Henri David de Thiais

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Henri David de Thiais
Fonction
Préfet des Alpes-de-Haute-Provence
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
AslonnesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Henry Stanislas DavidVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Lieu de détention

Henri David de Thiais, né Henry Stanislas David le (3 floréal de l'an X[1]) à Paris et mort le à Aslonnes[2], est un avocat et homme de lettres français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de l'Intendant de Pauline Bonaparte, princesse Borghèse, il devint avocat à la Cour royale de Poitiers.

Membre de la Société des amis du peuple, il est arrêté le .

David de Thiais est l'un des défenseurs des accusés d'avril. Appelé au procès des défenseurs, il comparut aux audiences du au , où il maintint son refus de répondre à la question de savoir s’il avait publié ou signé la « protestation » et la « Lettre aux accusés d’avril ». Pour cette fermeté, il fut condamné le , par la Chambre des pairs, à un mois de prison, qu'il passa à la prison Sainte-Pélagie, et 200 francs d’amende.

Nommé bibliothécaire de la ville de Poitiers en 1845, il devient conservateur de la bibliothèque de Poitiers.

Il est secrétaire général de la Vienne, sous-commissaire du gouvernement provisoire en 1848 dans les Basses-Alpes, puis préfet des Basses-Alpes de 1848 à 1849.

Rédacteur en chef du Spectateur et de l'Écho du peuple, il était membre de la Société des amis des arts et de l'industrie de Poitiers, de la Société d'agriculture, belles-lettres, sciences et arts de Poitiers, de la Société des antiquaires de l'Ouest.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Procès et prison. Impressions de Sainte-Pélagie, par H. David de Thiais, l’un des défenseurs des accusés d’avril, condamné par la Chambre des Pairs, Paris, Pagnerre, 1835.
  • La Famille considérée comme base des réformes possibles, Paris, E. Legrand, 1843.
  • Jeanne d’Arc et Napoléon : poème dialogué, Paris, Maison, 1846.
  • Le Paysan tel qu’il est, tel qu’il devrait être, Paris, Guillaumin et Cie, 1856.
  • Le Concours régional de Poitiers à vol d’oiseau, fantaisie artistique, agricole, hippique, horticole et commerciale, Poitiers, 1860.
  • Catéchisme républicain à l’usage des enfants…, Poitiers, impr. du journal L’Avenir, 1890.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
Références
  • Louis Blanc, Histoire de Dix ans (1830-1840), Paris, Pagnerre, 1841-1844, 5 vol., 1846 à 1877.
  • Pierre Lanéry d'Arc, Le Livre d'or de Jeanne d'Arc. Bibliographie raisonnée et analytique des ouvrages relatifs à Jeanne d'Arc, Amsterdam, B. R. Grüner, 1970.
  • Gabriel Perreux, Au temps des sociétés secrètes. La propagande républicaine au début de la monarchie de Juillet, Paris, Hachette, 1931.
  • A. de Prunelé, Saint-Germain-le-Désiré en Beauce, Chartres, E. Garnier, 1908.
  • Joseph Quérard, Félix Bourquelot et Charles Louandre, La Littérature française contemporaine : XIXe siècle, vol. 3, Paris, Delaroque, 1848.
  • Alain Quella-Villéger, Poitiers, une histoire culturelle : 1800-1950, Poitiers, Atlantique, 2004, (ISBN 9782911320170).

Liens externes[modifier | modifier le code]