Edmond Pelouze

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Edmond Pelouze
Biographie
Décès
Nom de naissance
François Paul Edme Pelouze
Nationalité
Activité
Enfant

Edmond Pelouze (mort à Paris le [1]) était un industriel et scientifique français du début du XIXe siècle. Après avoir dirigé plusieurs usines, il a été attaché à la manufacture de Saint-Gobain. Edmond Pelouze fut directeur de forges du Creusot et a finalement pris la tête d'une fabrique de porcelaine fondée sur ses conseils à Valognes. C'est à lui que l'on doit l'idée d'introduire la culture du coton en Algérie[2], idée qu'il a défendue pour la première fois dans un mémoire présenté à l'Académie des sciences.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Ancien planteur de coton et propriétaire d'habitation à Sainte-Lucie, il a épousé Sarah Dejean à New London, Connecticut, le .

Edmond Pelouze est le père du scientifique Théophile-Jules Pelouze, né à Valognes le , qui dirigea la Monnaie de Paris.

Il mourut à Paris en 1850.

Repères bibliographiques[modifier | modifier le code]

En 1831, il prit la chaire de Louis Joseph Gay-Lussac à l'École polytechnique qu'il conservera jusqu'en 1847.

En 1836, il montre que les acides malique et fumarique sont des isomères[3], ouvrant ainsi la voix à l'étude de l'isomérie qui allait permettre de comprendre intimement la structure du carbone et par là la chimie organique.

Admis en 1837 à l'Académie des Sciences, il suppléa Louis Jacques Thénard au Collège de France.

Dès 1838, il présenta à l'Académie des sciences un mémoire sur la naturalisation du coton en Algérie, pour démontrer que le cotonnier pouvait prospérer dans ce pays[4].

Publications[modifier | modifier le code]

Il est l’auteur de divers ouvrages techniques[5],[6],[7]. Il a écrit un grand nombre d'ouvrages sur les sciences appliquées, notamment sur la fabrication du fer, la minéralogie, l'art du fumiste, sur la fabrication du coke, sur les poteries, sur la machine à vapeur.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L'art du maître de forge. Traité théorique et pratique de l'exploitation du fer et de ses applications aux différents agents de la mécanique et des arts, éditions Malher & cie, 1828

Références[modifier | modifier le code]

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 37/51.
  2. Dictionnaire de la conversation et de la lecture inventaire raisonné: des notions générales les plus indispensables à tous, volume 14, par William Duckett, Firmin Didot, 1868 [1]
  3. (en) John S. Meek, « The Determination of a Mechanism of isomerization of Maleic Acid to fumaric Acid. », J. Chem. Educ., vol. 52, no 8,‎ , p. 541-543 (DOI 10.1021/ed052p541)
  4. Bulletin agricole de l'Algérie et de la Tunisie, 1903.
  5. Biographie de Théophile-Jules Pelouze- Société d'histoire de la pharmacie
  6. L'art du maitre de forges, ou, Traité theorique et pratique de l'exploitation du fer, Edmond Pelouze, 1829
  7. Secrets modernes des arts et métiers, Edmond Pelouze, 1840