Edmond Riquier-Delaunay
| Naissance |
Lille, .svg){kind=small} Royaume de France |
|---|---|
| Décès |
(à 73 ans) Lille, .svg){kind=small} France |
| Lieux de résidence | Paris, Bruxelles, Lille |
| Activité principale | Ténor, baryton, professeur de musique |
| Années d'activité | 1850-1899 |
| Collaborations | Théâtre national de l'Opéra-Comique, Théâtre-Lyrique |
| Maîtres | Marco Bordogni |
| Enseignement | Conservatoire de Lille |
Edmond-Jules Riquier-Delaunay dit Riquier-Delaunay ou Delaunay-Riquier, né à Lille le et mort à Lille le , est un chanteur lyrique ténor puis baryton ainsi qu'un professeur au conservatoire de Lille[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Il a résidé successivement au 20, rue Neuve-des-Mathurins (aujourd'hui rue des Mathurins) à Paris puis en 1862 au 3, cité Gaillard (aujourd'hui rue Paul-Escudier) à Paris, deux adresses dans le 9ème arrondissement[2].
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Il décède le 17 octobre 1899 à son domicile situé au 8, rue Lepelletier à Lille[2]. Sa sépulture est située dans l'allée G1 face à l'allée G3 au cimetière de l'Est de Lille non loin de celle de Ferdinand Capelle, hautboïste et également professeur au conservatoire de Lille.
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La collection du palais des Beaux-Arts de Lille contient un buste de Gustave Elsinger à son effigie en plâtre patiné terre cuite[3].
Formation[modifier | modifier le code]
Il commença ses études à Lille et les termina au conservatoire de Paris en 1850 où il fut l'élève de Marco Bordogni[2].
Il obtint en 1849 ses deux seconds prix de chant et d'opéra-comique et l'année suivante le premier prix d'opéra-comique[4].
Années d'activité[modifier | modifier le code]
Immédiatement après ses études en 1850, il entre au Théâtre de l'Opéra-Comique où il chanta dans plusieurs créations et œuvres déjà créées jusqu'en 1859[2] :
- Giralda ou la Nouvelle Psyché, musique d'Adolphe Adam, livret de Scribe, créé le
- Bonsoir, monsieur Pantalon, musique d'Albert Grisar, créé en 1851
- Le Calife de Bagdad, rôle d'Isaoun, musique de François-Adrien Boieldieu, en 1851
- Joseph, rôle de Joseph, musique d'Étienne Nicolas Méhul, en 1851
- Les Voitures versées, rôle d'Armand, musique de François-Adrien Boieldieu, en 1852
- Le Déserteur, rôle d'Alexis, musique de Pierre-Alexandre Monsigny, en 1853
- Le Sourd ou l'Auberge pleine, rôle du Chevalier d'Orbe, musique d'Adolphe Adam, livret de Leuven et Langlé, créé le
- L’Étoile du Nord, rôle de Ismaïlov, musique de Giacomo Meyerbeer, crée le
- Les Trovatelles, musique de Jules Duprato, créé le
- L’Opéra au camp, rôle de Larose, musique d'Alphonse Varney, créé le
- Jenny Bell, rôle de Lord Mortimer, musique de Daniel-François-Esprit Auber, créé le
- Le Houzard de Berchini, musique d'Adolphe Adam, créé le
- Les Saisons, rôle de Pierre, musique de Victor Massé, créé le
- Le Roi Don Pèdre, musique de Ferdinand Poise, crée le
- Le Carnaval de Venise, rôle de Lélio, musique d'Ambroise Thomas, créé le
En 1859, il fut engagé au Théâtre-Lyrique où il porta à nouveau plusieurs rôles titres :
- Joseph, rôle de Joseph, musique d'Étienne Nicolas Méhul
- Le Déserteur, rôle d'Alexis, musique de Pierre-Alexandre Monsigny
- L'Enlèvement au sérail, rôle de Belmonte, musique de Wolfgang Amadeus Mozart, le
- Les Rosières, rôle du comte d'Ennemont, musique de Ferdinand Hérold, créé le
- Astaroth, musique de Jean-Jacques-Joseph Debillemont, crée le
- Madame Grégoire, musique de Louis Clapisson, créé le
Il se produisit en région et en Belgique au Théâtre de la Monnaie en 1863 puis comme membre de la troupe du théâtre d'Anvers pour les saisons 1862-1863, avec sa femme, et 1867-1868. En Belgique, il se produira dans les œuvres suivantes[2] :
- Roméo et Juliette, rôle de Grégorio, valet des Capulet, musique de Charles Gounod, le
- Le Béarnais, rôle de Henri IV, musique de Jean-Théodore Radoux, le
- Robinson Crusoé, rôle de Sir William Crusoé, musique de Jacques Offenbach, le
- La Jolie Fille de Perth, rôle du duc de Rothsay, musique de Georges Bizet, le
- Une folie à Rome, musique de Federico Ricci, le
En fin de carrière il endossa également des rôles de baryton.
Après son retrait de la scène, il est nommé professeur d'opéra-comique et de diction au conservatoire de Lille en 1890[5] et assure cette fonction jusqu'à sa mort en 1899[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- K.J. Kutsch, Leo Riemens, Grosses Sangerlexikon, K.G. Saur, 1993 (ISBN 9783907820704), 5454 p.
- « Delaunay Edmond », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le )
- « Buste de Edmond-Jules Riquier dit Riquier Delaunay », (consulté le )
- « Nécrologie », sur Gallica, Le Ménestrel, (consulté le )
- Guy Gosselin, La symphonie dans la cité - Lille au XIXe siècle, Vrin, 2011 (ISBN 9782711624041), p. 53.
Liens externes[modifier | modifier le code]
