Gustave-Joseph Munier

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Gustave-Joseph Munier
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Gustave Joseph Munier (1828-1897) est un général de division de la IIIe République.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gustave-Joseph Munier naît à Metz le . Il passe les premières années de sa vie à l'Hôtel de Burtaigne à Metz. Sur les traces de son père, il s'engage très tôt dans l'armée en préparant l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1846. Il en sort sous-lieutenant en 1848. Il combat en Crimée, en Kabylie, à Magenta et Solférino. Promu capitaine en 1855 puis chef de bataillon à la Légion étrangère en 1859, il prend part en cette qualité à l’expédition du Mexique. Après cette carrière militaire classique, nommé colonel en 1869, il revient se battre contre l’Allemagne sur son sol natal.

La Guerre franco-allemande de 1870 lui permet de montrer sa bravoure, ce qui n’empêchera nullement la défaite des troupes françaises. Il s'illustre notamment à la tête du 89e régiment d'infanterie de ligne[2] à la bataille de Sedan, où son régiment est décimé. Lui-même perd deux chevaux, tués sous lui[2].

Après guerre, Munier est affecté à Blida au 1er régiment de tirailleurs algériens, où il reste jusqu'en 1874. Nommé général de brigade, Munier prend ses nouvelles fonctions à Belfort. Promu général de division, il est nommé à la tête de la 36e division d'infanterie, et s'installe à Bayonne, puis à Vannes en 1881. Le général de division Gustave-Joseph Munier est élevé à la dignité de Grand officier de la légion d'honneur le [3].

D'un caractère bouillant, Munier est condamné le pour diffamation, ce qui ne l’empêche pas d'entamer un recours, qu'il obtient du président Félix Faure.

Gustave-Joseph Munier meurt le , des suites de ses blessures, deux jours après l'incendie du bazar de la Charité, où il portait secours aux victimes[4],[2].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b c d e et f Historique de la 30e promotion de Saint-Cyr (1846-1848)
  3. a b c d et e Dossier Leonore LH/1966/50
  4. « Mort du général Munier », Le Petit Journal, 7 mai 1897.

Sources[modifier | modifier le code]