Henriette-Catherine-Agnès d'Anhalt-Dessau

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Henriette-Catherine-Agnès d'Anhalt-Dessau
Titre de noblesse
Princesse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
DessauVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Famille
Maison d'Ascanie (branche d'Anhalt-Dessau) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Johann-Justus Baron von Loën (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Agnes von Loën (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Henriette Catherine Agnès d'Anhalt-Dessau ( à Dessau; à Dessau) est une princesse d'Anhalt-Dessau par la naissance, doyenne de l'abbaye de Herford et par mariage baronne de Loën.

Biographie[modifier | modifier le code]

Agnès, également appelé Agnese, est une fille du prince Léopold II d'Anhalt-Dessau (1700-1751) de son mariage avec Gisèle-Agnès d'Anhalt-Köthen (1722-1751), fille du prince Léopold d'Anhalt-Köthen. À l'âge de six mois, elle est faite chanoinesse de l'abbaye de Herford. Elle développe des relations particulièrement étroites avec ses sœurs Marie-Léopoldine d'Anhalt-Dessau et Casimire d'Anhalt-Dessau. Elle les suit à Detmold, quand elles se marient. Comme la sœur aînée, Agnès assume les fonctions de représentation à la cour, à Dessau, jusqu'à ce que son frère Léopold III d'Anhalt-Dessau se marie. Elle retourne ensuite à Detmold. Après la mort de ses deux sœurs, elle déménage à l'abbaye d'Herford en 1769, où elle devient la doyenne.

Elle épouse le à Rheda-Wiedenbrück le baron Jean Jost de Loën, seigneur de Cappeln et Tecklembourg (1737-1803), fils de Jean-Michel de Loën. La mère de Jean Jost est la cousine de Catharina Elisabeth Goethe, la mère de Johann Wolfgang von Goethe. À partir de 1795, Agnès et Jean Jost vivent à Dessau et prennent un vif intérêt à la vie sociale de la ville[1]. Ils sont en contact étroit avec les parents de Goethe. Après une visite, elle écrit en 1796: À Dessau, la mémoire des premiers temps nous a enchanté: la famille Loën s'est avéré être à l'aise, la confiance des parents et nous avons pu nous remémorer nos premiers jours et des heures ensemble à Francfort[2].

Frédéric, le fils d'Agnès, devient plus tard maréchal de la Cour, à Dessau, sa fille Agnès est l'épouse du comte Henri Ernest Léopold de Seherr-Thoß.

Références[modifier | modifier le code]

  • Eva Labouvie: Schwestern und Freundinnen: zur Kulturgeschichte weiblicher Kommunikation, Böhlau Verlag, Köln Weimar, 2009, p. 321 ff
  1. Eberhard Schmidt: Goethe und Franz Fürst: aus Anlass des 250. Geburtstages von Johann Wolfgang von Goethe, Anhaltische Verlagsgesellschaft, 1999, p. 16
  2. Verein für Geschichte und Altertumskunde Frankfurt am main: Archiv für Frankfurts Geschichte und Kunst, vol. 3, Francfort. M., 1865, p. 562