Environnement au Qatar

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L'environnement au Qatar est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Qatar.

Avec une production importante de pétrole, ce pays exerce de lourdes pressions sur l'environnement, entraînant une aggravation de la pollution et une surexploitation des ressources naturelles.

La biodiversité au Qatar[modifier | modifier le code]

Le climat est désertique. Les oasis contrastent par leur végétation avec les milieux arides dominants, mais les zones sèches abritent de nombreuses espèces rares ou devenues rares, menacées ou protégées. Les fonds marins abritent une grande richesse en biodiversité, notamment dans les milieux coralliens. Mais la barrière de corail du Qatar est menacée par une montée des températures de la mer.

Impacts sur les milieux naturels[modifier | modifier le code]

Activités humaines[modifier | modifier le code]

Industries[modifier | modifier le code]

Agriculture, pêche et chasse[modifier | modifier le code]

Activités tertiaires[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Transports terrestres[modifier | modifier le code]
Plan du métro de Doha
Automobiles à Doha
Route au Qatar

Un ensemble de bus publics couvrent la majorité des destinations du Qatar[1]. La capitale Doha dispose d'un réseau de métro. Un tramway est en cours de construction à Lusail. Il reliera les différents quartiers de la ville et sera relié au métro de Doha[2].

Le pays dispose de 1 230 km de routes dont 1 100 sont goudronnées[3].

Il n'y a pas de réseau ferroviaire significatif au Qatar; seul l'Aéroport international Hamad dispose d'un système de transit par train.

Transports fluviaux et maritimes[modifier | modifier le code]

Il existait des bateaux à voile traditionnels.

La production et le transport du gaz liquéfié est une des principales sources de revenu de l'émirat, qui a investi dans les infrastructures de transport afin de maîtriser la chaîne logistique. Les plus gros navires méthaniers sont exploités par la Qatar Gas Transport Company[4].

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Dans la stratégie d'investissements du Qatar, le transport aérien a été un des premiers secteurs développés[5], avec un impact environnemental important.

La compagnie nationale est Qatar Airways. L'aéroport international de Doha a été remplacé par l'aéroport international Hamad en 2014.

Pression sur les ressources[modifier | modifier le code]

Pression sur les ressources non renouvelables[modifier | modifier le code]

Production de pétrole (en fait majoritairement des condensats)
Une énorme production de gaz, essentiellement exportée

Le secteur de l'énergie au Qatar revêt une importance d'ordre mondial en raison des immenses réserves de gaz naturel dont dispose ce petit émirat : 11,6 % des réserves mondiales en 2020, au 3e rang mondial derrière la Russie (23,2 %) et l'Iran (16,5 %) ; sa part dans la production mondiale est de 4,4 %, au 5e rang mondial. Dans une moindre mesure, c'est aussi un producteur de pétrole : 15e rang mondial avec 1,7 % de la production mondiale.

  • En 2021, le Qatar a produit 73,3 Mt (millions de tonnes) de pétrole, soit 1,75 Mb/j (millions de barils par jour), au 15e rang mondial avec 1,7 % du total mondial, en hausse de 2,1 % en 2021, mais en recul de 5,7 % depuis 2011[p 1]. La production de pétrole brut au sens strict — celle soumise aux quotas de l'OPEP — est beaucoup plus faible : 565 000 b/j en 2016 selon l'OPEP[6]. La production des « autres liquides », c'est-à-dire les condensats, GPL et carburants synthétiques est donc prépondérante dans ce pays, situation inhabituelle.
  • L’émirat est, en 2022, le deuxième fournisseur de gaz naturel liquéfié (GNL) de l’Union Européenne, avec 16 % des approvisionnements[7].

Pression sur les sols et l'eau[modifier | modifier le code]

Le pays est aride et connait des problèmes qualitatifs et quantitatifs d'alimentation en eau que les systèmes de désalinisation ne peuvent à ce jour compenser. Ceci est accentué par un phénomène de désertification.

Cinq pays du Moyen-Orient (Qatar, Bahreïn, etc.) font partie du top 10 des États qui importent le plus, ramené à leur population, de produits nécessitant une utilisation excessive de la ressource en eau compte tenu de sa capacité de régénération.

Pollutions[modifier | modifier le code]

Les émissions de gaz à effet de serre (GES)[modifier | modifier le code]

La pollution de l'air[modifier | modifier le code]

L'air est souvent empoussiéré par les vents nocturnes, les tempêtes ou les travaux.

La pollution de l'eau[modifier | modifier le code]

La gestion des déchets[modifier | modifier le code]

Impacts de l'urbanisation[modifier | modifier le code]

L'exposition aux risques[modifier | modifier le code]

Catastrophes naturelles[modifier | modifier le code]

Politique environnementale au Qatar[modifier | modifier le code]

Évaluation environnementale globale[modifier | modifier le code]

L'empreinte écologique globale est l'une des 5 plus importantes au monde d'après le WWF.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. p. 15-16

Références[modifier | modifier le code]

  1. http://qatar.angloinfo.com/transport/public-transport/local-bus-services/
  2. « Vinci et Alstom vont construire un tramway au Qatar », sur Mobilicités (consulté le )
  3. estimation en 1996
  4. « Gaz naturel liquéfié (GNL) », sur Connaissance des Énergies (consulté le ).
  5. Mais où vont les milliars du Qatar ?https://www.challenges.fr/monde/mais-ou-vont-les-milliards-du-qatar_2139
  6. « OPEC : Qatar » (consulté le )
  7. Marjorie Cessac, « Dans quelle mesure l’Europe est-elle dépendante du Qatar pour son approvisionnement en gaz ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]