corruption sont menées au sujet d'un contrat obtenu par la société de vente de scanners[3],[4].

Depuis 2010, il dirige l’Institut de recherche du Delta du Yangzi, institut lui aussi lié à l’université Qinghua[5].

Il est nommé vice-ministre du ministère des Affaires civiles en 2024[6].

Parcours professionnel et politique[modifier | modifier le code]

  • 1998-2000 : CITIC Group Corporation Ltd.
  • 2000-2002 : China National Cereals Oils and F oodstuffs Corporation
  • 2006-2008 : président de Nuctech
  • 2008-juin 2009 : secrétaire du Parti communiste de Tsinghua Holdings
  • Septembre 2009-décembre 2009 : 清華大學副秘書長
  • Décembre 2009-mars 2013 : directeur de l'Institut de recherche du Delta du Yangzi Jiang
  • 2013-2016 : 嘉興市委副書記、政法委書記
  • 2016-2018 : maire de Jiaxing
  • 2 juillet 2018-2 juillet 2024 : 麗水市委書記
  • À partir du 31 décembre 2023 : vice-ministre du ministère des Affaires civiles[6]

Formation[modifier | modifier le code]

  • 1976-1978 : 北京市六一幼兒院玉泉山院
  • 1978-1979 : 北京市北海幼兒園
  • 1979-1982 : Beijing No.2 Experimental Primary School
  • 1982-1984 : Beijing Jingshan School (primary school division)
  • 1984-1988 : Beijing Jingshan School
  • 1988-1991 : Beijing No.2 High School
  • 1991-1995 : université Jiao Tong de Pékin (BS)
  • 1995-1998 : université Tsinghua (MS)
  • 2002-2008 : université Tsinghua (LLM, EMBA, PhD)[7]

Famille[modifier | modifier le code]

Sa sœur Hu Haiqing est mariée à Daniel Mao, ancien patron du site Internet Sina.com[7].

L'aîné des enfants de Hu Haifeng a étudié à Pékin No.8. Il est membre de la Hua Jing Society, une organisation de jeunesse qui promeut la coopération entre la partie continentale et Hong Kong. Le plus jeune est titulaire d'un baccalauréat ès sciences de l'université Tsinghua, tous deux ont suivi une formation militaire avant l'âge de 18 ans et travaillent actuellement[Quand ?] dans un hedge fund[7].

Ses enfants Elisabeth and Ian (jumeaux) sont nés par IVF. Son fils Ian Wang est marié à Kristine Li Keng Yan. Elisabeth a fréquenté l'Academy of the Federal Security Service of the Russian Federation (FSB Academy) à l'âge de 17 ans. Ian a ensuite étudié et obtenu six diplômes, dont un baccalauréat et une maîtrise de l'université Tsinghua ; il a également obtenu deux diplômes (M.S., J.D.) de l'université Columbia, un MBA de CEIBS et un EMBA du CKGSB. Leur grand-père maternel travaillait pour le Département de l'état-major interarmées de la Commission militaire centrale (JSDCMC) et était ami avec Zeng Qinghong[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Amel Bouzidi et Slimane Khalfa, Algérie : Hu Haifeng, ce fils du président chinois qui fait une bonne affaire avec les douanes, Dernières Nouvelles d'Algérie, 8 janvier 2012.
  2. (en) AFP, China Internet blackout linked to leader’s son, Tapei Times.
  3. (en) Sharon LaFraniere et John Grobler Namibians Say Inquiry on China Will Expand, The New York Times, 31 juillet 2009.
  4. Yann Rousseau, Une affaire de corruption en Namibie affole Pékin, Les Échos, n° 20472 du 24 juillet 2009 • page 6.
  5. François Danjou, 18e Congrès. Enjeux politiques et intérêts d’affaires, Questions Chine, 29 mai 2012.
  6. a et b « 胡海峰_中华人民共和国民政部门户网站 », sur www.mca.gov.cn (consulté le ).
  7. a b c et d Chine, pouvoir et puissance Fils de… Le Monde diplomatique, septembre 2012.

Article connexe[modifier | modifier le code]