Eugène Connangle

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Eugène Connangle
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Biographie
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Eugène Connangle, né le à Doulezon (Gironde) et mort le à Périgueux (Dordogne), est un résistant membre des Francs-tireurs et partisans sous le pseudonyme de Colonel Martial, en Dordogne, en Corrèze et dans le Languedoc.

En 1943, Eugène assura la distribution de tracts et journaux, camouflage d’armes en collaboration avec Maurice Loupias (Bergeret) dirigeant de l’Armée secrète (France) dans le Bergeracois et qu’il organisa les premiers groupes armées FTPF en Dordogne-sud. Maurice Loupias sera le libérateur de Bergerac le 21 août 1944, avant d’être nommé président du Comité de libération de la ville, puis sous-préfet. En même temps que Bergerac il y'a Limoges prise par Georges Guingouin.

Il est nommé en 1944 à Limoges par l’état-major des Francs-tireurs et partisans aux fonctions de commissaire aux effectifs inter-régional avec le grade de commandant (Haute-Vienne, Creuse, Corrèze, Dordogne).

Il est arrêté le 4 février 1944 à Larche (Corrèze), et est interné à Tulle. Dans une opération à laquelle Édouard Valéry, commissaire aux opérations pour la Corrèze, et Fernand Dupuy, autre responsable ont activement participé, il est délivré le 2 mars 1944 par les FTP de Corrèze. Cette opération a été montée sur les instructions de Georges Lassalle, qui sera abattu par des éléments de la Légion nord-africaine placée sous le commandement d’Alexandre Villaplane avec 26 hommes dont Georges Dumas, le 26 mars 1944, à Brantôme[1],[2],[3],[4],[5].

Nommé à Montpellier (Hérault) par l’état-major FTPF aux fonctions de commissaire aux effectifs inter-régional avec grade de lieutenant-colonel pour le secteur de 5 départements de l'Occitanie.

Arrêté à Montpellier, interné à la caserne de Lauwe, il s'évade et revient en Corrèze, comme commissaire aux effectifs avec le grade de capitaine[6].

Après guerre en 1947, il figurait en troisième position sur la liste communiste à Périgueux pour les élections municipales. Il fut l’un des onze élus sur trente et un siège. Il ne fut pas candidat en 1953 mais figura à nouveau en 1959 sur la liste conduite par Yves Péron.

Notes et références[modifier | modifier le code]