Famille Spifame

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Spifame
Période 1100-1642
Pays ou province d’origine Lucques
Charges Financiers, juristes
Fonctions ecclésiastiques évêques de Nevers

La famille Spifame est une famille de financiers et prélats français d'origine italienne, cités à Lucques dès 1100 et actifs en France du XIVe siècle au XVIIe siècle.

Des financiers lucquois aux prélats français[modifier | modifier le code]

Commerçants et banquiers originaires de Lucques[modifier | modifier le code]

La famille Spifame est originaire de la ville de Lucques, en Toscane. Les Spiafame sont mentionnés à Lucques dès 1100. Ils font partie des notables et jouent un rôle dans la République de Lucques jusqu'au XVIe siècle. Au XIVe siècle, Bartolomeo Spiafame, s'installe en France sous le nom de Barthélemy Spifame et y développe des activités de commerce et de banque. Ses descendants se fixent en France[1].

Financiers et prélats français du XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Vitrail de l'Hôtel de ville de Paris. À gauche, armes de Gaillard Spifame, prévôt des marchands.

Au XVIe siècle, Jean Spifame, secrétaire du roi, et Jacquette Ruzé ont plusieurs enfants, dont :

Parmi les enfants de Gaillard Spifame, Gilles Spifame de Brou est évêque de Nevers à la suite de son oncle Jacques[2].

Le dernier Spifame, Jean Spifame, chevalier, seigneur de Bisseaux et des Granges, meurt en 1642[1].

Héraldique[modifier | modifier le code]

De gueules à une aigle d'argent becquée et membrée d'or[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Léon Mirot, « Études lucquoises. L'origine des Spifame. Barthélemi Spifame », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 99, no 1,‎ , p. 67–81 (DOI 10.3406/bec.1938.452454, lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Philippe Hamon, « Messieurs des finances »: Les grands officiers de finance dans la France de la Renaissance, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, coll. « études générales », , 506 p. (ISBN 978-2-11-090940-4 et 978-2-8218-2834-6, DOI 10.4000/books.igpde.1612, présentation en ligne, lire en ligne).
  3. Ernest Nys, « Raoul Spifame, avocat au Parlement de Paris », Revue de droit international et de législation comparée, vol. 22,‎ , p. 481-519 (lire en ligne).
  4. a et b Pavel Ouvarov, « Ceux qui sont différents des autres : singularités, « déviances » et normes dans les actes notariés parisiens du XVIe siècle », Histoire, économie et société, vol. 15, no 3,‎ , p. 439–466 (DOI 10.3406/hes.1996.1884, lire en ligne, consulté le ).
  5. Adrien Blanchet, « Sceaux de marchands et artistes parisiens », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, vol. 59,‎ , p. 52-77 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Delmas, « Gaillard, Jacques, Raoul Spifame : étude d'une famille au XVIe siècle », Positions des thèses de l'École des chartes,‎ , p. 55-61.
  • André Delmas, « Le procès et la mort de Jacques Spifame », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, vol. 5,‎ , p. 105-137.
  • Robert Descimon et Élie Haddad (dir.), Epreuves de noblesse : Les expériences nobiliaires de la haute robe parisienne (XVIe -XVIIIe siècle), Paris, Les Belles Lettres, , 459 p. (ISBN 978-2251381077).
  • Yves Jeanclos, Les projets de réforme judiciaire de Raoul Spifame au XVIe siècle, Genève, Droz, coll. « Etudes de philologie et d'histoire » (no 31), , 122 p. (lire en ligne).
  • Léon Mirot, « Etudes lucquoises. L'origine des Spifame. Barthélemi Spifame », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 99,‎ , p. 67-81 (lire en ligne).