Guillaume Miquel

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Guillaume Miquel
Guillaume Miquel

Naissance
Aurillac (Cantal)
Décès (à 44 ans)
Elvas (Portugal)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 17921808
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

Guillaume Miquel, né le à Aurillac (Cantal), mort en à Elvas (Portugal), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme capitaine dans une compagnie franche, et il devient chef du 3e bataillon de volontaires du Cantal le . Il fait les guerres de 1792 et 1793, en Vendée, sous les ordres de Turreau, et celles de l’an II et de l’an III, à l’armée de Rhin-et-Moselle. Le , à l’affaire de Kreuznach, il combat corps à corps avec un officier prussien, et le fait prisonnier avec 80 hommes qu’il commandait. À la suite du compte rendu du général en chef et des représentants du peuple, sur sa conduite lors de cette affaire, la Convention nationale décrète le , que le « citoyen Miquel avait bien mérité de la patrie ».

De l’an IV à l’an V, il sert à l’armée des Alpes, et de l’an VI à l’an IX, à celle d’Italie. Il est promu chef de brigade de la 26e demi-brigade d’infanterie de ligne le , et il est nommé colonel en 1803. Affecté au camp de Bayonne, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

De l’an XIII à 1806, il est envoyé à la Martinique, et à la Guadeloupe, puis fin 1806, il rejoint le camp volant à Napoléon. En 1807, il fait partie de l’armée d’observation de la Gironde, puis il participe, sous les ordres du général Junot, à la campagne de Portugal.

Il meurt en , à Elvas, à la suite des blessures reçues au fort de la Lippe.

Sources[modifier | modifier le code]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 345.
  • Félix de la Salle de Rochemaure, Récits carladéziens : dialecte du carladez, Imprimerie Moderne, , p. 184.
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 322.